Sistent prendre, vis-à-vis descitoyehs paisibles, des bons patriotes, des libé raux défenseurs de l'ordre et partisans du progrès pacifique, une attitude me na, ante, ils ne réussiront qu'à rendre plus accentué le mouvement de recul des électeurs apeurés, et renforcer ainsi la situation du gouvernement clé rical. Ce n'est pas un résultat enviable Ils ne l'éviteront point, cependant, s'ils s'entêtent. Notre dévouement la démocratie progressiste, notre attachement pour le libéralisme, notre conscience et no tre manière de comprendre le devoir de la presse, tout nous engage re pousser une solidarité quelconque avec les préparateurs de grève. LA CHRONIQUE. L'avenir du parti libéral. Le Journal de Liège envisage l'avenir du parti libéral L'épreuve du 2 Juin n'assubera-t-elle pas son autonomie De toutes parts on le proclame c'est un revirement for midable presque sans exemple dans l'histoire des partis. Le parti libéral ne sera plus que lui- même et redeviendra rapidement un grand parti, sans allié, ne demandant qu'à son esprit de décision la garde de ses destinées. Il ne connaîtra ni le drapeau jaune ni le drapeau rouge il ne suivra que le drapeau bleu. L'appel de M. Woeste sera un sti mulant pour assurer plus que jamais son intangible et complète autonomie. Le parti libéral est vaincu chacun cependant reconnaît la grandeur de son passé du rôle qu'il peut jouer dans l'avenir. N'est-il pas sollicité de tou tes parts?M. Woeste lui-même veut lui prendre une partie des ses soldats. M. de Broquevillea parlé de la con jonction des centres et les socialistes font constamment appel son esprit démocratique. Par cela même on pro clame sa vitalité et sa force. Mais cette vitalité sera d'autant plus grande, cette force d'autant plus puis sante qu'il sera plus indépendant. L:t Kenle. Les palinodies cléricales. Au mois de Janvier 1907, la Kente Belge se négociait 99.75. La Hente Française cotait 95. Nos journaux mi nistériels se livraient, ce sujet, des comparaisons désobligeantes, et l'offi cieux Journal de Brucelles imprimait ce qui suit »En Belgique, les finances publiques sont prospères le budget se clôture chaque année par de sérieux bonis; l'emprunt est employé des dépenses productives dont le revenu suffit peu de chose près assurer le ser vice de la dette l'amortissement fonc tionne avec régularité bref, il y a équilibre et harmonie dans nos finan ces, de même qu'il y a progrès con stant de la standard of life et dans le bien-être des habitants. 11 en résulte une grande sécurité pour les porteurs de titres de la Rente Belge, qui est autant prisée l'étran ger que dans le pays même. La Rente Française n'inspire plus la même confiance D'abord, parce que la Dette de la France est énorme et qu'elle s'accroit chaque année Enfin, parce que les budgets ordi naires sont en état de déséquilibre per manent Ensuite, parce que les initiatives fi nancières du Bloc sont un sujet d'in quiétudes pour tout le monde, pour tous ceux, du moins, qui ont un petit avoir sauvegarder et qui participent l'entretien de l'Etat. La Rente Belge oscille, maintenant, entre 80 et 81, tandis que la Rente Française se tient encore entre 92 et 93. Aussi les cléricaux changent-ils maintenant d'argument, prétendant que les gouvernements n'ont aucune responsabilité là dedans. Attendons-nous les entendre expli quer. bientôt, que plus la renfe d'un Etat s'effondre, mieux il est administré. Constatons, en attendant, que la Fran ce biocarde inspire beaucoup plus de confiance que la Belgique sous un gou vernement apostolique et romain. Politique et religion. Dans l'arrondissement de Roulers, les pieux propagandistes ont organisé dans les écoles des représentations dra matiques. On yjouaitdes mystères élec toraux dans lesquels les libéraux étai ent représentés comme des voleurs et des assassins. On y montrait M. Buyl tuant une religieuse coups de revol ver. Les cléricaux ont répandu des ima ges où l'on voyait la Belgique sous les traits d'une femme dévorée par des fauves sortant d'une école laïque. Les pieux propagandistes ont fait distribuer une feuille rouge racontant ce qui se passerait après le renverse ment des cléricaux Le citoyen An- seele fait fusiller uue procession la famille royale est menacée de inort on fait sauter les églises la dynamite. Dans un collège patronné et subsidié par l'Etat, voici le devoir de style que l'on a donné aux élèves Lors de la dernière campagne élec torale, qui, grâce Dieu, a maintenu notre gouvernement la tète du pays, nous avons constaté avec joie que no tre jeunesse surtout a, plus que jamais, été dans les rangs et sur la brèche. Partout ont surgi des jeunes gardes qui ont aidé défendre avec enthou siasme et