Chronique de la ville. pas encore sonné, mais elle viendra plus tard. Ah ah gauche.) La proposition de M. Van Reeth est rejetée par 70 voix contre 59 et 2 abstentions. M. Colaert a voté contre et MM. Nolf et Van Merris pour. Amendement Lamborelle. Art. 17. Le taux et la taxe d'ouver ture des débits en détail de boissons spiritueuses ou fermentées est réglé ainsi qu'il suit 300 (rancs dans les hameaux, com munes ou agglomérations de moins de 5,000 habitants 400 francs dans les hameaux, com munes ou agglomérations de 5,000 15,000 habitants 500 francs dans les hameaux, com munes ouaggloinérationsayant plus de 15,000 jusqu'à 30,000 habitants 750 francs dans les hameaux, com munes ou agglomérat ions ayant plus de 30,000 jusqu'à 00,000 habitants 1,000 francs dans les hameaux, communes ou agglomérations de plus de 00,000 habitants. Un arrêté royal déterminera quel les communes ou parties decommunes constituent, en ce qui regarde l'appli cation du présent article, une agglomé ration. La population considérer est celle constatée par le dernier recensement décennal publié avant l'année de l'exi gibilité. La base est fixée uniformément 500 francs pour les débits ambulants. Al. le président. MM. Lainborrelle, Buy], R..CIaes«et Masson proposent de dire l'article 17 L'établissement de la taxe d'ouver ture des débits en détail des boissons spiritueuses on fermentées se règle ainsi qu'il suit 200 francs pour les débits ayant une valeur loeative ne dépassant pas 400 francs 300 fr. id. de 401 700fr. 500 fr. id. de 701 1,000 fr. 750 fr. id. de 1,001 2,000 fr. 1,000 fr. id. dépassant 2,000fr. La valeur loeative est celle servant de base la contribution personnelle. M. Bertrand propose de dire Le taux de la taxe d'ouverture des débits de détail de boissons spiritu euses ou fermentées est égale au triple du revenu cadastral afférent aux lo caux affectés au débit. Si les locaux alfectés au débit ne forment pas une parcelle cadastrale distincte, leur revenu cadastral sera déterminé comme en matière de con tribution foncière. M. Buisset propose la suppression du mot agglomération et de dire X francs dans les hameaux ou com munes de moins de... Il propose également de supprimer l'alinéa 7, qui prévoit l'intervention d'un arrêté loyal. Subsidiairement, M. Buisset propose de dire un arrêté royal... uneagglo- mération sans que la taxe puisse dé liasser le chiffre atteint par le classe- mentde la communela plus populeuse de ladite agglomération. L'amendement de MM. Lamborelle et consorts est rejeté, par assis et levé, droite contre gauche. L'amendement de M. Bertrand et ce lui de M. Buisset sont également reje tés par assis et levé. Vote sur la taxe d'ouverture. L'article 17, tel qu'il est proposé par la commission, est adopté par 73 voix- contre 48 et 3 abstentions. MM. Co- laert et Van Merris votent oui, M. Nolf vote non. Amendement Nolf. Art. 19. I.a taxe est due par tout nouveau débitant. t Sont considérés comme nouveaux débitants 1*Celui qui ouvre un nouveau dé bit ou reprend un débit existant 2* Celin qui remet en exploitation un débit qui a été fermé. Exception est faite dans le cas où le débit, fermé pour une cause de force majeure, est remis en exploitation par la même personne dans les six mois «3° Celui qui transporte son débit d'une commune dans une autre non limitrophe ou ne faisant pas partie de la même agglomération. La taxe est due par tout nouveau débit. La petite brasserie agricole ne peut avoir des gérants comme le grand bras seur et vous allez traquer les petites industries campagnardes si intéres santes. Dans les villages, le eabaretier est un peu vagabond qu'on me