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Chronique de la ville, s&gesr©®g
Un glorieux
anniversaire.
AVIS.
re. Le Congrès National du parti
ouvrier belge tient ses assises avec
i85 groupements représentés par 575
délégués Rentrée des vacances par
lementaires discussion du budget de
l'Agriculture et des Travaux publics et
des budgets de l'Intérieur et de la
Justice. (A suivre).
C-.. ."S- o 0 offiiQk
La lutte contre la
littérature sensationnelle
en Allemagne.
régit l'exploitation deseaux minérales:
les sources, avant d'être exploitées,
doivent être, après enquête favorable
faite sur les lieux, agréées par l'Etat.
En Belgique, rien de semblable
n'existe.
Sera-t-il, décidément, donné satis
faction aux contribuables
Aurons-nous, enfin, un secrétaire
communal
C'est ce que nous saurons, après la
réunion de nos honorables en comité
secret.
Les eaux, minérales.
C'est par l'eau surtout que le choléra
se propage le plus facilement. Il est
toutnaturel donc quece soit surcelle-ci
que s'exercera la plus sévère des sur
veillances.
Or, on constate chez nous une sin
gulière et grave inconséquence en ce
qui concerne les règles établies pour
déterminer la salubrité des eaux pota
bles. Tandis que l'on contrôle minutieu
sement les eaux des distributions, des
puits particuliers et qu'on les condam
ne impitoyablement, et avec infiniment
de raison dès que l'analyse a démon
tré la mauvaise ou seulement douteuse
qualité, on-semble rester indifférent
devant une quanti té d'eàuxquisemblent
impeccables et d'une absolue acuité,
grâce au seul fait qu'elles sont mises
en bouteilles. En général, certaines de
ces eaux minérales dont le llacon est
revêtu d'une étiquette tapageuse et
d'un bout d'analyse dont il est diflicile
de vérifier l'authenticité, ces eaux mi
nérales, disons-nous, jouissent de la
confiance absolue du consommateur.
En connaissons-nous toujours l'ori
gine, cependant
Sur nos marchés, 011" prélève des
échantillons de lait, de beurre qu'on
soumet l'analyse. Pourquoi ne tait-
on pas de même pour les eaux susdi-
tes?Pourquoi n'exige-t-onpasd'ellesun
certificat d'origine et pourquoi ne s'in-
quiète-t-on pas de la façon dont elles
ont été captées Car si la source d'ori
gine de l'eau minérale est pure, les
opérations d'embouteillage, de trans
port et de vente peuvent parfaitement
contaminer cette eau.
En France, une législation sévère
Ghers Concitoyens,
Il y aura le 31 Décembre prochain
sept ans, que la ville d'Ypres a confié
le service de l'éclairage public et privé
notre excellent concessionnaire M.
De Brouwer.
Ce fut, en effet, le 31 Décembre 1901
qu'à l'unanimité des voix moins une
notre Conseil communal accepta les
propositions, si avantageuses, de nos
amis Brugeois.
Il vous conviendra sans doute de
commémorer cette date jamais mé
morable dans les annales de notre an
tique cité.
Je vous invite donc pavoiser vos
demeures.
De son côté, M. De Brouwer, voulant
nous donner une nouvelle preuve de
l'intérêt qu'il nous porte, a décidé que
ce soir là, on verrait clair, en rue et
domicile.
Pour copie conforme
INTROUVABLE.
$pr
L'Arbre <le Aoël
la Garde Libérale.
Cette féte, rehaussée de la présence
des sommités et d'un grand nombre
de Dames libérales, a attiré, la rue
du Séminaire, une foule considérable.
La vaste Salle des Anciens Pompiers
était littéralement comble.
Le programme composé avec goût
était vraiment attrayant.
Tour tour, de joyeux bambins et
d'aimables jeunes filles, ont régalé
l'auditoire de jolis monologues et de
belles chansons agrémentés de chœurs
qui furent vivement applaudis par les
nombreux spectateurs.
Quand, aux sons de la Brabançonne,
l'Arbre de Noël apparut aux yeux de
cette pléiade de jeunes gens, ce fut un
cri général d'admiration et leur joie
fut indescriptible. Des centaines *de
jouets et une quantité innombrable de
friandises furent distribués aux enfants
des membres de la Garde libérale qui
partageaient le bonheur de leur progé
niture.
Franchement, c'était une belle et
agréable fête qui laissera un impres
sionnant souvenir parmi nos braves
familles ouvrières.
Honneur aux Dames libérales qui
ont largement contribué là bonne
réussite de cette fête
Au nom de la Garde libérale, nous
nous faisons l'écho de ses remercî-
ments et de sa vive reconnaissance.
Nous tenons mentionner égale
ment les membres du Comité qui ont
droit tous nos éloges. Ils ont dé
montré qu'ils s'y connaissent pour or
ganiser ces agréables festivités.
Les fêtes de l'Arbre de Noël mar
queront dans les fastes de la Garde
libérale de notre antique cité.
