m m Pour cause d agrandissement rue Sur m ont de Volsberghen 25 mm?- mmmmmm La situation financière est-elle donc sans remède Non, et le remède peut paraître première vue d'une prodi gieuse naïveté il suffirait au gouver nement d'être honnête. I Veiller jalousement ce qu'on n'impute sur la dette que les travaux d'extension de notre outillage écono mique et non des travaux d'entretien ou de renouvellement Et ce propos nous demandons au* juristes s'il n'e xiste aucune sanction contre les mem bres de là Cour des comptes qui lais sent faire. Ou ils soft coupables, ou ils se laissent mettre dedans, et, dans ce cas, ils ne sont ni dignes ni capables d'occuper les liantes fonctions dont on les a chargés 2* Amortir la dette publique en un nombre raisonnable d'années, calculé sur la durée moyenne réelle des con structions et outils formant le patrimoi ne de l'Etat. Gageons que si l'Etat séparait nette ment la dette actuelle consolidée de la dette future et publiait un tableau d'a mortissement en cinquante ou soixan te ans, par exemple, mettons soixante pour être large, avec tirages annuels et remboursement au pair, le 3% remon terait d'un bon coup On verrait ainsi où l'on va, et puis ce serait honnête. Mais voilà, être honnê te, ce serait avouer le déficit, ce serait devoir créer de nouveaux impôts, alors qu'il serait si facile de les laisser créer par des anticléricaux et de pouvoir crier A bas les impôts et avoir soin de ne pas las abolir après avoir renver sé des ministres qui se permettraient d'être honnêtes, répétons le mot. Pourquoi nos maîtres se gêneraient- ils N'ont-ils pas triomphé aux élec tions Mais ce soi-disant triomphe nous permet, sans contradiction possible, île retourner le mot fameux et de dire Tous les électeurs catholiques ne «sont pas des canailles parce que la grande majorité sont inconscients et ignorants, mais les intellectuels, les gens instruits, qui savent ou devraient savoir, ceux-là, tous sans exception, sont des gens malhonnêtes et de mauvaise foi. l/or":misnlion n tic l;i li'rèvc i»ci»cr:ilc. l.e correspondant montois de la Gazelle de Charleroi donne ces rensei gnements sur la façon dont on organi se la grève générale flans le Borinage II ne faut pas se le dissimuler, le mouvement de grève qui se dessine actuellement dans la région boraine est excessivement important et les ou vriers ont pris leurs dispositions pour pouvoir cesser le travail dès que le mot d'ordre sera donné. Dans les charbonnages comme dans les usines, les ouvriers ne permettent plus que des slocks soient réservés. Ils ne consentent travailler que'pour établir la production courante. Nulle part, les ouvriers ne travaillent plus davantage que leur journée ordinaire et ceux qui voudraient travailler sup- plémenlairement en seraient empêchés par leurs compagnons. C'est ce qui ex plique, en partie, la hausse des char bons qui se manifeste depuis quelque temps. Dans les syndicats, des fonds de ré serve pour la grève sont constitués dans les ménages, on fait des prodiges d'économies, les ouvriers ne s'oc- troyant que le strict nécessaire pour pouvoir réserver de l'argent pour la période de grève. La situation est symptomatique. Les ouvriers se sont enquis de savoir si, pendant leur chômage, l'étranger remplacera la production qu'ils ne fourniront plus. On nous a assuré que des syndicats d'autres pays ont fait sa voir que la grève éclaterait égale ment chez eux si des produits étran gers venaient remplacer la production nationale. I.a grève, telle qu'elle se prépare, peut avoir des conséquences très gra ves. Elle se prépare dans le plus grand calme et avec beaucoup de méthode. Partout on espère qu'il n'y aura pas d'émeute et tous les etfortss'emploient pour arriver ce résultat. On n'ignore pas que l'année et la gendarmerie viendront s'installer dans le Borinage dès le premier jour de la grève on sait aussi que les répres sions seraient terribles et qu'il faut absolument les éviter. C'est ce que l'on s'etforce obtenu ,cn piechaut partout le calme que l'on espère ne ja nais voir cesser. On n'entend, nulle part, une \oj.x s'élever contre la proposition de grève générale les dirigeants qui avaient essayé d'en montrer les conséquences et les dangers n'ont pas été écoutés et ont dû se rallier la voix du peuple. Leur mission consistera éviter les troubles et ils ne se dissimulent pas que leur tâche sera lourde, délicate et pleine de responsabilités. Les ouvriers du Borinage veulent, pour la plupart, que la grève soit décla rée dès le jour du dépôt de la proposi tion de revision constitutionnelle. Des divergences d'opinions se manifestent bien sur l'époque exacte oïi l'on devra cesser le travail, mais rien que sur ce point. Toute la population et les femmes les premières se déclare partisan de la grève. On la veut complète, mais on la veut aussi pacifique pour qu'elle produise ses effets. La