SUNLIGHT -FOURRURES- J. Liégeois-Monteyne -VÊTEMENTS FOURRURE- - Chapellerie de Luxe et Ordinaire - gistrats; les avocats professeurs types d'avocats au sujet, encore du bureau des consultations gratuites et de la bibliothèque de ce bureau des confé rences de la Fédération et des congrès d'avocats de la noblesse, des décora tions et du costume d'iceux de la con struction du Palais de Justice,etc.,etc. Parmi les maîtres du Barreau y cités, avec portrait, figurent trois Yprois maîtres V. lîegerem A. Ligy et feu Alb Nyssens. Le livre, très-bien écrit, et bien im primé, est absolument étranger la politique, et mérite de trouver place dans la bibliothèque de tous les chers Maîtres, quelle que soit leur opinion. Il s'y rencontre aussi, ci et là, des traits de m te tirs ou de caractère très- curieux. Celui-ci, entre autres Il y avait, il y a une quarantaine d'années, la Cour d'appel, un pre mier président autoritaire, auquel per sonne n'osait ni résister ni même répli quer. 11 annonça un jour que les audiences commenceraient l'heure exacte et que les affaires, dans lesquel les les conseils seraient absents, l'heure dite, seraient impitoyablement rayées du rôle. Un des maîtres auquel nous avons consacrés l'un des premiers chapitres de ce volume, vint l'au dience après l'heure fixée par l'ukase présidentiel. En le voyant entrer la Cour, les avocats suivaient leur éminent confrè re, très-curieux d'assister au conflit qui semblait devoir surgir. La Cour attendait A peine arrivé la barre, l'avocat prit la parole, et, pointant son index crochu vers le cadran, il dit Je dois protester contre l'horloge de la Cour j'affirme qu'il n'est point cette heure-là j'habite au pied du beffroi, et nul mieux que moi ne sait l'heure qu'il indique Il y eut alors quelques instants d'un silence inquiétant. Qu'allait-il se passèr Il ne se passa rien le premier pré sident, qui n'était cependant pas sourd, dit d'un ton aussi ferme que la voix de l'avocat en plein épanouissement de son talent Maître X vous avez la pa role pour l'appelant. Il est vrai que tout avocat gantois ne peut se dire l'homme du beffroi Le mot resta pendant quelque temps.» Attitude ferme et digne que celle de cet avocat qui, l'occasion se présen tant, eul trouvé sans doute cette répar tie (pie, ce propos, il nous ressouvient avoir lue dans une notice biographique de l'illustre maître Edm. Housse du barreau de Paris, bâtonnier durant l'année terrible de 1870, et décédé le lr Août 1900, l'âge de 89 ans. L'intrépide défenseur de Chaudey, de Mgr Darboy, du Père Caubert, de l'abbé Deguerry, curé de la Madeleine, et d'autres malheureux otages et victi mes de l'horrible Commune de Paris, plaidait un jour, aux appels de police correctionnelle, quand le président, M. Rohant de Fleury, qui avait pressé plus ipie de raison les précédentes affaires, coupa court l'éloquence ti mide d'un débutant. Choqué parce procédé, maître Housse prend la parole. Le président l'interrompt plusieurs reprises et enfin, Maître Housse, l'ait- il observer, iPest cinq heures. Housse ferme son dossier, se dresse et de sa voix sèche Monsieur le président, je ne savais pas qu'il y eût une heure pour la Justice. Qui fut collé ce jour-là, on le devine. frtirf ffiTu* sipy Kjj"? sir? v- 7m fry ^7,-^ SL? L'Inspection des denrées alimentaires en Flandre. Depuis quelque temps déjà plusieurs journaux mènent une campagne active en faveur d'une inspection plus sé rieuse en Flandre. Il y a quelques années, notre Bourg