Chronique de la ville.
Tout arrive.
A L ETRANGER.
nent bref délai la question militaire
dans le sens d'une réforme assurant,
d'une façon définitive et digne de la
nation belge, la défense nationale.
La Gauche a réélu son bureau en
créant toutefois une place de vice-pré
sident pour M. Van Marcke.
M. Paul Janson sera désormais seul
président du groupe parlementaire li-.
béral. La Gauche a désigné M. Féli
cien Cattier pour son candidat au Con
seil colonial.
",Q 0 0 <5F""^<3F
A la Chambre.
La Chambre a repris la discussion
du projet sur les sociétés commercia
les l'article 47
C'est cet article que MM. Iioyei- et
Brunei avaient déposé comme amen
dement nue disposition ainsi conçu
Les mandataires (des sociétés com
merciales) ne peuvent faire partie de
la Chambre des représentants ni du
Sénat.
Le Président a opposé celte propo
sition la question préalable, puisqu'el
le regardait un article précédent. La
Chambre ne doit plus retomber dans
la confection vicieuse des lois, a-t-il
dit.
Après un débat développé auquel
ont pris part MM. Jouret, Goblet, Des-
trée, Ihjmans, etc., la Chambre par 84
voix eontie 45 et "2 absentions a adop
té la question préalable.
La discussion a continué ensuite,
très calme, et le texte delacommission
n'a été que légèrement amendé, avec
l'assentiment du gouvernement.
Le Sénat a reçu communication du
décès de M. Cools, sénateur provincial
d'Anvers la mémoire duquel il a été
rendu hommage. Puis il a validé les
pouvoirs de M. Lambiotte sénateur de
Bruxelles. Après quoi on a abordé la
discussion de la déclaration de M. de
Broqueville.
A signaler un discours de ilVan de
Walle. L'orateur a constaté que deux
questions dominent la situation la
réorganisation de l'armée, la réforme
électorale.
Seul, a-t-il dit, le service général
nous donnera l'armée qui nous permet
tra de défendre efficacement notre neu-
tralité. Mais le service général devrait
avoir pour fondement l'égalité politi
que des citoyens dans le suffrage uni
versel.
Le gouvernement, a conclu M. Van-
de Walle-, devrait tenir honneur de
faire œuvre complète assurer la paix
l'intérieur du pays, défendre le pays
contre l'invasion étrangère.
Un autre discours important a été
celui de if. Sam Wiener.
Je souhaite, a-t-il dit, que, dans un
esprit de conciliation et de modération,
le gouvernement accepte la discussion
de la demande de revision constitu
tionnelle. Qu'on n'invoque pas la me
nace de grève générale Lés libéraux
n'en ont jamais été partisans mais
nous nous souvenons des paroles que
prononçait en Juillet dernier M. Helle-
putte. 11 se disait prêt causer. Eh
bien, alors
La revision de la Constitution en
1893 s'est faite sous la pression d'évé
nements extérieurs. On a trouvé une
formule insuffisante, instable, transi
toire.
Le temps est venu de faire œuvre
définitive.
Brasserie L'YPROISE
rue (le la (touche. "iH.
Remise domicile
par 12 et 24 bouteilles.
La question militaire
devant la droite.
Les droites parlementaires se sont
réunies Jeudi matin pour s'occuper de
la question militaire.
M. de Broqueville a fait tout d'abord
quelques communications concernant
la politique internationale. Puis il a
abordé l'exposé de son projet de loi
militaire.
Il a déclaré que la loi actuelle avait
produit tous les résultats escomptés,
mais que des nécessités nouvelles
avaient surgi. Le gouvernement estime
que suivant la parole de M. Beernaert
la Belgique doit posséder une armée
assez forte pour qu'elle ne doive jamais
se battre. Le projet qui sera soumis
la Chambre aura pour conséquence
d'assurer la défense complète des po
sitions fortifiées par une armée de lre
ligne de 150,(XX) hommes, avec des
réserves d'alimentation et l'appoint
d'une territoriale.
En ce qui concerne la durée du
temps de service, l'enquête laquelle
s'est livré le gouvernement a démon
tré qu'il est impossible d'admettre une
réduction, sans compromettre l'in
struction militaire.
Après cet exposé, le ministre de
l'Intérieur a indiqué dans ses grandes
lignes le projet de revision de la loi de
milice établie en vue de former une
armée de 330,000 hommes par 13 con
tingents annuels. Il a énuméré les rè
gles d'exemption qui seront appliquées
en vue d'assurer la réduction ou chif
fre des inscrits, résultant du principe
du service général qui donnerait un
effectif trop élevé.
Il a indiqué quelles sont d'après lui
les garanties que la loi contient cet
égard et qui tendent la mettre au-
dessus de toute suspicion.
Le ministre de l'Intérieur a indiqué
encore les dispositions qui permet
tront d'admettre au volontariat d'un
an les miliciens justifiant de conditions
déterminées d'aptitudes et qui permet
tront d'autre part d'accorder aux mili
ciens ayant justifié d'une instruction
militaire suffisante le renvoi dans leurs
foyers après un an de présence sous
les drapeaux.
