F Chronique de la ville. T U I N D A G [il tai lït I i de overwonnen s toepassen Neen, neen Zoolang de katholieke partij aan het bewind blijft, zoolang blijtt haar programma vrijheid voor allen vrede aan allen orde in de maat- schappij en vooruitgang op aile gebied! Zoolang ook zullen de plooien van ons nationaal vaandel wijd genoeg zijn oui aile goede Belgen te besehutten... en een dag zal en inoet komen dat er nog enkel twee partijen tegenover malkan- der zullen staan, nog enkel twee vaan- dels het vaandel van twist, twee- dracht en omwenteling tegenover bet nationaal vaandel van vrijheid, vrede en vooruitgang Bravo Vrienden, niet enkel zijnen zege- praal bezingtde katholieke haan, maar ookonzen plicht! Vooruit naar nieuwe overwinningen 1 Er is noch te rusten, noch te slapen! En 't is niet enkel bij den vooravond van eene kiezing dat er dient gewrocht te worden zoo gaan er te vele krachten verloren, zoo blij.'en te vele onverschilligen, te vele verblinden Politieke leiding en opvoeding zijn hier noodig en dat is het werk van eene Katholieke Jonge Wacht (Starm vjan toejuichingen Gij juicht mij toe... is het dan uwe wensch (Ja ja 1) Gij juicht mij toe, omdat de blijdschap in uw herte is... zultgij nog zoo strijdlustig zijn wanneer u den opi'oep zal gedaan worden (Ja ja 't 1s dus eene gedane be lette (Ja I lewel houdt uw woord of bij eenen nieuwen strijd zal men u met recht en reden inogen uitmaken voor lafaards (Neen neen Vooruit dan, Vrienden Ons katho- liek programma muet hier nog beter bekend zijn... hier zijn te vele onwe- tenden die misleid worden door de bedriegelijke drogredens van het uit- stervend liberalismus hier zijn te vele verblinden, die nog denken dat er iets te bekomen is van eene partij die nooit iets gedaan heeft voor den werkman of den burger Vooruit op sociaal gebied daar ligt zuik een uitgestrekt veld waarop het niet te veel is dat aile krachten der ka- tholieken samenwerken daar ligt de redding daar ligt de zekerheid van gedurige overwinniug l/Toejuichinq !J Ik v/it u niet langer uiteendoen wat het vaderland, wat de katholieke partij van u verlangt Hare zegepralen moogt en inoet gij vieren, maar ook moet gij medewerken om dien zegepraal te be- houden voor 't welzijn van Godsdienst en Vaderland jToejuichingen Les fêles d'Anvers. Visite des souverains. hisirilMition de i ri aux élèves de l'école primaire pour lilles et du jardin d'enfants. Lundi 12 Août, a 3 heures de rele vée a eu heu, aux Halles, en présence des autorités et d'un public fort nombreux, la distribution des prix aux élèves de l'Ecole payante pour filles et du jardin d'enfants. Après l'exécution d'un chœur fla mand Herinnering de Gumbert et d'un chœur français Chant de Fête de Riga, tous deux bien ren dus, il a été procédé la remise des récompenses. Nous publions ci-dessous le£ prix généraux qui ont été accordés CLASSE INFÉRIEURE. année d'études. VILLE D'YPRES. Les fêtes d'Anvers se sont passées dans le plus vif enthousiasme. Nos souverains ont été acclamés par une foule énorme. La famille royale a été reçue l'Hôtel de ville par le bourg mestre De Vos, les échevins Desguin, Strauss, Van Kuyck et Aelbrecht. M. De vos a salué le Roi, la Reine et les Altesses Royales, en un discours lia- 1 mand Le Roi a remercié brièvement. A la Zoologie, le discours du Roi a été fortement applaudi après l'évoca- tion de feu Van Ryswyck. Dans la salle du banquet 011 a intro- duitles trois enfants royaux venus pour faire avec les souverains un tour en ville et voir les illuminations. Partout- sur leur passage, les souverains ont été acclamés et le plus grand enthousias me a régné en ville. ikAikilkAAA .Voire: llàteau-éeole Nous en avons parlé déjà diverses reprises. Disons-en encore un mot. C'est que le sacritice pécuniaire qu'on exige des parents est réduit au strict