mestre a même critiqué la Chambre le système en vigueur dans notre pro vince. L'année passée. Monsieur le député Van I.eynseele a posé différentes ques tions concernant spécialement l'in spection du lait et du beurre dans son arrondissement. Mardi 10 écoulé a paru aux Annales une question émanant de Monsieur le député Goethals, deMouscron, et vi sant le même but Ce Représentant affirme que de nombreuses plaintes surgissent de tous côtés de la Flandre Occidentale concernant l'inspection des denrées alimentaires en général et spéciale ment celle du lait. Il ajoute que c'est surtout dans les villes frontières que sévit le mal. Un député qui avance des choses aussi sérieuses, ne le tait pas la légère surtout quand il appartient au parti de Monsieur le Ministre il a tout intérêt renseigner celui-ci au sujet des doléances de ses électeurs. Le Ministre a répondu que les plain tes sont rares et que l'inspection du lait est surtout du ressort des adminis trations communales. Les habitants de la Flandre adres sent leurs griefs aux députés qui sont les intermédiaires entre eux et le Mi nistre. Il est donc tout naturel que ce dernier n'en reçoive pas beaucoup. Quant l'intervention communale dans notre province, elle est nulle. Cela n'est d'ailleurs pas possible autre ment. Les agents communaux qui se raient désignés pour ces fonctions délicates n'ont ni les aptitudes ni l'in dépendance voulues pour inspecter le lait au marché et dans les nombreux débits en ville. Nous espérons que le dernier mot, dans cette affaire, ne restera pas au ministre et que quelqu'un se lèvera au parlement pour défendre la santé des habitants de la Flandre occidentale. Le Sunlight Savon est absolument exempt d'impuretés. Il est bon marche, vous pouvez vous le procurer par tout et ses qualités in comparables répon dent tous les besoins d'hygiène et de pro preté. Le Sunlight Savon est tout fait indispen sable dans tout ménage bien tenu. Sunlight MARQUE DÎPttfct Brasserie L'YPROISE lie «l«> la '2S. Ville du Wervieq. P R O G R A M M E. 1" Partie. 1. Ouverture par la musique. 2. a) Présentation des gymnastes. Salut au Drapeau. Défilé, bi Mouvements d'ensemble de la Fête Fédérale Française. 3. Exercices avec fusils. L Symphonie a) Vive Vienne, Marche. Bayer. b) Le Barbier de Séville, Ouverture. Rossini. c) Suite de Ballet 1. Air de Ballet. 2. Danse Bohémienne, Tartanac. 5. Equilibres aux chaises. 6. Ballet-Pantomime des Mariniers et Marinières (Pupilles). 2"" Partie. 1. Ouverture par la musique. 2. Fantaisie avec drapeaux (Pupilles). 3. Symphonie a) La Belle Hélène, Ouverture fan.- taisie. Offenbach. b) Le Naufrage du Titanic. c) L'Or et l'Argent, Valse Viennoise. Le Hâr. 4. a) Travail artistique aux anneaux, b) Les Frères Gytn. Acrobates excentriques. 5. Poses plastiques avec projections lumineuses a) Siège de Calais. b) Rayard au Pont Garigliano. c) Le Bombardement de Lille et le barbier Maes. d) La mort du Jeune Bara. e) Le premier grenadier de France mort au champ d'honneur. f) Seraient de fidélité au drapeau. g) Gloire au Travail. G. France et Belgique, Déclamation par le pupille Prosper Havenstein. 