o A l'ouverture de la séante île JL« chambre des députésM. le général Gérard en habit de député «4 portant la plaqup de la lég>on-d'honneur s'est placé la première banquette de l'extrême gauche près die M- Benjamin Constante,ntre M. le général 6ébastiani et M. le général Foy. cour royale a renvoyé devant la cour ^Kaasisss M. de Beranger et son imprimeur, pour savoir reproduitdans le compte rendu de son procès les causons qui avaienljéte supprimées comme outra- ^eaoles-qpour ia morale publique. chambre .des ÉTATS - GÉNÉBAUX. Séance du i5 février. L* séance s'ouvre une heâre après-midi. Le Îrocès-verbal de la dernière seanceest lu et approuvé- I nous a fait connaître une .erreur commise dans' le compte que nous avons tendu de cette séance; ce n'est pas M. Mnrcq de Leide, mais dé Bruxelles, qui a fait hommage le chambre de sa brochure Sur tétat de tenseignement médical en 'Belgique JUL le président annonce qne les pétitions suivan tes lui ont été adressées: i° celle d'un habitant de Courtrai qui propose d'ajouter la loi sur l'aliéna tion des domaines, des dispositions au moyen des quelles il croit que lé trésor pourront facilement enquérir 14 millions; 1* celle du sieur Jean Be< Itman t se plaint dun déni de justice; 3" «ne adresse ia chambre de commerce de Bruges, contenant -desdbaervuttions sur le projet de loi qui règle l'impôt tpar le ««h 4* une pétition du Sieur Hartsman et ust autres propriétaires Nieuport,1 qui demandent «le prohiber l'entrée des grains, du beurre et du dfeomage; 5* celle de quelques boutiquiers d'Amsterdam, aêeoMiidant des'modifications dans lp loi des patentes celle de plusieurs boutiquiers Dordrei htsur de même objet. Toutes ces pétitions sont renvoyées A 4« commission. M. bobard, directeur de la chalcographie royale k Brut elles, fait hommage du premier cahier de son Pcyoge pittoresque fcs Pays Bas. D»*pôt la JiiMtothèque avec mention au procès-verbal- M. Andrmga de Kempenaerau nom de la commission des pétitions, lait'rapport sur les'trois -requêtes des boutiquiers d'Arnhetn, de Nimègue et de Gjrinchemqui demandent des modifications dam la loi des patentes. La commission est d'avis que les observations laites par les pétitionnait es ne «ipnt pas meins importantes que celles contenues dans 4a pétition du"Seur Krantz et autres boutiquiers de La Haye; en conséquence elle propose de les déposer également au greffe. M. le président invite M. le rapporteur com muniquer un précis du rapport en français. Ce qui ayant été lait par l'honorable membre, la chambre adopte les conclusions du rapport, et ordonne en «titre qu'il sera imprimé et distribué aux membres. Bien n'étant plus l'ordre du jour, la séance •si levée et ajournée vendredi prochain. LE CARNAVAL. Traduction d'un Manuscrit trouvé dans le porte-feuille d',un Squtaire des Landes. An temps du carnaval, pleins-pouvoirs de tout dire A lot:4a vérité n'est plus nos salue dieu Mo musagitant se: grelots, Apuaf régner en pais le pouvoir des bous-mots. Grâces soient rendues au bon-sens Enfin les deux grands jours les deux gala des folies péni- tentieflessaturnales -chrétiennes sont expiies Les grelots de Momus font place aux jiû'ies, aux cérémonies expiatoires et les fidèles huntiln s et Contrits passentde- l'est ès des coutumes mondai. Ml via quintessence des pratiques religieuses Eh.! qu'on vienne nous dire encore que le«nia'l»p- matàcu-ris se trompent 'quand ils posent pour asiôiue.' Les extrême t se t. uchrnt Et» I qu'on vienne nous dire en»o»e que M Azaïs ci se-. compensations aberrent Mais ■l'emen-L-je pas déjà touuerautour de mou grave chef tête v les anathèmet que de étau-ntonUle futbnine contre moicontre moi., triste et quinleux moraliste?... C'est abominabe, c'est adieux, c'est impie, en effetque d'oser tomber I arche sainte! Comment! tourner le earuaval en ridicule, persifler le> masques! ,.T* C'est odieux on ponr mieux dire c'est d'honneur, icès-amusanltrès-réçiéasd. J'en doute. Vraiment Vous allez voir. Laissons-ià la meiaphote. Haisomtons! - 'Vous! raisonner!