permette le mot il est nomade et, dès lors, le brasseur sera obligé de payer la taxe plusieurs fois ce seront les produits vendus qui en souffriront. Ainsi vous aurez desservi les intérêts les plus im putables. (Très bien gauche.) L'amendement est rejeté par assis et levé et l'article est adopté, droite contre gauche M. Coetliais seul vote avec la gauche. Vote sur l'ensemble comportant abolition du droit de licence. L'ensemble du projet de loi est adop té par 93 voix et 20 abstentions. MM. Colaert et Nolf ont voté pour. M. Van Merris s'est éclipsé. Croissant décroissant Les journaux ont relevé l'erreur des Turcs pointant, vers la droite, les cor nes de leur Croissant. C'est vers la gauche, ont-ils dit, qu'il fallait les diriger. Cela doit être vrai, vu que le man- netje uit de maaiie, qui doit le savoir mieux que tout autre, l'affirme son tour dans le Journal. Quoi qu'il en soit, nous faisons, nous aussi, des vœux pour que, cette fois, le bicorne disparaisse jamais du sol européen. Ses cruelles pointes n'ont que trop torturé les peuples chrétiens des Balkans. Il faut espérer que, cette fois, on en finira avec ces odieux per sécuteurs, et que les grandes puissan ces ne disputeront pas, aux dits peu ples, le fruit de tant de victoires^i hé roïquement et si chèrement emportées. Rien qu'à la lecture de notre articu le! portant pour titre L'amour du panache nos maîtres ont été telle ment effarouchés que le Journal d'Y- pres essaie, par la plume de son rédac teur des grands jours, dans une élueu- bration d'une colonne, de justifier la conduite de notre édilité. Ce n'est pas l'amour du panache, ni l'oubli des convenances, clame M. le Maieur, eu haussant les épaules avec un sentiment de piété, (1) (sic) qui ont amené l'autorité communale ne pas contremander le Te Deum, c'est le re tard mis annoncer la triste nouvelle, attendu que le bourgmestre n'a eu connaissance du décès de S. A. R. la Comtesse de Flandre qu'à I heure et demie de l'après-midi. Nous ajoutons foi aux dires de l'or gane de l'Hôtel de Ville et nous décla rons (pie nous avons été induit en erreur. Mais il nous sera permis de deman der comment il se fait que la ville d'Ypres ait été oubliée alors (pie Bru ges et d'autres localités de la province aient reçu, dès 9 heures du matin, les télégrammes du département de l'In térieur contreinandant le Te Deum Il est vrai qu'Ypres est si loin et qu'à Bruxelles on en fait si peu de cas 1 Il ne nous déplaît pas d'annoncer nos lecteurs (pie, cette fois, ce n'est pas l'autour du panache, ni l'oubli des convenances qui ont guidé nos maîtres dans cette circonstance. C'est entendu, c'est la réception tardive de la Iriste nouvelle qu'il faut attribuer la présence de l'autorité communale au Te Deum. Un échevin de la ville fait apporter des bougies pour éclairer un café. Samedi dernier, quelques consom mateurs attablés dans un café de la rue de Thourout devisaient gaiment de mille et une choses, passant la soirée dans l'atmosphère de cordialité cou- tuniière leurs réunions, lorsque le gaz vint baisser aussi fortement que la rente belge. Monsieur l'échevin V. d. B. qui se trouvait là pour goûter aux charmes d'une délicieuse bière blonde fit aussitôt apporter des bou gies en déplorant comme les autres et plus (pie les autres cet éclairage de fortune ou plutôt d'infortune. Et tan dis qu'on playait le luminaire nouveau les spectateurs saluaient l'incident de la soirée en chantant comme le chœur dans la tragédie antique. Mais au lieu de clamer un hymne de guerre, un chant d'amour ou quelque complainte désolée, le public fredonnait tout bon nement Le Gaz de la Cousine. Sic transit