Le gouvernement estime qu'il serait
désirable que la réforme put être ap
pliqué au contingent de 1913.
La loi ne contient aucune disposition
de nature modifier le régime des
compagnies universitaires.
Le communiqué ne dit rien des dis
cussions qui ont été soulevées au sein
de la droite.
Il a été convenu que le projet aurait
été déposé la Chambre au cours de
la séance de l'après-midi, et qu'il sera
distribué aux députés Samedi.
J© E* (sk^.d©lâk_.
Le choix d une carrière.
La réussite dans une profession
donnée dépend de bien des facteurs.
Quelle que soit la carrière envisagée,
il faut, pour y tenir un rang honora
ble, des qualités de santé de vigueur
physique, d'intelligence, de savoir-
faire,des connaissances spéciales, etc.,
des degrés très divers.
Pour bien choisir la voie dans la
quelle il convient de lancer son en
fant, il faudra être éclairé sur ses apti
tudes particulières et connaître les
exigences, les avantages et les incon
vénients de toutes tes professions sa
portée. Evidemment c'est là une im
possibilité il n'existe personne qui
puisse se croire capable de réunir
l'ensemble de tous ces éléments.
Alors, dans le choix d'une profes
sion, il va toujours une grande part
une trop grande part livrée au
hasard.
Mais, si l'éviter absolument n'est pas
du domaine de la réalité, il est cepen
dant possible de la réduire en ayant
recours en temps utile, c'est-à-dire
en s'y prenant quelques mois l'a
vancel'organisme nouveau établi
par la Société Belge de Pédotechnie
lUffice d'orientation professionnelle
installé rue des Visitandines, 26,
Bruxelles.
On y examine les jeunes gens, on s'y
occupe de découvrir chez eux les ap
titudes déjà appréciables on y ren
seigne sur les conditions dans lesquel
les doivent s'exercer les professions
locales.
Il y a là un ensemble de moyens
d'information que le public aurait tort
de négliger.
L'armistice est conclu.
L'armistice est donc conclu. D'après
les renseignementsque nous possédons
jusqu'ici, il semble toutefois qu'il s'agit
simplement d'un armistice militaire
stipulant une suspension des hostilités
pour une durée de quinze jours envi
ron, afin de permettre aux plénipoten
tiaires de discuter les bases d'un traité
de paix. Et cette décision fort sage
confirme la fois les difficultés qu'ils
éprouvent s'entendre et le désir qu'ils
ont d'arriver une solution.
Aussi bien, ils se sont résignés adop
ter la méthode la plus rationnelle et la
plus ingénieuse. Ils ont résolu de pro
céder par étapes et de diviser le pro
blème Ils ont renoncé imposer
l'armistice des conditions qui en ren
daient la conclusion impossible, telle
que la reddition d'Andrinople.
Or, l'essentiel, c'était, avant tout, de
gagner du temps, de s'accorder un dé
lai suffisant pour examiner les multi
ples combinaisons susceptibles d'être
acceptées par les deux parties l'es
sentiel aussi c'était de transporter les
négociations sur un terrain exclusive
ment diplomatique, dans une atmos
phère plus sereine que celle qui règne
lorsqu'on attend d'un instant l'autre
la reprise des combats.
Il est bien évident, d'autre part, que
certaines questions qui paraissent in
solubles quand on les discute isolé
ment, deviennent plus simples dès que
l'on élargit le champ des pourparlers
et par conséquent des transactions
possibles.
Il faut supposer donc que les pléni
potentiaires, avec l'assentiment de
leurs gouvernements, ont jugé qu'il
convenait de négocier l'ensemble du
traité de paix dans l'espoir, grâce ce
procédé, d'aplanir les obstacles aux
quels ils se sont jusqu'ici obstinément
heurtés par suite de la divergence pro
fonde de leurs points de vue.
Il serait sans doute, prématuré d'en
conclure avec certitude que l'accord
se fera. Un ne peut s'imaginer,en effet,
que les Bulgares renonceront Andri-
nople, qui était la veille de capituler,
et l'on se demande si les Turcs feront
le sacrifice d'abandonner volontaire
ment la seconde ville de leur Empire.
Il semble, néanmoins, improbable
que la guerre reprenne, maintenant
qu'elle est interrompue. Elle a accom
pli de trop terribles ravages dans les
deux armées pour que les deux nations
épuisées par un effort surhumainaient
le moindre désir de recommencer la
lutte.
La Grèce ne signe pas
Le protocole relatif la suspension
des hostilités a été signé mardi soii
au cours d'une nouvelle entrevue des
plénipotentiaires turcscLbulgarésà Ba-
chekeuï mais il se trouve que l'armis
tice n'est ainsi conclu qu'avec la Bul
garie, la Serbie et le Monténégro, la
Grèce n'ayant pasconsenti encore ap
poser sa signature au bas du protoco
le. Cette abstention de la Grèce crée
une situation de fait extraordinaire
les hostilités sont suspendues entre la
Bulgarie, la Serbie, le Monténégro
et la Turquie, mais elles continuent
entre la Grèce etlaTurquie. A Athènes,
on ne veut pas entendre parler d'une
fausse solution, qui laisserait subsister
toutes les causes de constants tiraille
ments avec une- Turquie constituant
encore une force en Europe.
