d'htri comme en 1814 comme il y a huit cents
arpt la nation élèverait la métne maison sur le
pavois.
Je continue. La loi de 1819 avait déféré au
jury la connaissance des délits de la presse la loi
nouvelle la lui retire pour la rendre la police
correctionnelle. Laquelle de ces deux lois est la
plus conforme l'esprit de la charte On a dit
pour excuser cette mesure rétrograde, que la charte
n'avait conservé le jury que dans l'étal où il était
avant la restauration j que la connaissances des
délits de la presseétait une dérogation la
charte, une loi d'exception; enfin que c'était pour
rentrer dans la charte qu'on dépouillait le jury.
Quel subterfuge
M. de Talleyrand terminejpar citçr ce que disait
M. de Malesherbes en 17!» 8
Mon principe de liberté n'est pas restreint
la littérature, et j'incline beaucoup l'étendre
jusqu'à la science du gouvernement; sans même
excepter la critique des opérations du ministère.
Je ue suis pas le maître de donner cette liberté
.aussi entière que je le désirerais sur les autres
administrationsmais pour la mienne personne
ne peut se plaindre que je l'abandonne.
Je vote, dit-il, contre la loi avec M. de Males
herbes.
Des habitans de différentes villes de France,
inconnus M, de Beranger, lui ont envoyé dans
sa prison les produits les plus estimé» des pays
qu'ils habitent. Cette circonstance vient d'inspirer
au plus Irànç.is des chansonniers une ode charmante
laquelle il a, comme de coutume, donné le
titre modeste de chanson.
Outre les membres de U chambre des pairs
qui ont été entendus contre la loi sur la presse
Sont encore incrits le comte Mole, le duc de
Broglie, le comte de Scgur, le comte Darule
marquis Des-ollesle duc de'Dalbergle comte
de Lercépède, le courte Monlalivei, le comte-Lan-
jbiru-t le duc de Cltoiseulle marquis de Maison
le comte Belliard, le marquis de Jaucourtle duc
de Praslin.
EXTÉRIEUR.
t 1 PiVs^Uas.' Vpres,'5 mars.
Analyse -des Nouvelle» du jour.-.
Les affaires du Nouveau Monde »e dér ident
de plus en plus, pour l'indépendance et la liberté.
Bolifarilurbibe', Sari-Martin suivent les traies
immortelles de Washington. Exemples politiques
qui, peut-être ne seront pas perdus pour I Europe.
La Grèce.'quoi qu'on en dise, inar<he, grands
pas vers ta régénération. La Porte- Ottomane
menaree par eux pu ses propres satrapes par
la Perse se trouve au périgee de sa de< répilude.
Il est plus que problématique que la politique
auxiliaire des cab nets de I Europe puisse tirer le
grand-turc du mauvais pas où il se trouve.
L'Allemagne, la Russie, la Pologne, se re*
Véssenient plus ou moins de la nian he prog-es-
sive du siècle. Il appartientaurzar, de s'entourer
'd'une gloire immortelle, en arraihani les Grecs au
jpug insupportable des Musulmans, et.On doit
OOUs. comprendre.
L'AugleierM rentre du monopole ron jneteir
al, l'est aussi des troubles'et des dissent ion» intes
tines. La révobeen Irlande, s'olbe sous un lugu
bre aspec t. Les fYluteb ys qu'accompagnent le
carnage, l'incendie et la dévastation, ne semblent
pas décidés a rentrer de sitôtsous l'obeissanre
A qui la cause A un seul billpeut-
être
Les deux Hespérîes sont loin d'être parifiiés.
L'œuvré èonstitutioilnelle s'affermit paisib ement en
Portugal mais l'EspagneNadirs et la cile me
nacent de terribles réactions. Nés Paleimans, sut*
tout, n'ont pas oublie les Fèj res siciliennes.
La trance, ouire ses débuts pailementaises
dont on connaît le sujet n est pas tranquille:
réelles ou facties toutes ces insurrection» nr'éiiaires
toujours; dénoncées x point nommé devic nent
alarmantes.. Quoi qu'il en soit, aliendons la
défis on de l'affaire Berton et du conseil guerre de
Sanraur, et d'autres eclorepëùt'êirè, ('appui
des lois répressive»
AFFICHES ANNONCES ET AVIS DIVERS.
