Vandalisme.
Ecole moyenne
de FEtat.
CHAMP DE FOIRE.
Nous avons déjà eu l'occasion de
dire ce que nous pensions des sottes
dépenses faites pour la soi-disant res
tauration de l'Abbaye de S' Martin. Le
inal étant fait, nous n'avons plus qu'à
nous incliner.
La démolition de l'ancienne Abbaye,
dont on a amputé le tiers de la façade
pour y édifier un monument inventé de
toutes pièces, tait peut-être honneur
l'imagination de notre architecte, mais
c'est tout aucun document ne permet
en effet d affirmer, que la construction
que l'on y a érigée ait jamais existé.
Mais celte conception permettait
de taire un cadeau la fabrique
d église de Saint-Martin et notre
édilité n'a pas su résister on
sait en effet que la ville, qui engagera
des capitaux considérables dans le tra
vail dont s'agit, ne fait que construire
pour compte d'autrui les dits bâti
ments ne lui appartenant pas.
Enlin, tout cela c'est le passé, et il ne
nous reste qu'à dire amen.
Mais, était-il bien nécessaire, pour
édifier le bâtiment nouveau d'aller dé
grader une des façades les plus élé
gantes de la cathédrale Depuis des
semaines des ouvriers maçons sont là
occupés démolir et remplir de ma
çonnerie, des arcatures, que l'ancien
bâtiment des Pauvres Claires respec
tait scrupuleusement
Pourquoi cet aoe de vandalisme
N'y a-t-il donc plus personn parmi
nos conseillers, qui s'intért sse la
conservation de nos monuments ou
bien en sommes-nous arrivés admi
rer tellement les conception-- moder
nes, que nos antiques et vénérables
monuments doivent leur céder le pas
C'est tout bonnement déplorable 1
tCrumeiie ï»c sortir.
Ont obtenu le diplôme
de sortie.
Concours
entre les établissements
d'instruction moyenne en ign.
(Quatre élèves
ont participé au concours).
1 Partie Littéraire.
Catégorie A.
67 points sur 100.
Catégorie C.
Mention Folcque, Valère,
64 points sur 100.
Notebaert, Georges,
54 points sur 100.
Vanhoet, Ferdinand,
51 points sur 100.
2 Partie Scientifique.
ArithmétiqueGéométrie, Algèbre,
Tenue des Livres).
Catégorie A.
78 points sur 100.
Catégorie C.
Prix Notebaert, Georges,
90 points sur 100.
Prix Folcque, Valère,
80 points sur 100.
Mention Vanhoet, Ferdinand,
69 points sur 100.
Prison d'Y près.
MM. Gabuy et Steyaert, Bruxelles,
a) fr. 50-45 le mille
L) :51-:55 Total fr. 15,551-35.
M. Pierre Vandriessche.
a) fr. 32-95 le mille
b) 34-45 Total fr. 3,871-75.
Brasserie L'YPROISE
rue «le I» Itouelie, 28.
Le Conseil communal de mitre ville
s'est réuni hier, 5 heures du soir.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
Nous donnerons le compte-rendu de
cette réunion dans notre prochain
numéro.
agences ;il»on-
iit'> !■><- plaignent de ce «jue
l«* fournit! ne leur piii-\ient
point régulièrementVous
le* prions «ra<lre«sei* une
plainte la I*«isle <pii seule
est eu faute. Vous veillons
ee «]iie l'expédition se fasse
régulif'renient.
VirfWWWWVi/W wwwwwwsi?
Harmonie communale.
CONCERTS
1Allegro militaire X.
2. Le Domino noir,
ouverture, Auber.
3. Ballet d'isoline A. Messager.
5. Un jour d'été en Norvège, Wilmers.
6. Potpourri populaire Renaud.
Le Maréchal Chaudron,
ouverture Lacome.
Cortège de ballet Montagne.
Verona, fantaisie Senée.
Fiançailles, valse Wesly.