Lîi séance
du Conseil communal.
Nos honorables se réunissent ce
soir, Samedi 28 c".
Leur ordre du jour est amplement
chargé. Parmi les points y figurant,
nous remarquons, entre autres, la dis
cussion du budget de la ville pour
1913.
Cette discussion sera assez labo
rieuse car plusieurs articles de ce bud
get feront l'objet de vives discussions.
Il nous revient qu'un membre de la
docte assemblée interpellera le Collè
ge échevinal au sujet de la mauvaise
qualité du gaz et des mesures pren
dre pour mettre la société gazière en
demeure de se conformer au cahier
des charges.
Armée.
Décoration civique.
La médaille de 1° classe est décer
née aux personnes ci-après désignées
M. Peetermans, commis l'Ecole de
Bienfaisance de l'Etat, Ypres; M.
Smet, surveillant, idem M. Welken-
huysen,"surveillant, idem.
Le Conseil communal de notre ville
s'est réuni hier soir, i heures.
Voici les objets qui figuraient son
ordre du jour
Nous publierons le compte-rendu
de cette réunion dans notre prochain
numéro.
-s r-s -sam
Pnr suite <ln décès
de S. A. W. IVI udiiine
la Comtesse <1«* Flan
dre, VI. le I tom-gines-
tr*e ne recevra pîtss le
joui* de l'an.
Société Royale
des Francs Arbalétriers.
(Blason Ordinaire.)
Haut total Declein.
i Moyen total Vermeulen René.
Monsieur le Pré
sident du Tribunal
de première instan
ce ne recevra pas le
Jour de l'An.
Garde Civique.
38 Cartons.
Gruwez A. 20 25 25 25 25 120
Froidure R. 25 25 20 25 25120
VerciuyssoA 25 25 25 20 25120
Pintelon M. 15 25 25 25 25— 115
Vercruysse M. 20 25 20 25 25115
Butaye E. 15 20 25 25 25— 110
Dethôor F. 25 20 25 15 25 110
HamendtA. 25 15 25 25 20 -110
Monsieur le Pro
cureur du Roi ne
recevra pas le Jour
de VAn.
1912-1915.
A l'écho des joyeux sons des cloches
de Noël qui nous annonce la solen
nité de paix et de réconciliation, se
mêlent maintenant d'autres accordsde
fête. Ce sont, dans la nuit, les douze
coups de cloche traditionnels refou
lant l'année 1912 pour donner le pas
l'année 1913. Des campes d'allégres
se rompent le silence émotionnant de
cette mémorable nuit d'hiver et les
piétons isolés qui peuvent se trouver
encore sur le chemin, entendent, ci et
là, derrière les fenêtres drapées et
closes, par où percent quelques rayons
de lumière, les chants d'allégresse et
le bruit des verres soulevés, de ceux
qui attendent le premier signal de l'hor
loge, pour se congratuler l'occasion
de l'entrée de l'année nouvelle.
Et, de rechef, comme chaque an
née, se pose la palpitante question de
savoir si ces heures se prêtent pour
chacun la joie, et si, sur tous les
points du Globe, elles peuvent se pas
ser dans le bonheur et dans le plaisir.
Et, comme les autres années, cette
question ne doit-elle pas contenir une
réponse négative
Si nous dirigeons nos regards vers
les Etats Balkaniques, qu'y voyons-
nous Les maisons détruites, les
champs dévastés, partout la désolation,
le deuil et la mort Des parents dé
laissés, des frères et sœurs s'apitoyant
sur la perte des membres de leur fa
mille restés sur les champs de bataille!
Où jadis régnait la joie et le bonheur,
on n'y rencontre plus que la famine,
la maladie et les maux les plus terri
bles
11 s'en suit donc qu'à la fin de l'an
1912, les sentiments sont grandement
partagés
WERVIGQ.
Fncore
lus 17 opposés aux 47.
Enfin, après un mois de retraite
obscure passé dans le recueillement le
plus complet, un Monsieur de ces
Messieurs, sort de son mutisme austè
re et se hasarde nous livrer ses im
pressions depuis trop longtemps dési
rées Et n'osant plus paraître en l'é
tat où je suis, sans songer où je vais,
je marche où je puis et c'est, en effet,
sous le pseudonyme de la fourmi que
ce Monsieur de ces Messieurs est allé
cacher sa prose dans les Ypcrsche
Vuilnissen
Ces braves Amis Réunis sur qui
on fonce avec tant de violence, n'exis
tent plus, on n'en parle pas, ils sont
enterrés écrit ce Monsieur Mais,
dites-nous donc, pourquoi nous juger
dignes de vos foudres et disserter sur
le chiffre 17, il y a'deux ans environ,
dans un long article du journal cher
aux porte-goupillons de l'arrondisse
ment
Il fallait nous laisser dans l'oubli où
vous prétendez que nous sommes et
ne pas réveiller ceux que vous con
damniez une mort certaine et qui
maintenant, grâce cette alerte, ont
retrouvé des forces nouvelles, pour
combattre, avec becs et ongles.