REVENTE
par suite de sûre'.chère
Primo d'une maison et deux demeures y alié
nantes de levant t couchantavec son tond d'bentage
et jardin potagersituée Dranoulre, aboutissante,
de levant midi et couchantaux héritiers de M.
Behaghel cause de la dame Lenglé son épouse;
Elsecuridô de soixante-douze perches, quarante-
sept aunes (huit cent tteize verges et demie)
d'herbage plante d'arbres raomans, avec une maison
demeures susetani sise audit Dranoutre abou-
c tissanted'orient la propriété de Monsieur
Terni mit de midi au chemin allant S- haeuen-
lyndekens d'ouestJacques Baelden etde
nordPierre Salon.
Lesdils biens ont été acquisdu sieur Eugène-
Bernard Bill agent d'affaires, et Toineiiu-Sabine
Meauson épouse, demeurans Dauouitre, par
ie sieur Basile Joseph Vermee sch clerc de 110 aire,
demeurant Neuve-Eglise moyennant la somme
de huit cent quatre-vingt- jix-sept florin» soi vaille-
quinze cents ou dix-neuf cents tram» pour
le premier objet, outre soixante-deux florins'quatre-
vingt-quatre cents ou rent trente-trois francs
de Irais; et huit rent trois florins, vmgi-cinq etils
ou dix-sept cent» Bancs pour le deuxième objet,
outre cinquante-six florins, soixante dix ceins. ou
cent vingt trains de frais; suivant contrai pas
sé devant les notaires Thecteu et G orie Nruve-
Eglise le douze ruaimil huit ceni-vii.gt-un dû
ment enregistre, transcrit, au bunau des hypothèque»,'
Y pi es, le quinze dudit mois de tnat vob.uie
trenre-un numéro trente-sept notifie, au sieur Jeun-
Bapnste H 'ugbebaericultivateur demeurant
Dranoutre, le treize août mil huit-cent vuigi.un;:
sur laquelle noiifi ation ledit sieur lleughehaeri m.
surenchéri les biens susdesignespar exploit de
l'huissier Suriy, du vingt septembre suivant, dû
ment enregistre contenant com-iiimioii rie maître
Louis Castricqneavocat, .1 Y près pour sou
avoué, d un dixième des prix stipules dans ledit
con rat ou déclarés par le nouveau propriétaire';
faisantpour le premier objet, quatre-vingt-neuf
fkiuns, soixante-dix sept cents ou cent qoatiê-
Vmgi-dix francs 1 ce qui joint au prix princi
pal f ume la somme de nrut cent quatre vingt-
sept florins cinquante-deux cents ou deux mille
quatre vingt dix lianes et Lisant pour le se< oud
objet, quatre-vingts floins trente-deux rems ou
cent soixante dix francs laquelle somme jo rite
au principal pnrie huit cent quatre ving. roi- flo
rins cinquante—ept cents ou dix- huit cent -oixame-
dix francs ouiie les charges susmentionnées et
S'ipulées audit contrat do vente, lequel a rte déposé",
pa ledit sieur Vermeersch au grei'e du tribunal
ci.'il d Y piesle sept décembre, nil huil-< eut-viugl-
uu, dont aete dûment enregistre. et servira de nrnu-
te d'emhére.
La première publication de l'enchère pour par
venir a la venie et adjudication des biens susde
signes, aura lieu l'audience du iribund.de pre
mière instaure d'Ypres le ven redi vingt cinq
janvier, mil huit cent-vingt-deiix.
Fait, a Ypre-, le dix-sept décembre, dix-huit-
cent-vingt-un. Sgnê L. van Provyn greilier.
Enregistre, Y prèsce dix-huit d> ceml.re
dix-huu-i eut-vingt-un vol. 28, l.° 29. v.° c. '7
ët suivantes. Reçupour enregistrementquatre-
vingt qnatoize cents et demi, et, pour redmton,
soixante-onze centsplus le decime e; le syndicat.
Signe Le Graverami.
Pour expédition Le greffier du tribunal de
première instance d'Y pies signé J. L vanP.ovvn,
greffier: et scellé. Enregistre Ypres, ce dix-huit
décembre div huit renl-vingi-uii vol. 28-, f.°
v.° c. 2. Reçu, pour droit d'expéditiondeux
rtns trente six dents, decime et syndicat "compris.
Sig' Le Graverand. -
L'Adjudication préparatoire des biens swtfési-
gnesnura heu. et sera faite l'audience du dit
tribunal (CYpres t le vtndtedi, quinze mars