I la ni I Cinjuc SOS II
De toutes les attractions de la foire,
la plus intéressante est incontestable
ment le 4>rnii«l Cii-«pi" Sosiinaii,
installé en face de La Cluitellenie
Une quarantaine d'artistes écuyers,
écuyères, acrobates, jongleurs, excen
triques de toute sorte la fameuse Miss
Délita del Oro avec ses 0 vaches dres
sées, l'impayable clown Tony, etc. etc.
telle est la valeur de la troupe.
Tous les soirs, 8 1/2 heures, bril
lante représentation. Matinée les Di
manches et Jeudis.
Monté avec goût et aménagé avec le
dernier confort moderne, le 4îi*:iii«l
('ii*<|ue Sosimm ne peut manquer
d'attirer la foule.
Le lomps en Août.
Pronostics du Vieux Général
Du Pau G, beau et chaud.
Du G au 9, violents orages.
Du 10 au 21, très grandes chaleurs.
Du 22 au 27, orages, ondées.
Du 28 au 31, très beau temps, chaud
et sec.
Lltrohiquc 0£lcn<l:iise.
Le Dimanche 28 Juillet, nous embar
quons sur la Princesse Joséphine et
comme l'exactitude est la politesse du
capitaine Coucke qui commande le
paquebot mis la disposition du Yacht-
Club pour suivre les régates internatio
nales la voile, midi et dfèmi nous
levons l'ancre. Ce capitaine est aima
ble. Un homme du monde sur une
dunette de navire D'ailleurs c'est un
Yprois de naissance,unequalité de plus.
Pendant tout le voyage il multiplie
attentions et prévenances, montrant
les repères de la route, expliquant ceci,
expliquant cela avec cette abondance
de bon.nes grâces qui fait le charme de
sa société. Ses seconds, les lieutenants
Royou et Jearilet s'empressent, eux
aussi, de satisfaire la curiosité des
passagers. Décidément, le type classi
que d'offieiçr de marine, loup de mer
figure boucanée, criant, pestant, sa
crant comme un païen, a rejoint les
vieilles lunes. Que les temps sont
changés
Nous voilà quelques encablures du
littoral dont lebàteau ne s'écartera plus
avant Calais. Voici qu'apparaissent et
se précisent dans l'admirable panora
ma qui se déroule devant nous, Middel-
kerke, Westende, Nieuport, dans leur
décor de pavillons et villas, dunes et
clochetons. L u grand coup de soleil
sur tout cela, de temps en temps,
travers des losanges d'azur: un luxe de
jeux de lumières dans des vitres incen
diées avec toute une gamme de cou
leurs, nuances, teintes'et demi-teintes,
un paysage brusquement illuminé au
coup d'une baguette magique dans une
perspective de féérie Serait-ce la fêle
des yeux qui commence Hélas la
prose l'emporte aussitôt sur la poésie.
Boire et manger d'abord, dit un com
pagnon de voyage. Primurn vivere...
Que faire sinon suivre ce sage la salle
manger où la sollicitude des wagons-
lits cède au prix de trois trancs une
tranche de son veau traditionnel qui
vaut seul un long poème.
Veau de la compagnie internationale
des wagons-lits, veau de mon cœur,
veau de mes rêves, tu mérites un di
thyrambe en vers latins. Tu règnes
dans tous les empires et ou encense ta
puissance d'unboutdumondeà l'autre.
Le chemin de fer fa rendu universel.
Tu es devenu un veau de légende et
de gloire pour des millions de voya
geurs qui te bénissent dans les cinq
parties du monde. D'innombrables
touristes te firent de leurs dents creu
ses des reliquaires passagers. La com
pagnie reconnaissante devrait île l'a
dopter comme l'animal héraldique de
son blason....