Les Amis Réunis étaient suivis
d'un long cortège de casquettes Ici,
bon apôtre, vous nous faites plaisir,
vous nous mettez au comble de la joie!
En effet, nous sommes fiers de nos
casquettes, nous les souhaitons les
plus nombreuses possibles, car chez
nous, bourgeois et ouvriers, fraterni
sent dans une communion d'estime et
de sympathie réciproques Nos
fêtes sont des manifestations d'apaise
ment et de concorde Chez nous, pas
de coin des réprouvés, tous les appe
lés sont nos élus Ces casquettes sont
aussi dignes de figurer dans nos cortè
ges que vos huit reflets qui se pava
nent dans vos cortèges, moins que
vous ne soyez d'avis que la vertu sans
argent est un meuble inutile et que
l'argent seul en honnête homme érige
un scélérat
Oh nous savons que les casquettes
n'ont d'attrait pour vous qu'en période
électorale alors ces méprisables cas-
Ce n'est pas seulement en France et en
Belgique que les romans criminels exercent
leurs ravages.
L'énorme développement de la littéra
ture pornographique et sensation,
Schandlitteratur comme on l'appelle
en allemagne, dont la lecture est surtout
propagée parmi les enfants, est combattue
par de nombreuses sociétés qui ont entre
pris la lutte sans merci. Cette lutte a déjà
donné un résultat très appréciable comme
le montrent les statistiques relatives au
marché des livres en Allemagne. Il résulte
de celles-ci qu'en 1909-1910, on a vendu au
total, pour 60 millions de marks de livres
appartenant Schandlitteratur Cechif-
fre a baissé de 5 milions en 19lo- I9IIet de
10 millions en l'année 1911-1912. En même
temps, la quantité des livres vendus a di
minué sensiblement, ainsi que le nombre
d'exemplaires de chaque édition c'est ain
si qu 'en 1906 encore il y avait des romans de
ce genre édités 50,000 exemplaires il n'y
en a plus aucun actuellement qui soit édité
plus de 10,000 volumes. On voit donc que
la croisade contre la littérature néfaste a dé
jà donné un résultat important.
La Durerbund Ligue allemande con
tre la mauvaise littérature, s'est occupée
dernièrement d'un ouvrage paru en cent
livraisons avec un total de 2.612 pages, et
qui est répandu des centaines de milliers
d'exemplaires dans les pays de langue ger
manique.
La Durerbund signale que, dans ce
roman de la pire espèce, ont tue 2,293 per
sonnes On y fusille 1,600 individus, on en
scalpe 240; 219 autres meurentempoisonnées
ou asphyxiées on en fait périr 130 par le
poignard pour 61 privilégiés, un coup de
poing suffit trois autres ont une fin parti
culièrement charmante, on les donne en
pâture aux crocodiles, une autre encore est
jetée aux rats et une dernière est enterrée
vive.
Mais le record semble tenu par ce journal
australien qui annonce ainsi la publication
d'un nouveau feuilleton
Ce drame épouvantable communique des
frisons aux plus apathiques, trouble le
sommeil des esprits froids et fait pleurer les
plus sceptiques. Sur les 10,000 premiers
lecteurs de cette œuvre on a compté 46O cas
de folie, 960 cas de monomanie. 750 suici
dés, et 1,004 disparitions.
C'est tout fa't charmant.
Seulement, voilà bien l'inconvénient
c'est que tous ces spectacles, toutes ces ex
citations fabriquent des détraqués.
Votre Bourgmestre dévoué
R. COLAERT.
Le Secrétaire,
Dans le service de santés
M. Bossaert, médecin de bataillon
de 2e classe, au 3e de ligne, est nom
mé médecin de bataillon de P classe.
Dn^is la Cavalerie
M. Vedrine, major, commandant
l'Ecole d'Equitation d'Ypres est nom
mé lieutenant-colonel.
Dans l'artillerie.
MM. Nicaise, Ciahay, Delhaise, Ste-
vens, Desoil, Delvaux, Beck et Petit
sous-lieutenants d'artillerie, détachés
l'Ecole d'Equitation, sont promus
au grade de lieutenant.
1 1Restauration de l'aile Sud-Ouest des
Halles décompte.
2. Restauration du beffroi des Halles.
3. Restauration des fenêtres latérales
du transept Sud de l'église St Martin.
4. Musée compte 1911.
Bibliothèque budget 1913.
6. Ecole moyenne budget 1913.
7. Culte budget 1913 de la fabrique
d'église SI Nicolas et demande de subside.
8. Propriétés communales emprise
pouf la nouvelle, gare de marchandises
9. Bureau de Bienfaisance compte.
1911 et budget 1913.
10. Hospices civils vente d'arbres.
11. Hospices civils: délivrance d'ar
bres en nature.
12. Finances communales budget de
la ville pour 1913.
jisê -v Ifcfe, jéêÈ&,
26 Décembre 1912.