LE PROPAGATEUR n (N.* 4:0. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS ET ACTES DU GOUVERNEMENT, 0ôÙUc^l£dlet(Xitej j (Bcinmeiciat et- ^lîùiacLixej f De la Ville et District cI'Ypres, Province de la Flandre occidentale. CctfTouille, wec supplément lorsque P» bon- drince des matières l'exigera, paraît régulière ment tous les meixrrtii et vendredi de chaque semaine. te prix de l'abonnement ppnr la ville d'Y près est fixé 4 francs 5o centimes, par trimestre; 8 fr.par semestre; et i5 fr. pour l'année. Et pour les autres villes des Pays-Bas, 5 fr- a5 cent., par trimestre"; io fr., pour six mois; et 18 fr. pour l'annéeport franc, par la poste. MERCREDI i3 JASYIEII 1819. I.es insertions, tant annonces judiciaires, cmniner-ialeS, que les avis particuliers, seront toujours faites avec exactitude, et se payeront k raison de i5 centimes par ligne, prix inférieur de près de moitié celui des autres feuilles ou journaux des deux Flandres. S'adresser, soit pour les insertions, soit pour des abonnementchea K. GAMBABT-DujARDis, éditeur etimprimeur, rue au Beurre, Ypres, et chez tous lts direc teurs des postes aux lettres du royaume. y très acquirit eundo. RUSSIE. Sl-Pétersbourg ta décembre. Une paysanne du village de Katschanovcltay a rais au monde un enfant qui avait quatre pieds et qua tre mains, qui n'a vécu que deux jours. D'après une loi de Pierre i.er, le corps de cet enfant, comme tous les objets extraordinaires sera envoyé au muséum de l'Académie des sciences de cette ville. ESPAGNE. Madrid 28 décembre. La mort soudaine d'une princesse chérie par sa dou ceur et sa vie privée a navré, tons les coeurs "ht reine avait assisté le matin au baisse-mains des conseils et des tribunaux neuf heures après elle n'existait plus. Cet événement a fait év&nouir les espérances de grâces et d'amnistie qu'on attendait. Ferdinand VII, l'âge de 34 ans, est veuf pour la seconde fois et cette nouvelle perte lui rappelle dou loureusement celle de la princesse de Naples enlevée aussi la fleur de son âge. Depuis dix douze jours, de nombreuses patrouil les de bourgeois parcourent les rues de Madrid, pendant la nuitavgc les commissaires de quartier alcades de barrio leur tète. On forme niillé conjectures sans fondement sur ces mesures de police. On se plaint encore de la quantité de bandits qui sont répandus dans le pays. Le Courier de Madrid Cadix est toujours escorté par 5o ou 60 dragons pour traverser les montagnes de l'Andalousie. Ou parle de grands efforts de la part du gouvernement pour réor ganiser la police et en faire un corps militaire. FRANCE. Paris, 6 janvier. La Chronique religieuse, du 28 décembrepublie «me lettre écrite de Rome, le 3o novembre portant ce qui suit a II paraît que la cour de France est con- x venue avec celle de Rome d'une suspension tacite du concordat de 1817 etc. r* Quatrième séance cCAlbi, du jeudi 24 décembre. Il est dix heures et demie, la foule assiège depuis plusieurs heures l'enceinte du tribunal. La mère Ban cal est introduitevêtue de noirelle s'avance pas lents, entourée de gendarmes qui la remettent aux huissiers. Au frémissement involontaire qu'à causé sa présence, succède le plus profond silence, et cette malheureuse interpellée par M. le président, ajoute ses dépositions déjà connues les renseignemens suivans. Lors de l'affreuse catastrophe, dit-elle, elle sortit, mais un homme qui parlait moitié espagnol et moitié frapçaislui donna un coup de bâton dont il était armé pour la retenir, et la garda sur l'escalier. Elle n'a reconnu dans la cuisine que Bastide, Jausion, Colard et Bach. Elle croit avoir entendu nommer Yence par les soldats du train, mais elle ne l'affirme pas. Yence lui est présentéelle croit reconnaître en lui l'homme qui la frappa du bâtonet ajoute qu'ayant parlé de cet accident son mariil lui désigna un neveu de Bastide. Bessière-Veynac lui est alors présenté; elle assure ne pas le reconnaître. Ici une légère contestation s'élève entre M.1" Boyer et M.tra Tajan mais les nouvelles révélations annoncées parla Bancal, font naître le plus grand silence dans ta salle. Le lendemain, dit-elle, Jau- sion vient elle, en lui disant Je suis bien aisa de vous rencontrer ici. Nous vous tiendrons tout ce que nous avons promis; mais, prenez-y garde, un de vos enfans commence parler; pour la faire taire, donnez-lui ce morceau de pain; mais sur-tout ne le mangez pas. Ello prit le morceau de pain et le jeta dans les latrines. Lors qu'on la conduisit dans la charrette grillée avec Jausion et Bastide, ce dernier lui dit; Bancal, soyez tranquille; je vous tirerai de partout. Jausion ajouta Si vous aviez

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Le Propagateur (1818-1871) | 1819 | | pagina 1