gloria mundi. On se fait des gorges chaudes, en villea au sujet du pitoyable efïondre- ment de la gloire de l'illustre M. De Brouwer, proclamé le plus fort gazier de l'Europe par sou copain M. Colaert Tandis que M. le Bourgmestre et son Moniteur officiel gardent un silen ce compatissant sur les tribulations gazières de celui qu'ils ont prétendu, rencontre des intérêts de la ville, élever sur le pavois, voici que d'une part le premier Echevin, l'aristocrati que Mr F. de V., se désabonne du Gaz de la Cousine et adopte l'électricité le second Echevin, le démocratique Mr V. d. B., emmène au café une paire de bougies pour suppléer l'insuffi sance du Gaz Brugeois Seul du Collège Echevinal, M. Co laert reste dévoué au Gaz qui lit sa gloire. La fêle de ht S,e"Bat be aux Anciens Pompiers. Nous avons eu, Dimanche dernier, une belle et intime réunion la Société des Anciens Pompiers, qui fêtait la S'* Barbe, sa patronne. Vers 11 heures du matin, l'harmonie organisait un cortège, et après s'être rendue chez le sympathique comman dant, M. Brunfaut, pour y prendre le drapeau, elle parcourut les principales rues de la ville aux sons d'entraînants pas-redoublés, escortée d'une foule considérable témoignant sa vive sym pathie la société libérale qui devient de plus en plus prospère. A 1 heure 1/2, les musiciens et les Anciens Pompiers se réunirent au local de la rue du Séminaire, où un plantu reux banquet leur fut servi. Le menu était bien composé eteonlié aux soins du limonadier de la société. La table d 'honneur était présidée par M. le commandant Brunfaut, ayant sescôtés, M. Nolf, notre sympathique député libéral, M. Maleveys qui ne manque jamais aucune occasion de témoigner son attachement l'Harmo nie des Anciens Pompiers ainsi (pie des membres du comité. Au dessert, M. Brunfaut proposa de boire la santé du vaillant député, qui représente les idées li bérales dans notre 1 arrondissement, M. Nolf. (chaleureux applaudissements) ensuite, il exprima i le vœu de revoir, en pleine et bonne santé, au sein des Anciens Pompiers, - le vénéré M. Bossaert, le chef du parti libéral de notre ville. acclamations prolongées). Après ce toast, M. Nolf prit la parole pour remercier M. le commandant Brunfaut do ses paroles élogieuses, en faisant ressortir qu'il est l'âme et le soutien de notre vaillante société libé rale notre député proposa de boire la santé de M. Brunfaut et souhaita de le voir pendant de longues années en core la tête de sa chère société, (ap plaudissements prolongés) On but également la santé de M Henri Moerman, le bien-aimé chef, ainsi qu'à celle des autres membres du Comité. Pendant la durée du banquet, l'en train le plus franc et le plus loyal n'a cessé de régner. La partie musicale n'a rien laissé désirer et la fête s'est terminée au mi lieu du plus vif enthousiasme. Le Lundi, 8 h. du soir, c'était au tour des daines des musiciens de fêter la S'e Barbe. La commission directrice avait offert un grand nombre de prix qui furent vivement disputés et qui les surprirent agréablement. Harmonie communale. Concert de la Se Barbe, 1. Tananarive, marche militaire. 2. Ouverture de Démophon. Vogcl. 3. Fantaisie sur Rabelais. L. Garnie. 4. Air de ballet de la StaLue. E. Reyèr. 