minimum. Le mi nerval est bien en des sous de celui payé terre, dans des établissements d'instruction de cette importance, et en sus de cela 011 peut obtenir des bourses d'études. Il n'y a pas que les Belges qui comprennent la valeur de cette entreprise les étran gers eux-mêmes s'y adressent. a? -s© Nous enregistrons avec plaisir le succès colossal que remportent les Géants Antonia et Hugo, et les Lillipu tiens, Lilliana. Ces phénomènes de la Nature exci tent de plus en plus la curiosité Lilloi se. Des milliers de personnel défilent sur une journée pour admirer ces ex traordinaires géants et ces minuscu les personnages. P n o g n A M M e A 3 heures, aux Halles, distribution de prix aux Elèves de l'Ecole commu nale pour garçons. Concours de pèche la ligne, orga nisé par la société De dappere lijn- visschers. A 3 heures, aux Halles, distribution de prix aux élèves de l'école commu nale pour filles, de la rue de Lille. A 8 heures, concert, grand'plaee. Exposition internationale d'hoiticul- ture, organisée par la Société royale d'horticulture de l'arrondissementd'Y- pres. Des concours de jeux divers auront lieu pendant la ïuindag et les Diman ches suivants. Les détails des concours et fêtes seront annoncés par affiches spéciales. Les lilliputiens et les Géants Antonia et Hugo Lille. Tout le monde veut voir hommes, femmes, enfants, ecclésiastiques, col lèges, pensionnats de jeunes filles et de jeunes gens, se pressent tour de rùle dans les salons de cette intéres sante exhibition. Chacun tient se ren dre compte par lui-même. Cette attraction incomparable réalise les personnages fantastiques qui se meuvent dans les contes des grand'- inères. Tous les visiteurs en sortant sont stupéfaits, ébahis, unanimes di re qu'ils valent la peine que Ton se dé range, rien n'est exagéré tout est par faitement exact et justilie amplement le prestige de cette exhibition. De mémoire d'homme, Ton n'a vu une troupe au&si remarquable. La fi nesse et la beauté de Marguerita, La Poupée Béarnaise est merveilleuse. Le Prince Deniso et le noble .Mab sont les plus petits hommes qui existent sur terre. Ces nains n'ont aucune com paraison avec les nains noués et hi deux que Ton voit fréquemment. Deni so et Mab sont remarqués par leurs proportions bien gardées, malgré leur petitesse. Deniso mesure 05 centimè tres et pèse 7 kilos. Ils sont très courtois, aiment beau coup la compagnie des daines qui, par leur ligure agréable, leur maintien gra cieux, leur esprit délicat, sont extrê mement diverties, de leurs manières. Us imitent l'homme et la femmé dans toutes leurs actions, ils sont si petits qu'ils craignent continuellement qu'on leur fasse du mal. Ces diminutifs humains sont au volu me 22 fois plus petits que les Géants. Tout le monde s'exclame pardesoh et des ah en voyant cette troupe ex traordinaire et ces disproportions phé noménales. Nous engageons les familles aller visiter ces exhibitions, où Ton s'in struit en s'amusant. Cette intéressante et phénoménale exhibition viendra Ypres le Jeudi 29 Août prochain. 1 Chronique Oslemlaise. Maurice Reynaert. Tourisme véloeipédi<|ue. Bonne nouvelle pour les voyageurs cyclistes. On sait qu'alla de pouvoir rentrer en Belgique après un voyages l'étranger les cvclisles doivent faire plomber leur vélo par la douane bel? avant le départ. On sait également quelle corvR ajoute ce plombage l'obligation de remplir l'Entrepôt la déclaration^ libre sortie en passant de guichet e guichet. Le Toùring Club vient d'obtenir t- l'Administration la suppression decé écritures, qu'on devait renouvelé chaque année. Désormais le pk>u sera seul exigé et il restera valable i*" définiment. Le Touring Club a également fait H mettre par la Douane Belge une moJ' m Ier prix générai Marie-Louise Vanhae- lewyn, Elise Wullus, Julia Michel. 