Association Libérale Grand Concert Journal de l'Alliance libérale cTYpres et de l'Arrondissement. le Lhoral NADAUD Mlle Eymaël iVille Blanquer M1 Raymond Durot V S. Dimanche, 27 Octobre 1912. 72° année. X° 43. L LÎNIOM FAIT LA FORCE PRIX DE L'A BON N K VI ENT pouk la ville Par an -4 francs p la province Par an -tir. p LÉïKANfîF.u Par an 6 fr OO ANNONGKS Annonces 15centimes lu ligne. Réclames 25 Annonces judiciaire» 1 fr. la ligne. de l'an oixlisscmchl <1 Yjn'cs Les listes électorales pro visoires, qui entreront en vigueur le 1r Mai 1913, viennent de paraître. Celles de la ville d'Ypres et de toutes les communes de l'arrondissement sont déposées dans les bureaux de l'Association Libérale. Ces bureaux sont établis au local des Anciens Pom piers, rue du Séminaire. Nous ne saurions trop en gager nos amis politiques s'y rendre sans retard, pour vérifier s'ils sont in scrits et si le nombre de suffrages supplémentaires auquel ils pensent avoir droit, leur est attribué. WW VILLE D'YPRES. organisé au profit de l'œuvre de la - GOUTTE DE LAIT - le Dimanche 2T Octobre 19CÎ, avec le concours de la Société Nationale DE ROUBAIX Lauréat du grand prix d'honneur de M. le Président de la République au Concours international de Paris (27 Mai 1912) SOO exécutants Directeur: M. Joseph DUYSBURG1I Président: M. Jean SELLE Interprétation des chœurs imposés et nu choix, couronnés Paris. (Cantatrice de Paris, Soprano drama tique. Pianiste, Lauréate du Conservatoire de Paris en 1912. Premier prix du Conservatoire National de Musique de Paris, Violon-solo des Concerts-Colonne et de l'orchestre de Alonte-Cario. Le programme détaillé du Concert sera vendu dans la salle au bénéfice de l'œuvre de la Goutte de Lait. Les membres du Gin irai Nadaud, vainqueurs du Concours de Paris, se ront leur arrivée Ypres, conduits en cortège, précédés de l'Harmonie Communale, L'Hôtel de Ville, où ils seront reçus officiellement par le Con seil communal. Mile Eymaël. 8 A Nocturne en mi bémol, Chopin. B Moïse, Paganini. variation sur une seule corde. Des cartes d'entrée pour le CO.V liHT .XAILVL'J», du Dimanche, 27 Octobre 1912, seront vendues au bôné- lice del'œuvrcde laGOUTTE DE LAIT, l'Hôtel de Ville (Salle de Milice), le Jeudi, 24 Octobre et jours suivants de 11 heures midi le Dimanche, 27 Octobre de 10 heures midi eL partir de deux heures l'entrée de la salle. PRIX DES PLACES l'rentières, 3 fr. Secondes, 2 jr. Troisièmes, I fr. Des places réservées peuvent être prises aux mêmes jours et heures moyennant un prix de location do l franc pour les premières et de 0,50 fr. pour les secondes. Entrée par l'Hôtel de Ville. Conseil communal D'YPRES. Scaace publique «lu Samedi 19 Octobre HH2. La séance publique est ouverte 5 h. 20 m. Sont présents MM. Colaert, Bourg mestre-président Vandenboogaerde, Echevin Fiers, Vanderghote, D'ilu- vettere, Bouquet, Sobry, Iweins, Le- mahieu, Biebuyek, Begerem, Baus, Seys et Struye, conseillers ;N. Boudrv, fi", de secrétaire. Absent M. Fraeys, excusé. Le procès-verbal de la dernière séance est approuvé sans observation. D'autre part, nous avons reçu, la ô-aietiu 39 Décembre 1911une pétition signée par 88 pères de famille, dont les enfants fréquentent l'école de larue St Jean, protestant avec énergie contre la demande formulée par le Vlaam- sche Arrondissementsbond tous les pères de famille envoient leurs enfants cette école parce que l'enseignement s'y donne en français il n'est que juste disent les pétitionnaires, que l'on res pecte