Tiens Tiens pas d'erreur cepen
dant, cette barbe noire là-bas, c'est
celle d'un Yprois! Oui, c'est celle d'un
automobiliste, amateur de chevaux,
gros propriétaire foncier On rencontre
des Yprois partout Vous verrez ils
trouveront moyen de visiter les enfers,
et, soyez sans crainte de tirer leurs
grègues de ce mauvais lieu après avoir
fait la nique Satan.
Quand je remonte sur le pont nous
naviguons dans les eaux françaises. Je
vous fais grâce de toute description. Il
suffit d'écrire que nous virons hau
teur du Blanc-Nez, qu'après une heure
de grosse nier sous un ciel devenu lias
où lilent des nuages pareils des fu
mées d'incendie, tout le inonde débar
que Douvres, cinq heures tapant.
La plupart des excursionnistes pren
nent table et gîte l'hôtel Burlingtoû|
Un brin de toilette, deux coups de
brosse, trois coups de peigne, et l'heure
du diner place un bataillon d'affamés
devant le menu fort beau surle papier.
Mais passons.... passons au salon pren
dre le café Au café quoi de plus natu
rel que de casser du sucre C'est
pourquoi, sans doute, deux avocats
cloués de l'esprit le plus rose rose
avec deux s me confient que maître
X est le coiffeur du tribunal. Le coif
feur du tribunal m'écriai-je stupéfait.
Oui, parce qu'il frise le code pénal,
rase les juges, maquille les dossiers et
tond les clients...
Du reste, la soirée s'annonce bril
lante. Tandis qu'un esthète tient au
milieu d'un groupeattentifdes discours
élevés comme des cyprès, des ama
teurs commencent de taquiner l'ivoire
du piano. Des chanteurs improvisés se
lèvent... A leur joyeux répertoire le
dégel est complet. Toute la vieille gaité.
des Flandres va se joindre l'exubé
rance wallonne. J'entends les accords
du cramignon qui est la farandole de
chez nous, et peu s'en fallut que par
les salons, couloirs, escaliers, la folle
ronde ne déroulât au son d'une folle
chanson ses spirales d'excursionnistes
en belle humeur. I^e lendemain nous
étions souriants...
Lundi 20Juillet. 8 heures30. L'heure
de quitter la vieille et joyeuse Angle
terre vient de sonner la vieille tour
du quai. Un vent de suroît souffle en
bourrasque sur la mer démontée. Au
large c'est le spectacle de la tempête.
Les yachts renoncent la course sauf
un seul, \q Bloodhound, qui appartient
au marquis d'Ailsa. Le vaillant petit
bateau hisse pavillon blanc chevron
rouge. Bon voyage intrépide petit
navire Seul partant, il fera sail over,
et les prix lui appartiendront. A notre
tour de prendre le départ. Le paquebot
roule de Ilot en Ilot, langue de vague
en vague, embarquant paquet de mer
sur paquet de mer, l'avant, bâbord,
tribord. L'eau gicle de toute part pour
retomber en pluie d'embruns. Ondanse
comme un bouchon. C'est le plaisir.
Messieurs C'est le plaisir, Mesdames!
le plaisir de la grande valse. Dites-moi,
gejffille jeune fille au corsage gorge de
pigeon el aux si jolis bas mauves, vous
regrettez d'avoir quitté petite maman
pour accompagner papa aux régates
Vous ne vous attendiez pas ce bal D
puis regardez sur la passerelle, le com
mandant a le sourire d'un homme qui
en a vu bien d'autres.... Lst-ce bien le
moment pour ces cinq facétieux gan
tois de chanter la barcarolle des contes
d'Hoffmann pendant que vogue ain-
notre galère Beaucoup de passager-
gement exposée la dérision
publique
Tudieu Ouelle colère contre cette
malheureuse édilité dont tout le cri
me consiste avoir placé une lan
terne neuve devant une statue en
ruines De la lanterne, qui pend
trop bas et brise l'effet du cintre de
la baie d'entrée du passage sous la
tour, mieux vaut n'en rien dire,
encore qu'on pourrait se demander
si l'on en a bien pour son argent
Mais pour le reste, quelle est donc
la mentalité de cet écrivassier bigot?