situation qui se prépare dans le Borinage est très grave et l'avenir n'est pas envisagé sans inquiétude. i. j& i rol<'i»<*oiis les nisenu Que de fois nous avons, dans les colonnes de ce journal, défendu la cause des oiseaux contre les barbares attentats de quelques chasseurs et tendeurs sans pitié et sans scrupules attentats stupides autant que cruels, sur lesquels, l'époque des tende- ries, nous avons vainement appelé l'attention de la police et du parquet! C'est qu'on ne capture et_ qu'on ne tue pas seulement les oiseaux de passage, mais encore, et en même temps, tous les insectivores demeu rant dans le pays Aussi est-ce avec un grand plaisir que nous avons lu, dans le Temps un convaincant plaidoyer de M. Ed mond Perrier en faveur des hôtes ailés de nos jardins, champs et bois, dont ils sont les grands protecteurs, aux bourreaux desquels se sont mal heureusement jointes la mode et les femmes Nous ne voulons résister l'envie de reproduire au moins une partie de ce plaidoyer. Voici La fécondité des insectes qui se nourrissent de plantes est telle que la totalité des végétaux du Globe serait rapidement détruite si rien ne venait en limiter les elfets. Ce serait la mort des insectes, mais aussi la mort de tout ce qui vit sur la Terre, puisque seuls les végétaux sont capables, avec la collaboration du soleil, de préparer, l'aide de l'eau et de l'azote qui vien nent du sol, de l'acide carbonique qui vient de l'air, les aliments des ani maux. Heureusement et c'est bien là une harmonie de la nature les insectes végétariens, si dangereux pour la persistance de la vie sur le globe, sont maintenus en nombre rai sonnable de mille façons. Ils peuvent être, tout comme nous, attaqués par des microbes qui malheu reusement n'épargnent pas le ver soie. Certaines chenilles sont envahies par de véritables champignons qui se dressent sur elles de la plus étrange façon au moment de fructifier, des légions diverses de mouches quatre ailes viennent pondre leurs œufs dans le corps même de nombreuses larves. Les lar .esd'un des plus grandscoléop- tères de notre pays, le capricorne héros, vivent dans l'épaisseur même des chênes dont elles rongent le bois une de ces mouches, remarquable par sa taille et son agilité, 1' ephialtes manifestator trouve moyen de glis ser jusqu'à elles, travers le bois, la longue tarière dont elle est pourvue, de percer leur peau et de pondre dans leurs tissus mêmes. D'innombrables chenilles sont ainsi détruites par ces mouches de toutes tailles et de toutes formes qui pondent dans leur corps ou les paralysent et les enterrent pour servir d'aliments leurs larves après leur éclosion. Les grenouilles, les cra pauds, les rainettes, les salamandres, les lézards dévorent de leur côté une quantité prodigieuse d'insectes mais les grands ennemis de ces terribles ravageurs sont les oiseaux. Presque tous les font entrer pour une part dans leur régime alimentaire ou s'en nour rissent exclusivement Ceux-là mêmes dont nous redoutons les déprédations, comme les oiseaux granivores, les pies, les corbeaux et les geais, ne font que prélever une dime sur les récoltes qu'ils sauvent. On réussit, au siècle dernier, détruire les moineaux en Angleterre, comme on y a détruit les loups; il fallut,quelques années après, les réintroduire eu hâte tant les insec tes s'étaient montrés indiscrets. Mal heureusement, les oiseaux ont en ce moment d'implacables ennemis ce sont les femmes. Le fol engouement qu'elles ont pris pour les plumes a amené une destruction des volatiles même les plus vulgaires qui dépasse tout ce qu'on peut imaginer, et cela sur le Globe entier. On me citait ces jours-ci une maison de Paris qui, elle seule, dans le courant du mois de Juin dernier, a vendu pour 846,000 francs de plumes, près d'un million en un seul mois. Les aigrettes, les oiseaux de paradis, les lophophores, les cou cous dorés d'Afrique, les merles bron zés. les martins-pêcheurs, les coqs de roche ont été les principales victimes mais la classe entière des oiseaux a été mise contribution. L'effet de cette destruction sans merci se fait déjà net tement sentir. Toute femme qui arbore des plumes sur son chapeau lâche sur nos récolles des milliers d'insectes, contribue faire renchérir la vie que l'on trouve déjà si coûteuse et créer la misère. Les oiseaux les plus féconds ne pondent guère que cinq ou six œufs les insectes en pondent des milliers et sont infiniment plus nom breux ce compte la lutte est par trop inégale et, si l'on n'y met ordre promptement, la diminution du nom bre des oiseaux entraînera fatalement avant peu d'irréparables désastres agricoles. Les oiseaux d'ailleurs ne détruisent pas seulement les insectes les pies, les corbeaux, les chouettes surtout, sont d'implacables ennemis de ces mulots, qui, chaque fois que la saison leur est favorable, envahissent la Beauce et font le désespoir des fer