la volonté des pères de famille, d'autant plus que tous les frais de cet enseignement sont supportés par les parents. Toute mesure contraire, se rait une atteinte la liberté des pères de famille. Au surplus, dans une ville située quelques kilomètres de la France, l'en seignement doit être bilingue et on ne peut assez apprendre le français, non seulement dans les écoles payantes, mais aussi dans les écoles gratuites. La liberté des pères de famille doit être respectée il est souhaiter qu'un jour on décrétera l'enseignement bi lingue obligatoire dans tout le pays. La conclusion du rapport préconise le maintien du légime actuel. A une demande de M. Dovriendt, propos de cette obligation, lors de la discussion de la loi de 1895, M. Scliol- laert, alors ministre de l'instruction publique, répondit que les abus dont il aurait connaissance seraient punis. chose or, ici Ypres, deux pas de la France, l'enseignement du français est d'une impérieuse nécessité. Il est donc bien entendu que ce n'est pas par haine du llamand que nous voterons le maintien du statu-quo (M. le Bourgmestre, demandant M. Sobry s'il envoie ses enfants dans des écoles où le flamand est la langue véhi culaire, ce dernier répond négative- mont. (Hilarité). Le statu-quo est voté par 10 voix contre 4 (MM. Vanderghote, Sobry, S'-ys et Struye). M. Vanheule demande un droit de passage pour un terrain sis près du pavé au Posthoorn M. Vanheule payera annuellement une indemnité de 5 francs. Adopté. Par suite d'une vente de terrain l'Etat, pour l'agrandissement de l'ate lier du chemin de fer, la ville a touché 3,843-13 fr. Avec les intérêts et 125 fr. provenant du rachat d'une rente, mai son Geldhof, rue du Marais, cette som me permettra d'acheter un titre de rente 3%, d'une valeur nominale de 5.000 fr., au cours actuel de 70 Avis favorable. 4. Finances compte communal de 19 Pl. Nous avons publié dans un précédent numéro la récapitulation générale du compte communal. Adopté. 1/. Baus demande l'achèvement du trottoir en face de la caserne d'infan terie. La séance publique est levée 0 1/2 heures. i'arai#*ani te iÂittttmc/ir Vires acqiïrit eu.ido. On s'abonne au bureau du 'ournal. hue uk Uixmude, 33, Yprea. Les annonces, les faits divers et les réclames sont reçus iui l'air xidisse u m d'Y,ire- et .leux Flandres au bureau du Progrès. Pour la publicité en dehors des deux Flandres, s'adresser exclusivement au Comptoir de Publicité JACQ0S8 THI3ESAR'), H. Bou'evard Anspach, Bruxelles, téléphone 5430. de GALA 3 heures de l'après-midi, AUX HALLES Salle Pauwels PROGRAMME. 1 Transcription de V Opéra Le Cid. Massenet. L'Harmonie Communale. 2 La Chanson des Vagues. Riga. chœur couronné au concours de Paris. Le choral Nadaud. 3 Méphisto- Walser Liszt. M"1' Rachel Blanquer. 4 Grand air de Lohengrin R. Wagner. M11" Eymaël 5 A. Aria S. S. Bach. B. Septuor de Lucie de Lammermoor, pour violon seul Paganini. M. Raymond Durot 6 Trio de JérusalemVerdi. M. Dutrieu, ténor. M. Eggermont, baryton. 7 Le Chant du Fer, chœur, Xavier Leroux. Le Choral Nadaud. M. Raymond Durot 9 Grand air d.'Obéron Weber. M" Eymaël. 