transport notre drapeau ca tholique contre les attaques de ses ad versaires. Supposez que vous soyez président d'une pareille union de jeu nes gens et que, une assemblée so lennelle, vous prononciez un discours de circonstance pour fêter le triomphe du 2 Juin. On a conseillé aux enfants des éco les catholiques de voler et de détruire les feuilles libérales envoyées leurs parents. Il paraît même que dans une com mune des Flandres le clergé a prêché cette espèce de grève générale décrite par Aristophane dans une tarce célè bre L'Eglise, le confessionnal, le cou vent, l'école, la maison communale, tout a servi la guerre sainte que prê chaient ces nouveaux croisés C'est après avoir assisté au débat qui a révélé ces ignominies que M. Woeste jette un défi la raison en prétendant que le parti catholique n'est pas un parti confessionnel. Que se passerait-il donc s'il était confessionnel La IL P avant tout. intégrale o A Ustende, par suite de 80 voix de minorité aucun sénateur libéral n'a été élu Turnhout vu 252 voix de majori té, aucun député libéral n'a été élu. Est-ce là une application honnête de la R. P. On va former un organisme central du parti libéral, qui fonctionnera partir de l'an prochain. Le plus grand service qu'il pourra rendre au libéra lisme, c'est de provoquer une campag ne en faveur de la R. P. intégrale et de la récupération des excédents. Est-il juste de voir 9.922 voix anticléricales de l'arrondissement de Turnhout sans représentants Est-il équitable de ne donner la Campine que des députés cléricaux alors que les anti-ministériels y ont réuni près de 18000 suffrages. On ne peut laisser les déchets en souffrance et tant d'anticléricaux sans représen tation. Grâce la récupération des excé dents, nous constituerions la Cham bre un groupe important et ça doit être la préoccupation des chefs, sur tout en vue de l'avènement du S. U. Cette appréciation, cueillie dans une correspondance Bruxelloise, mérite toute l'attention des libéraux. Elle ré pond du reste notre manière de voir, au programme de nos Associations et celui de la Fédération des Associa tions de la W'est-Flandre R. P. d'a bord, S. I". ensuite. Il n'y a jamais eu chez nous la moin dre hésitation sur ce point. Depuis 1900 nous allons aux élections en unis sant indissolublement les deux réformes, c'est-à-dire que pour nous il ne peut y avoir de S. U. sans R. P. préalable et intégrale. ...J© O. 0 ^2^., la Chambre. La Chambre, continuant la discussion des élections du Limbourg, a de nou veau entendu M. Helleputte. S'efi'or- çant de répondre M. Huysmans, il a tenté de mettre en cause M. Neveu, sans y parvenir puis, il a expliqué comment il avait olfert quelques cara mels. Enfin, il a prétendu que ses ad versaires avaient usé d'une manière formidable des procédés qu'on lui avait reprochés, et pour soutenir cette accusation, il a lu quantité de petits papiers, la plupart étrangers au débat. Comme il en était arrivé parler de Ferrer, ce professeur d'anarchie a-t-il déclaré, des protestations se sont élevees l'extrème-gauche, tandis que la droite applaudissait. M. Helleputte ayant insisté, les cris de lâche lâ che ont éclaté, et M. Hector Denis, debout, a crié Vous commettez une lâcheté Le député de Maeseyck ayant prétendu que Ferrer n'avait pas été condamné cause de ses opinions, mais de sa participation l'émeute, Terwagne l'a traité de chacal, et au milieu d'un tapage indescriptible, M. Beemaert a suspendu la séance. A sa reprise Lorand s'est étonné des attaques de M. Helleputte contre Ferrer et il en a fait l'éloge. Il était innocent de ce qu'on lui re prochait on l'a injustement condam né. Après une protestation de AI. Woe ste contre les paroles élogieuses de M. Lorand et quelques mots de MM. Van- dervelde et Hymans, demandant que l'on en revienne aux élections du Lim bourg, SIHelleputte a prétendu que l'on n'avait jamais attaqué l'enfant de M. Camille Huysmans. Vous en avez menti, a répondu le député socialiste j'ai dû le protéger on lui lançait de la ferraille. SI. Donnay lui a donné éga lement un démenti a propos de faits passé Seraing et M. Helleputte avec peine a tenté de se justifier. La parole a été donnée ensuite M. Franck qui a appuyé la demande d'en quête. Il a prouvé dans un langage éloquent que tout la justifiait même les accusa tions cléricales. Le pays plus que jamais veut la lu mière sur tous les faits dénoncés. L'en quête s'impose. L'orateur a continué Jeudi Au Sénat. Au début de la séance, SI. Focquel, notaire Romedenne, suppléant de M. le baron de Sèlys, prête serment. Puis, on reprend la discussion sur la validation des élections de Furnes- Dixmude-Ostende. Une proposition d'ajournement est rejetée par 47 voix conte 