2e prix général Léa Eelbo, Gilberte Castel, Maria Verhaeghe. p prix général Alice Baeyen, Madeleine Brusselmans, Sim. Vandamme. 2'"° année d'etudes. Prix d'excellence Denise Beun. /"r prix général Suzanne Justice, Simonne Van Nieuwenhove, Lucienne Van Neste. 2" prix général Victoire De Coster, Berthe Ver haeghe. f prix général Ivonne Liefooghe, Joséphine Bagein, Gabrielle Verenghen. CLASSE MOYENNE. I'' année d'études. V prix général Simonne Vandaele. 2 j prix général Marguerite Mahieu. p"Q prix général Agnès Dewaele, Simonne Soux- dorf, Marie Beke, Gabrielle Impe, Jeanne Lesaffre, Julienne Bancquaert. 2mt année d'études. i" prix général Marguerite Bacquaert, Léa Adenot, Jeanne Beele, Maria Decoster, Berthe Baeyen. 2me prix général Maria Geeraets, Julia Vermeulen. )m* prix général Ivonne Delhem, Jenny Gonnissen, Marie Liégeois. CLASSE SUPÉRIEURE. 1" année d'études. 1prix général Antoinette I émeir» prix général Germaine Simoen. 2mt année d'études. Prix d'excellence Gabrielle Libotte, Jeanne Louarn, Madeleine Bacquaert. 2me prix général Adrienne Hennaert. )m" prix général Esther Baeyen. j® o: m Dimanche 18 Août. Lundi 19 Août. Dimanche 25 Août. Dimanche 29 Septembre. Mffek J*"rr -i- '1*. dst^è. Mort d'an boxeur. l'Iuie et propos de mauvais temps. Une légende du Vo.cin normand. Ah .Y insultez jamais un bo.veur qui tombe Qui sait sons quel poids la pauvre âme succombe t'a, c'est du Victor Hugo revu par la fan taisie d'un journaliste. Quoi qu'il en soit le pauvre boxeur Rocca, champion de nationa lité française qui vient d'être tue très pro prement au cours d'un match la Scala d'Ostende, succombe sous une véritable dégelée de coups de poings que l'anglais Tommy lui a envoyé, sur l'œil, le nez, les mâchoires, la tempe, l'oreille, et le creux de l'estomac. J'ignore en combien de rounds l'anglo-saxon a massacré le gaulois mal gré l'entente cordiale. Cependant je crois qu'il Ta fait selon toutes les règles de l'art. Question de détail d'ailleurs L'essentiel, c'est que Rocca soit mort au tapis d'honneur, mort pour longtemps, mort pour ainsi dire en musique entre un pas-redoublé et une valse bleue. II est vrai que la musique adou cit les mœurs et peut-être la mort, l'ne foule énorme composée d'éléments pris dans toutes les classes de la société applaudissait les belles passes, encourageant les combat tants du geste et de la voix. Les cœurs bat taient l'unisson sous l'humble gilet carreaux comme sous l'habit d'une coupe impeccable. 11 y avait là quelques emplu- mées de haut vol pour mêler au goût de sang et de mort un relent de volupté. Poudre de guerre et poudre de riz. O tempora l O mores se fut écrié Cicéron. Juvénal eut dit davantage. Mais quoi bon ces mouve ments oratoires On ne refond pas la société en un jour comme un couvert d'argent. L'abrutissement des masses par l'excès des sports et les sports excessifs est la mode. Vive l'abrutissement Pourquoi vous occu per de vos contemporains Faites-vous plutôt membre de la société protectrice des animaux Ou bien prenez la philosophie de Pangloss proclamant Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes, et con seillant de cultiver son jardin. Oui culti vons notre jardin. Nous y serons Taise pour philosopher et rendre hommage la sagesse de nos législateurs qui interdisent les combats de coqs. Après tout, c'est déjà bien gentil d'avoir protégé notre volaille. Par surcroit de sollicitude ils trouveront le temps pendant la semaine des quatre jeudis de préparer la protection de la vie humaine. Alors nous monterons au capitole rendre grâces aux Dieux. Mais dans Tentretemps goûtons avec humour cette vis cornica qui se dégage de la situation Il est permis de boxer mort, mais interdit de faire battre des coqs Nous vivons une époque prodi gieuse. Hâtons nous de rire de crainte d'être obligés de pleurer M'a dit la