miers. Inconsidérément, on a suppri mé presque tous les arbres de la vaste et fertile plaine la loi de séparation des Eglises et de l'Etat aura pour con séquence prochaine la disparition des clochers, dernier abri des oiseaux de nuit, sottement cloués déjà aux portes des granges, et les mulots apparaîtront un jour la façon d'une plaie d'Egyp te, en tel nombre qu'il faudra leur céder la place. Tout se tient sur notre terre tout y demeure en équilibre tant (|ue nous n'intervenons pas, avec notre puissance de destruction aujour d'hui démesurée, pour troubler l'har monie universelle. C'est pour nous une question de salut que de chercher connaître les conditions de cette har monie et de nous astreindre les res pecter. Il y a une morale naturelle qui se venge quand on enfreint ses lois. Los cléricaux <-i le S. |J. Le Courrier de Bruxelles repousse dédaigneusement les propositions de M. Pierre Nothomb en faveur du snl- frage universel Faut-il attacher de l'importance l'opinion que peut émettre l'un ou l'autre catholique en faveur du suffra ge universel Nous ne le pensons pas. Ce sont là des actes isolés, irréfléchis selon nous, et contraires l'opinion de l'immense majorité du parti catho lique. Acte irréfléchi. Nous sortons, n'est- il pas vrai, d'une épreuve solennelle, d'une manifestation indiscutable de la volonté nationale, et sur quelle ques tion Sur celle-là précisément, celle du suffrage universel. Nos adversaires l'avaient posée, les catholiques l'avaient retgmssée et le vote du 2 Juin a dé cidé. Singulier moment choisi pour pro poser d'abandonner un principe, lors qu'il vient de triompher Singulière manière de respecter la vulonté ex primée par le pays se ranger l'avis de l'adversaire On ne pourrait pas se moquer avec plus de désinvolture des principes qu'on a émis, des pro messes que l'on a faites pendant la lutte dans l'accord le plus parfait se moquer par conséquent des électeurs qui nous ont crus et suivis. Et pourquoi le nombre de nos élec teurs s'est-il accru? Précisément parce qu'ils ont redouté le programme so cialiste de suffrage universel auquel le libéralisme s'était rallié, ce que nous avions reproché, nous catholiques, aux libéraux comme une trahison de la défense sociale. jdh, Ah» flk, 4%*, Âh. jfk Ils en oui du loupet. Voici que les socialistes de l'arron dissement, qui ont tout fait pour es sayer de culbuter M. Nolf, soutiennent aujourd'hui que c'est grâce eux qu'il est élu I Pourquoi ne pas dire tout de suite qu'il y a eu erreur et que les 11400 voix recueillies par M. Nolf sont des voix socialistes, tandis que les 1,450 voix obtenues par les socialistes représentent la force des libéraux Gageons que ce sera pour le pro chain numéro. afÉL Dédié Monsieur H. Sobry, prési dent du Vlaamsch arrondissements- bond \locdcrtaal. A La Haye siègent en ce moment les membres du Congrès international pour l'Education morale. Le discours inaugural a été prononcé par M. Van Sandick. Cette harangue bilingue occupe deux colonnes des journaux d'outre-Moerdijck et elleaété dite presque entièrement en français, tandis que le passage en néerlandais ne prend que quelques lignes. Voici d'ailleurs titre de curiosité ce morceau Mesdames et Messieurs, il me semble que cela a été une bonne idée d'avoir accordé en un Congrès interna tional les mêmes droits notre langue qu'aux grandes langues modernes, et nous nous estimons heureux d'avoir obtenu ce droit. Mais servons-nous avec modestie de ce droit. Nous ne pouvons pas ou blier que nous ne serons pas compris par la plus grande partie des étrangers quand nous parlerons notre belle et chère moedertaal Par politesse pour nos invités, ser vons-nous donc si possible d'une lan gue étrangère, et alors de préférence du français, sur lequel, si nous avons appris des langues étrangères en clas se, nous avons bloqué le plus... Ici l'orateur continua son discours en langue française. les magasins de Charbons, Vins et Liqueurs de la Maison Jules BAILLEUL- HEUGHEBAERT seront transférés au premier Septembre de l'Esplanade n 3 la YPRES. «s? Décorations agricoles. La décoration agricole spéciale de Ie classe est décernée M. A. Dejae- gher, Poperinghe. La décoration agricole spéciale de 2e classe est décernée MM. J. Beune- ken, Zantvoorde J. Desmet, Oost- vleteren Th. Herreman, Y près E. Pannecoucque, Zantvoorde t.'. Rooryek, Oostvleteren Fr. Vande Putte, Confines N. Van Winseu, Yprès. La décoration agricole de Ie classe est décernée MM. L. Danneel, Oostvleteren K. Everaedt, Pa.- schendaele. La décoration agricole de 2' classe est décernée M. Ch.-L. Balduyek. S1 Jean M"" Nathalie Behaeghei. Vlamertinghe MM. H -L. Cleene- werck, Vlamertinghe G. De Puydi. Poperinghe; J.-B. Dervaux, Ypres J. Haeyaert, Vlamertinghe B. Schoonhaert, Vlamertinghe; K. Van- damme, Voormezeele. J0s J&afak. sÂs Y ilW

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 2