23. L'annulation de l'élection est rejetée pas assis et levé. On métaux voix par appel nominal. La gauche se retire. Le Sénat n'est pas en nombre. La séance esl levée 3 heures moins le quart. rrsj&iigsurTMTiifsites ts Brasserie L'YPROISE rue «le lu ISoiiclie, 2S Bà I c 11 -cco I c Belge. Comme nous l'avons déjà dit, le suc cès de l'Avenir s'affirme de plus en plus et c'est heureux. Notre bateau- école est une institution modèle, la quelle, sous tous les rapports, les pa rents peuvent confier leurs enfants. L'éducation y est des plus soignées, l'instruction peut rivaliser avec celle de nos meilleurs établissements sur terre, et les conditions matérielles de la vie du bord sont minutieusement arran gées. L'hygiène est une des grandes préoccupations des dirigeants et la nourriture est notamment saine et abon dai! te. Chronique de la ville. Distribution de Prix aux élèves de I Leole Moyenne de l'tëlat et de la section préparatoire. Lundi dernier, io heures, a eu lieu, aux Malles, la distribution so lennelle des prix aux élèves de notre établissement d'enseignement moyen. Parmi les autorités, qui rehaussaient la cérémonie de leur présence, nous avons remarqué M. le Bourgmestre Colaert, M. le Député Nolf, M. La- heyne, Juge de Paix, membre du bureau administratif, MM. D'Huvet- tere, Sobry, Bouquet et Seys, Con seillers communaux, MM. les direc teur et membres du personnel ensei gnant attachés l'établissement ainsi que d'autres autorités civiles et militaires. Un public chaque année de plus en plus nombreux assistait cette so lennité, témoignant ainsi ses sympa thies l'enseignement officiel. Après une vibrante Brabançonne saluant l'entrée des autorités, M. le Directeur Bussers a parlé de l'utilité de l'enseignement professionnel, et des excellents résultats qu'il a don nés l'Ecole Moyenne, comme on a pu le constater par les ouvrages ex posés l'établissement et exécutés par les élèves au cours de l'année. Après cette belle allocution du Directeur, qui a été longuement ap plaudie, on procéda la lecture cki palmarès. a"ie année. B. 1n année. 1. Etoib belge dit que jamais, depuis que la Belgique existe, le clergé ne s'est jeté dans la mêlée électorale avec une pareille frénésie jjêSà, Séance du 7 Août 1912. Séance du 7 Août I9i"2. M. Hanrez propose de charger la commission de procéder une vérifi cation des bulletins. Bière spéciale et bière bock en bouteilles, Remise domicile par 12 et 24 bouteilles. Tj Parmi les élèves qui se sont distin gués dans leurs études, nous rele vons les prix et accessits généraux SECTION PRÉPARATOIRE. F° année. Prix généraux dehuysser, Gaston Thomas, Albéric Mahieu, Omer Vonck, Henri Deraedt, Chariot Lemahieu, Mi chel Koekelcoren, Désire Dehuysser, Jé rôme Messiaen, Henri. Accessits De- keyser, André Deryck, Gilbert Depuydt, Marcel Woussen, Henri. 2"'" A nuée. Prix généraux canfyn, Lucien Le- saffre, Albert Vermast, Paul Bossaert, Raoul Demeyere, Armand Vanbrabant, Edgard Justice, Jacques; Bouckaert, Jules; Trésy, Daniel Souxdorf, Raoul Hollebe- ke, Daniel; d'OrjodeMarchovelette, Fernj. Accessits: Brusselmans, Jean Bloota- cker, Gaston Wuylens, Léon Coutelle, Prosper Bouckenooghe, Fritz. 3"'e année. Prix généraux bacquaert, Albert; Dehuysser, André d'Orjo de Marchovelet- te, Edrj Du Bosch, Roger Hoflack, Raoul; Bagein, Willy Cantaert, Gaston Devos, Armand Gonnissen, Albert Cappelle, Léon Poupaert, Max Priem, Marcel. Accessits Speybrouck, Gaston Casier, André Debergh, Jules Goffaux, Marcel Laroye, Germain. 4">e année. Prix généraux: grondal, Henri; lauwers, Georges Burgho, Fernand Stubbe, Léon; Blom, Honoré. Accessits: Wullus, Albert Latour, Jules Grondai, Georges Plaetevoet, Sylvain. 5me année. A Prix général deleu, Robert. Ac cessits Wullepit, André Kestelyn, Mau rice Slosse, Gaston Ghesquière, Robert; De Rycke, Julien. Prix généraux: vanhaverbeke, Paul; Jacques, Maurice Vanherle, Albert Du- quesne, Albert; Laurent, André; Clarebout. Gérard Vankan, Georges Vermeulen, Gilbert; Du Bosch, Gérard Callens, Mau rice Nicolas, Gaston. Accessits: Rabau, Gérard Pattyn, Gaston Deboutte, Julien; Ameel, Léon Stamper, Marcel Eeckhout, Raphaël Verhaeghe, Roger; Hennaert, Ed gard Becquaert, Lucien; Truant, Julien. 6"w année. Prix généraux bossue, Léon; d0l- bel, Charles Wollaert, Michel Ronde- i lez, Edgard Bossaert, Achille Janssen.- Isidore Sinave, Gaston Vancraeyelynghe, julien. Accessits Delhem, Robert Me sure, Etienne. SECTION MOYENNE. Prix généraux becarren, Marcel Grondai, Marcel; Tanghe, Julien; Roue- seuw, Henri Lebbe, Gaston Lemahie- Abel Minnekeer, Julien Renier, Fernanc Accessits Van Acker, César Duque- ne, Jean Lauwers, Emile.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2