pluie Ecoute Ce que chante ma goutte. Ma goutte au chant perle Et la goutte qui chante M'a dit ce chant perle. Je ne suis pas méchante Je fais mûrir Je blé. Ainsi s'exprime Jean Richepin, le poète magnifique. En réalité, les blés sont mûrs et la pluie gêne la récolte. Elle menace mê me la pomme de terre. Il n'y a pas seule ment la pomme de terre qui en a assez. Il y a tous les baigneurs du littoral qui craig nent une réédition du déluge revue, corri gée et considérablement augmentée. La persistante averse bloque tout le monde au café où les conversations vont bon train. Voici la table des politiciens qui entre un mazagran et un pousse-café renversent le gouvernement et vaticinent sur la grève gé nérale. Demain il fera peut-être beau temps et le gouvernement ne se portera pas plus mal qu'aujourd'hui. Plus loin autour d'un tonneau chargé de liqueurs apéritives et di- gestives un groupe d'avocats en vacances. Les paradoxes vont toute allure poussés pa^ une verve endiablée. J'entends un jeune maître qui pérore Pourquoi par ces temps de réclame et de bluff les avocats ne sont-ils pas autorisés prendre des ensei gnes comme par exemple la belle plai doirie la patte d'hermine immaculée l'argument décisif au dossier complet ici on n'abuse pas de la veuve et on n'exploite pas l'orphelin recouvrages (de quittances) et réparations judiciaires/ Pourquoi n'at tirerions-nous pas leclient par d'alléchants on plaide toute heure pendant les gran des chaleurs les dossiers sont exposés l'in térieur spécialité de causes grasses expé dition des affaires dans les vingt quatie heures de la commande, etc., etc. Là-bas une table de gens de lettres qui perpètrent les plus invraisemblables calembours, les plus abracadabrants coq-à-l'âne. Un de ces joyeux compères se prétend doué du génie de Paul Fort, le prince des poètes décadents et déclame ce quatrain qui rappelle la déli quescence d'Adoré Floupette Je roudrais qu'au bodéga je devienne gaga et que mon âme flottât sur la fleur du seringa. Evidemment la rime est riche et l'idée I dénote une imagination sans bornes. Vous I voyez que malgré le temps archi morose 1 y I a des gens d'une folle gaîté J'apprends que quelques joyeux et sym- pathiques concitoyens sont partis en auto- mobile vers Rouen et la NnrmajirUe rr-.la blcment ils vont rencontrer sur leur route la I célèbre côte des Deux Amants, près d'Ain- 1 freville-sous-les-monts, côte qu'ils grimpe- I ront en première vitesse. A ce nom de E Deux Amants est attachée une légende qui I inspira souventes fois les bardes, trouba- E dours, trouvères et autres poètes ou versi- 1 fiantsdu moyen-âge. Cette légende, la voici: I Le seigneur du pays voyant sa nièce aimée E par un jeune comte du voisinage lui accorda II la main de la belle condition que le jeune E homme portât sans se reposer la jeune fille II au sommet d'une montagne qu'on aperce- H vait d'une des fenêtres duchâteau. L'amou- reux dans un suprême effort porta son far- f; deau jusqu'au faîte du mont, mais épuisé de fatigue expira aussitôt. De chagrin et de douleur la damoiselle mourut quelques jours plus tard et l'oncle attristé, en expiation du malheur qu'il avait causé, érigea sur la montagne unprieuréqu'onappellele prieure des Deux Amants... Rochefort et Villemessantexcursionnaient dans ces parages, quand au bas de la côte, le célèbre fondateur du Figaro contempla I assez, longuement une enseigne de café re-1 présentant un jeune homme gravissant un I raidillon avec une jeune fille dans les bras. I Le dessous de l'enseigne portait comme lé I gende O deus amen. Que diable cela peut il vouloir signi-1 fier interrogea Villemessant. Ça, mon cher, répliqua Rochefort, ça veut dire Aux deux Amants. On a invente la simplification de l'orthographe dans re pays-ci.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2