10 Aux Aviateurs. Saint-SaEns. chœur couronné au concours de Paris. Le Choral Nadaud. Instruction primaire question de l'emploi des langues l'école communale de la rue S' Jean. M. le Président. Le 15 Décembre 1911, nous avons reçu une lettre du Vlaamsehen Arrondissementsbond signée par MM. Sobry et Dr Devloo, de mandant, l'occasion de l'instauration d'une nouvelle classe l'école de la rue St Jean, que l'enseignement y soit donné en flamand. Ces messieurs in voquaient dans leur lettre que la loi de 1884 oblige les communes donner l'enseignement en flamand en pays flamand. M. le Bourgmestre donne lecture d'un rapport du Collège échevinal sur cette question le Collège estime que l'on doit toujours respecter la volonté des pères de famille, qui sont unani mes demander le maintien du statu- quo. Dans l'enseignement privé, la langue véhiculaire est également le français, et on ne demande pas d'im poser le flamand. M. Sobry, en llamand. Dans quelle langue l'enseignement doit-il être don né La loi est formelle cet égard Eu llamand dans la partie flamande, en français en Wallonie et en allemand dans la partie allemande du pays. La loi de 1884 et plus tard celle de 1895 prescrivent l'emploi du llamand comme langue véhiculaire dans les établisse ments d'instruction en Flandre. En I 1897, le Conseil communal d'Ypres a approuvé cette loi ce qui n'a pas em- i péché qu'à l'école de la rue St Jean, l'enseignement se donne toujours en français. M. Begerem demande M. Sobry de vouloir lire l'article de la loi, rendant le flamand obligatoire comme langue véhiculaire, en pays flamand. MSobry donne lecture de cet article et ajoute que l'enseignement d'une se conde langue est permis, mais que le llamand doit servir de base l'ensei gnement. Or, l'école de la rue St Jean tous les cours se donnent en français. Nous demandons que cet abus cesse. Colaert. M. Sobry se trompe lorsqu'il croit que nous sommes obli gés de suivre les prescriptions de la loi de 1884 ou de 1895. Ces lois ont Irait l'enseignement moyen, dans lequel nous n'avons rien voir quant l'en seignement primaire, seules les admi nistrations communales s'en occupent et c'est pour ce motif quenous voulons, ou, pour mieux dire, que nous donnons suite au vœu exprimé par les pères de famille. Si ceux-ci demandaient que le llamand devienne la langue véhiculaire, nous nous inclinerions devant ce désir. .1/. Begerem. La citation faite par M. Sobry n'est pas tout fait exacte. Lt loi dit que les éléments de la lan gue llamande, française ou allemande seront enseignés, selon les besoins de la nécessité C'est donc toute autre M. D'Iluvettere partage l'avis de M. Colaert. On ne saurait assez enseigner le français cela ne veut pas dire que nous avons de l'antipathie pour le flamand nous respectons et aimons la langue flamande, mais nous estimons qu'il convient d'enseigner dans les écoles le plus de français possible. 11Cotaert. Nous devons tous avoir cœur de respecter la libertédes pères de famille, en toutes occasions. 2. Propriétés communales octroi d'un droit de passage. 3. Finances remploi de capitaux. Sobry donne lecture de son rap port, en llamand. M. D'Iluvettere demande qu'on pro fite du beau temps pour réfectionner quelques routes. M. le Président demande l'urgence sur l'approbation du bail emphytéo tique du Cloître St Martin. L'urgence est admise et le bail approuvé l'una nimité moins les abstentions de MM. D'Iluvettere et Begerem. M. Vandenbogaerde. Une vingtaine de pécheurs ont demandé que la ville mette en adjudication le droit de pêche dans les fossés des remparts. Toutefois on pourrait continuer pécher la ligne. MD'Iluvettere. Qu'on nous pré sente un cahier des charges. Nous l'examinerons dans une prochaine séance. MStruye signale encore ie mauvais état du trottoir près de la gare de Zil- lebeke.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 1