5. Vercingétorix, fantaisie. ,1. Clérice. a) cortège du G ui u) marche romaine. Théâtre d'Ypres. - LA RODEUSE - On nous annonce pour le LUNDI 10 DECEMBRE prochain, la tournée Mary SAXE, la grande artiste de la Porte St Martin de Paris, entourée d'une troupe de 1" ordre, avec un spec tacle choisi. On donnera LA ROOKl - SE pièce vécue et dramatique en tableaux, représentée plus de 100 foi? Paris. La tournée Mary SAXE ne donnera qu'une représentation. C'est un spectacle qu'on peut et qu'on doit voir. iLTf ViiTf ^nrf frC? 4- «ftwl AiMasson. Hélas! nous le savons. M. Levie, ministre des finances. Vous allez voter la réforme militaire, les assurances sociales, les habitations bon marché, etc. Tout cela exigera beaucoup d'argent. ilMasson. Nous l'avons dit aux électeurs. AiPersoons. Tandis que le gou vernement a dit, avant les élections, qu'il ferait toutes ces réformes sans demander des ressources nouvelles. il. Levieministre des linances. 11 n'a rien dit de semblable Il a soute nu et il soutient encore que les res sources actuelles suffisent largement aux dépenses actuelles. Af. Monville. Vous l'avez laissé dire. M. Afechelynck. Gjeux qui ont pro posé l'augmentation ne voteront pas l'autre ressource. Nous n'olTrons donc pas plus. Al. le président. MM. Nolf, Masson et Griek proposent de remplacer le mot débitant par le mot débit et de dire en conséquence Al. Nolf. Nous voulons surtout préciser le sens de ce texte. Cette dis position a jeté un véritable émoi dans le monde de la brasserie, car le même débit pourra être soumis la taxe chaque changement de tenancier. M. Txvie, ministre des finances. C'est la disposition laquelle je tiens le plus. Le projet a pour but non seu lement de procurer des ressources au fonds spécial, mais aussi de faire la guerre l'alcoolisme. Or, si la taxe atteint non les débitants, mais l'im meuble, il y aura des débits qui, pen dant des siècles, échapperont la taxe. M. Emile Goethals. Vous mettez les brasseurs la merci des cabaretiers. M. Persoons. Dans les régions où l'ouvrier ne gagne que de bas salaires, la femme tient cabaret. Celui-ci est. installé très sommairement par le bras seur. Mais l'ouvrier change souvent de fabrique, donc de demeure. Qu'advien- dra-t-il alors L'ouvrier ne pourra plus ouvrir de cabaret puisqu'il devra payer le taxe, car le brasseur ne la paiera pas nouveau pour lui. (Interruption.) M Hoyoisrapporteur. Le projet ne comporte pas cette conséquence. Af. Masson. - Ou l'expédient des pré posés comme les appelle l'honorable ministre, sera pratiqué partout, etalors la loi n'atteindra pas son but, ou bien il ne sera pas partout et alors vous aboutirez une situation des plus in justes suivant les régions ou coutumes locales. M. Meclielynck. Même pour les débits qui existent il faudra payer la taxes'ily&iin nouveau débitant..l'attire l'attention sur ce point car c'est une conséquence grave du projet. M. Crick. C'est déplorablede voter ainsi des lois qui n'en sont pas. M. Hambursin. Mes amis et moi considérons que la taxe d'ouverture, telle qu'elle est établie par le projet, est injuste. Toutefois,"mes amis et moi votons une loi qui abolit le droit de licence, que nous avons toujours com battu. A A. A A k AikÀ k) 0 0 ©L J&CI. L'amour du panache. (1) Le sentiment de piété de M. le Bourg mestre est trop bien connu, pour qu'il faille s'y arrêter. Ajoutons, toutefois, pour ceux qui pour raient l'ignorer, pour les jeunes, par exem ple, qu'il y a huit lustres, que notre madré Poperinghois avait des velléités d'entrer dans l'ordre des Jésuites. (N. d. 1. R.) Dimanche 15 Décembre 101*2, aux Halles, Halle Pauwels, 5 heures. PROGRAMME D. Trave. Mary Saxe jouera Lalie la Rôdeuse .1/. Albert Sovél du théâtre du Parc de Bruxelles, jouera le Grand Georges et l'amusant Desplas, des Variétés de Paris, jouera le Lardon el M. Eleum- Fonles, le rôle de Pottier. Les auli - rôles seront tenus par des artistes de- divers théâtres de Paris.

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Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 4