Pour soutenir l'effort bulgare Tcha-
taldjaon y fait l'offre de renvoi de trois
divisions de l'armée grecque et de l'ap
pui de la Hotte pourforcer les lignes de
Tchalaldja et ouvrir la roule de Gon-
stantinople.
Les dépèches s'accordent reconnaî
tre que la situation des assiégés n'est
plus tenable ni Andrinopleni àScuta-
îi... L'armistice survient doncàpropos
pour sauver miraculeusement ces pla
ces fortes que l'on considérait comme
perdues.
1° Les armées belligérantes restent
sur leurs positions 2' Les forteresses
assiégiées ne seront pas ravitaillées
3° Le ravitaillement de l'armée bulgare
se fera par la mer Noire et Andrinople,
et commencera, dix jours après la con
clusion de l'armistice 4° Les négocia
tions de paix commenceront le 13 dé
cembre Londres.
La Grèce s'est réservé un délai de
24 heures, pour adhérer au protocole.
En cas de non adhésion, le Gouver
neraient grec participera, quand même
aux négociations de paix.
'*3 *Q 00.
Lorsque, de temps autre, nous
nous donnions la peine de reprocher
certain rédacteur diJournal d'Y-
pres, la mauvaise foi de sa fielleuse
polémique, qui se serait attendu ce
que, un jour, on lui reprocherait,
dans le même journal, sa façon de
raisonner mots couverts, sous-
entendus et insinuations équivo
ques
Décidément, tout arrive.
J©QV .:0 00 ÔV
Km-on- h-
Les plaintes affluent de toutes paris
au sujet de la mauvaise qualité du gaz.
Nos édiles ne prendront-ils donc au
cune mesure pour mettre un frein ce
scandale qui n'a que trop duré Ou
n'ont-ils aucune action sur la société
gazière
Que M. Golaert, le grand ami de M.
De Brouwer, fasse procéder des
analyses, comme il l'avait promis dans
le temps, il nous en dira des nouvelles.
Gageons que notre Maieur n'en fera
rien Ges Messieurs de Bruges conti
nueront traiter les Yprois comme ils
l'entendent
Quant M. l'échevin Fraeys, il s'en
bat l'œil Ghez lui, le gaz de la Gotisine
est mis au rancart, vive l'électricité
Voilà sept ans que nous sommes liés
M. De Brouwer Nous n'avons eu
que des déboires et des plaintes pen
dant cette période Que sera-ce, grand
Dieu, pour le restant de la durée du
contrat si nos édiles laissent la société
gazière agir sa guise
Notre concitoyen, M. Valcke, n'était
plus la hauteur de la situation
Le groupe Yprois n'inspirait aucune
confiance 1
11 fallait, coûte que coûte, l'éminent
chimiste brugeois, le nec plus ultra
des gaziers, pour rouler les Yprois de
cette façon
Du courage, contribuables, vous en
avez encore pour 23 ans de ce joli régi
me là
Si le cahier des charges ne donne
pas la ville et ce serait une incurie
île plusles moyens de nous proté
ger d'une façon suffisante, pourquoi ne
pas provoquer la constitution d'une
société intercommunale Un a tant fait
état de cette menace quand il s'est agi
d'écarterM. Valckeet le Groupe Yprois.
Pourquoi ne la met-on pas exécution
aujourd'hui, si réellement on a encore,
l'Hôtel de ville, le souci des intérêts
des contribuables.
Il ne serait pas difficile d'obtenir dé
la législature l'autorisation voulue: M.
Golaert doit avoir assez d'influence
pour cela.
Le Concerl
<ics Anciens Pompiers.
Les concerts chez les Anciens Pom
piers se succèdent et deviennent de
plus en plus attrayants c'est ce ipie
nous avons pu juger, Dimanche der
nier.
Une foule nombreuse s'est donnée
rendez-vous la Salle de la rue du
Séminaire oû elle a entendu quatre
jolis morceaux exécutés par l'Harmo
nie de la Société. Il est supertlu d'in
sister sur l'exécution parfaite de ces
morceaux. Signalons cependant hors
de pair, la fantaisie De lustige Boer
de Léo Fall, que nos vaillants musi
ciens ont enlevé avec brio et entrain
sous l'habile direction du sympathi
que chef, M. Henri Moerman.
La deuxième partie du programme
fut consacrée exclusivement l'audi-
JÊb*. jds?*. jÊk. jd X ïfc. jdh.
Réu nion
de la Gauche libérale.
Séance du Mercredi 4 Décembre i9P2.
M. Hymans a voté pour parce qu'il
est inadmissible que l'on songe inter
dire l'entrée du Parlement tout re
présentant quelconque de l'industrie
qui est l'un des principaux intérêts du
pays.
MM 3SRSPFSP??
Au Sénat.
Séance du Mercredi 4 Décembre.
Bière spéciale et bière bock en bouteilles.
P. - S. Voici les conditions du pro
tocole
jéÊ îfa, j*È, i .dÊMh,