Connaîtrait-il par hasard un seul
Yprois qui, en contemplant cette
vénérable image ainsi maltraitée par
le temps et les intempéries, n'éprou
ve au contraire un sentiment de
respectueuse admiration La belle
œuvre de Puyenbroeck devient-elle
ridicule parce qu'elle porte des traces
d'usure ou des dégradations Et
l'art qui inspira l'artiste, disparaît-il
avec un détail de sculpturo,qui vient
manquer A ce compte-là, notre
cagot doit trouver autrement ridicule
la Vénus de Milo, s'il l'a jamais vue
ou s'il sait seulement ce que c'est
Le dévotieux rédacteur s'en prend
aussi l'emploi des caractères d'im
primerie pour l'affiche de la Tuyn-
dag C'est en petits caractères
noirs, peu près illisibles, que la
procession de Notre Dame deTuine
est annoncée sur l'affiche
Nous est avis qu'au lieu de s'atta
quer de pareilles vétilles, le saint
homme eût mieux fait de critiquer la
mention elle-même. Car enfin, la
procession est-elle un acte du culte
ou une réjouissance publique comme
un jeu de cartes ou de vogelpik
Obtient-elle un subside de l'admi
nistration communale 11 est bien
vrai que l'exhibition de fanfares, de
sociétés de gymnastique, de corps
armé de pompiers, de musique com
munale, d'un collège échevinal en
grand uniforme, enlève cette céré
monie presque tout caractère reli
gieux, et que la dévotion n'est guère
le sentiment dominant de tous ces
participants heureux et fiers de se
ballader en beaux atours aux yeux
de la foule friande de pimpants cor
tèges mais il faudrait pourtant
s'entendre Si, au mépris de la Con
stitution, nos maîtres confondent
l'Hôtel de Ville et l'Eglise, pourquoi
s'arrêter en si .bon chemin Pour
quoi leConseilcommunaln'assiste-t-il
pas officiellement la grand'messe,
aux vêpres, au salut et au sermon
Et pourquoi, titre de réciprocité,
sur 1 affiche des exercices religieux,
<pi'on voit sous le porche des églises,
M. le Doyen ne fait-il pas figurer
1 ascension du ballon avec parachute,
la fête acrobatique et les jeux popu
laires au Zaalhof
Ce serait au moins logique
jÂb*. A - Ik. jsÉfcLirk Aàk
Ghisquière Emile, avec le plus grandfruit.
Bryxis Robert, avec grand fruit
Santy Sylvère,
Decan Maurice,
Pollentier Oscar,
Messiaen Oscar
Boyaert Georges,
Dehondt Ferdinand,
Ommeslagh Félix, avec fruit.
Mesure Gaston,
Opsomer Robert,
Bondue Albert,
(Français, Flamand, Histoire et
Géographie).
2i Accessit Baeyen, Emile,
7e Accessit Baeyen, Emile,
Adjudication du 29 Juillet 1912.
A. 00,000 kilogr. de charbons.
15. 55,000 briquettesdehouille.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles,
Remise domicile
par 12 et 24 bouteilles.
1. Propriétés communales vente de
terrain.
2. Hospices civils prix de la journée
d'entretien l'hôpital Notre Dame pour
1913.
3. Hospices civils construction d'une
buanderie l'Asile des aliénés.
4. Hospû es civils a'ssion de terrain
pour la route de Vlatnerlinghe Brielen.
o. Instruction publique question de
l'emploi des langues l'école communale
de la rue St Jean.
Samedi 3 Août, 8 1/2 h.
4. Judex (de Mors et Vita) Gounod.
Dimanche 4 Août, G 1/2 h.
Allegro militaire X.
-ypr
AÎk l&à, AÈjtA. AÊk
Les Régates. Voyage Douvres.
Un veau célèbre. Retour
mouvementé