7. Ballet des Cyclistes (Adultes). Un acei<leiil Glieluvell. Un accident d'une certaine gravité s'est produit Gheluvelt en face du cabaret La Maison blanche. Le tram qui part de Gheluwe vers 17 h., pour Contrai tamponné l'attelage du sieur Joseph Casier, marchand de porcs Dadizeele. Celui-ci voulait fran chir la voie ferrée, quand le choc se produisit. Lu voiture fut tamponnée par derrière, renversée et entrainée par la locomotive. Le voiturier fut projeté sur les pa vés et légèrement blessé. Le mulet prit le mors aux dents et fut arrêté plusloin. La voiture de M. Casier est fortement avariée, ainsi que la machine du tram. État-Civil cTYpres. Déclarations du 13 au 20 Dec. 1912. Collet, Marie, chaussée de Menin. Vercruysse, Marie, rue des Piafs. Kerrinckx, Julien, rue Carton. Du- l'our, Philomène, rue du Lombard. Balduyck, Gaston, chaussée de Menin. Decheiver, Honoré, rue St Jacques. Baelen, Achille, voyageur de com merce, veuf Doom, Zénobie, et De Paepe, Marie,sans profession, àYpres. Cooren, Alice, 10 jours, rue Grim- minck. Devos, Elvire, 2 jours, chaus sée de Poperinghe. Rabau, Philo mène, 73 ans, sans profession, veuve Vlaemynck, Fidèle, rue Surmont de Volsberghe. Vanholme, Marie, 45 ans, couturière, veuve Grimmonpré, Gustave, rue de Menin. Mazeure, Chartes, 57 ans, ouvrier agricole, époux, Laplaee, Eugénie, Vieux Mar ché au Bois. Sioen, Amand, 65 ans, cultivateur, époux Samyn, Barbe, rue de Menin. Dufour, Barbe, 95 ans, pensionnée, veuve Vanhout, Léon, rue de la Bouche. Larnou, Cyrille, 4 mois, Plaine d'Amour. Depoortere, Jacques, 9 mois, rue St Jacques. Pha nnacie ouverte Niniai>4'li4' ~'-l lîéceinlii'c [11. L. AEKTSE\S, CVClalSTES Exigez sur votre vélo les PNEUMATIQUES COLONIAL cn u a o eJ <D X -a <l> Sf a: ■ai «5 (S2 -5g -g <p •■s 1 a X 2 t - 3 GA -*-■ O flj c 03 - 3 «fi 2 crc 3 TD "C 2 c .S X a X Ul H C/3 W •w w Q H W o o o o o o o o aoacoooooas O X 51 -.c OO T J -r- (3-1 (3-1 3^1 CO 30 o o ic r o o 5i r- -jO vo r- o o o -r- t O CC 20 o co 51 51 51 co O O O O O O O O O O O O TO o co C 8 JL S C w D -a i 3 O* 3 2 \l \ISOX DE CONFIANCE Ï1 M D FO.MDÉE K.\ 1812. 2bis 4, Rue au Beurre, YPRES. Savon Bière spéciale ci bière bock en bouteilles. Remise domicile par U2 et 24 bouteilles. Dimanche 22 Décembre 191-2,eu la Salle de Spectacle Uns Huis», iue Fla mandeGRANDE FÊTE D'HIVER organisée par la Société de Cyninasti- qae et de Préparation Militaire La Libre II rvicquoise Moniteur- Chef L. Billiard avec le bienveil lant concours lie la Symphonie du Cercle Gevaert de Menin (30 exécu tants; Directeur M. Bailly. Naissances Mariage Décès Toux, Rhumes, Pastilles KEATING, voir aux annonces. Le Dentiste M. Meier a l'honneur d'in former sa nombreuse clientèle qu'il ne pourra plus se rendre PROVISOIRE MENT Y près pour y être consulté et qu'il n'y sera remplacé par personne. Les clients qui auraient cependant le désir de consulter MMeier sont priés de se ren dre sa maison Cour frai, coin de la rue de Mouscron n" 2, maison porte cochère, près de la prison. En prévenant MMeier quelques jouis l'avance, les personnes qui se rendent chez lui Courtrai le matin, pourrons repartir l'après-midi. MARQUÉ A U BEURRE 9 Y PRES OU I)KUX ANCRES S. Ouai (lu Strop, (iAVI» o A c 8 «•E OJ <D 3 w u CT P -<U 0-i (2 p-i H no as O p - m p a o 03 GRAND CHOIX DE Skunks. Renards. Martres, Astrakan, Caracul. Hermine, Petit-Gris, Castor, Loutre, Mongolie, Vison, Murmel, Putois, Fouine. Y «Mite 4I0 PK4UX pour vêtements, elles sont coupées sur patron, s (H vaut la demande. L'APPRÊT AGE ET LA CONFECTION DES PEAUX SE ONT DANS LA MAISON MÊME. Conservation et entretien des Fourrures pendant l'été. Nouveautés pour Enfants, Chapeaux pour Prêtres, Articles pour Militaires. S"> .Jetés et Administrations. La Maison n'a aucune succursale en ville*

HISTORISCHE KRANTEN

Le Progrès (1841-1914) | 1912 | | pagina 3