— Pourquoi pa: Je m'explique. A quoi bon, s'il vous plaît, le carnaval et toutes ses grotesques cavalcades? quoi bon je le repète Je préjugé la réponse. De temps immémorial Epai^uez-imoi votre érudition. J eu ai ma dose aussi. Celte drogùe-là ne vaut pas i'ellebore. Mieux vaut Anticprre que le Portiqne. Je reviens au carnaval. J'en respecte la haute antiquité, qui se perd dans la nuit des temps; et, depuis que [Ami du Hoi et de la Pairie [nu des articles sur les Perruques (pour raison), et que M. Charles Froment t immortalise les Épigraphes, de son burin lu-lorit graphique peine puis-je résister ia nble démangeaison de produire, ex professoune noticeen forme de dissertation sur sur le Carnaval et les Masques mais Dans ce monde, il faut naître et mourir propos a dit Chenier. C'est-ia à-peurptès ce .que je «eus dire aussi.... Toutes comparaisons clochent, et Motus Or doncs?H vous plaît qu'avons upus besoin de carnaval Le monde n offre- t-il pas u« carnaval peipéluel? Masques de toute# les formes, de tou'es le# couleurs, de toutes les nuances ne loisonnenl-il» point? fe ne sautai#,, moi, taire un pas, que je n«u rencontre; et, par dessus le marche que je ne riëde bqa coeur, de toutes les grimaces, singeries rourbettes, contorsions momeries et sic de cœteris de tous ces visages piâtres vrais caméléons amhularrs'! Je -le redis encore.* pourquoi un carnaval privilégié? Je le sais .crier haro sur le# usages sur les abus, fussent-,ils criminels immoraux irréligieux même., c'est vanner en .plein veut. N'itnppi le ji 4e» Qy/ lus <la* .prounues de» marionnette»«-qui l'on a prostitué le titre d'hommeBO.nl indgnes d'entendre la yerilé faut-il que ce ntalhepriu- bfreut a la sotte espèce humaine, nous fttppê.rjie, nousde la direcelte vérité Peine 4 temps morale penlus Je le crois mais par un temps de lolie ma folie, moi, est de vouloir êtie sage. A merveille! J'aime un tel aven. Continuez. J'avarê vous démontrer l'inu tilité d'un carnaval spéciallà où le monde n'est qu'un carnaval continuel. Je déduisais mes obser vations. J'établissais mes corollaires. Votre apostrophe iuterruptiye m'a ariéte tout court en si beaucheinin.... Or pour vous ollrir des exemples parlait» rien de in.eux ce me sembleque cet expédient. Figurez-vous le plus brillant carnaval un de ceux de Venise, de Vents»- dans ces temps de globe et de splendeurdans ces temps où la triomphacrice de» mers tù la moderne Tyr ne coutbait point son Iront sous les joug de fer d'une inquisition oligarchie©-politique. Eh bien jamais kaléidoscope n offrit, I œil surplis et enchante lOui-àJa-fbis plus de varieus, plus, de nuances. Masques.... c'est innombrable c'est indéfinissable. Soyejt juste.* n'est-ce point là je vous prie le panora ma d'une des siènes du monde r Mais -n— Commencez vous wVn eniiri! Si, enfin, je passe du g»a»d au peut, o«, parlant le lainage de certain indecr.utiafeJ* pdivets bel-d'«uyre do prétention, «le inriiiile et d ineptie si. di*-|e, enfin, liait: le jargon er.cydop» dique de ce Tria- sotin r.otiv» an, je passe d»- niaciccosme nu microcosme eb bot. Dit u! qi-e de preuves en faveur démon i (uiiiu F««-me*t. geno a..ivriw-l Autrr Just- t if% il était ininu-itrl dés c ventre de «a méfr. - Non: lui cou- .<*ç*IIt>iis ci» i iiui n ui éjtu.rvphez Oméga?! Alpha car îr.s Hiitij ores î-t* thp'i-ttM d'eux^nieoiesl'aspect de ce |>Iieiioii t»« trthtftstHlt siLf-4*rt,it fort. Ici 1 s gt-au*- révoltés lier chef, ti-rjfc.», Klilassml ccbtn Ze«-s i Juj-.iîer Ossa ^ur Pêlion; 'j el mculooi lef.mo-ut, fboheat ft-^!gia^h«r Au Lievci U\mitioncL sou ^afri^he. -

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Le Propagateur (1818-1871) | 1822 | | pagina 2