pourvoir mais leur coïncidence avec l'état agite des diverse* parties de la France leur donne «in caractère important. Nous ne sommes pas de ceux Îui voient d'un ceil découragé la condition de la rance mais en apportant une sérieuse attention ce qui vient de se passer ainsi qu'au langage tenu par certains membres de la chambre des dépotés en pins d'une occasion et en comparant la force des partis nous ne concevons pas une grande espérance pour l'avenir. Après quelques antres considérations sur le même sujetla même feuille ajoute Pour conser ver fa confiance du peuplele gouvernement devrait se conduire suivant des principes en harmonie avec l'esprit du siècle. L'opinion est plus sûre de suivre ce guide puissant que de vouloir lui résister. - Le Morning- Chronicle exprime son opinion en deut mots Ce qui se passe en France dit ce j'onrnatprouve que la matière électrique existe par tout mais qu'elle n'a pas de conducteur. Un journal espagnol donne l'état suivant des forces militaires de la Fiance sur la ligne de Pyré* nées. A Perpignan, i3 bataillons des 7*Tg® et 3u® de ligne et 6e et 17e leger formant 6ggo hommes; Toulouse 8 bataillons du 53e de ligne, I g* léger î.er régiment suisse, artillerie, train, Ouvriers Sgoo Carcassonne 4 escadrons de cavalerie, 4°°î Naibonne, 2 bataillons du 10* leger, 1000; a Nîmes, 3 bataillons du 18° de Ugne, i55'i; Lunel 4 escadrons de cavalerie, 355 Navariens 3 bataillons i4oo Bayon- ne 7 bataillons des 23e de ligne9e et 18° leger 3750. Total 22,885. Non compris le 38° régiment de ligne qui est Sur la ligne près Saint-Jean-Pied-de-Poil. Des lettres de Trieste du 28 février assu rent que le îles ioniennes se sent déclarées récem ment en état d insurrection ouverte contre les Anglais leurs prolecteurs. Le lord commissaire se trouvé dans le plus grand embarras. Il a lait partir plusieurs bâlimens pour solliciter des secours en Angleterre, et il a demande que la presque totalité de la gar nison de Malte tût provisoirement mise sa dispo: sillon. Cette nouvelle a bessin de confirmation. On dit confidentiellement Londres que le roi Georges IV n'est pas éloigne de contracter une alliance avec la lamille royale de Danemarck. (Quel ques personnes opposent ce bruit une prétendue promesse de ne pas se remarier que S. M. aurait faite l'un de ses deux frèresl'époque où fut intenté le procès la feue reine. SUR LA PUISE U'ALI-PACHA. Ali-Tébélence farouche tyran de l'Epire ce monstre gorgé de sang humain vient d'être livré ces ennemis par son serviteur le plus dévoué par cet Athanase Vaia qui pendant huit ansa - assassiné sans pitié tous ceux que lui désignait l'œil féroce de son maître. Le ciel a gradué la marche des peines que le tyran méritait. Si la justice suprê me est lente frapperc'est qu'étant éternelle Dieu semble réserver le grand criminel pour don ner un exemple mémorable de la sévéïité de ses châtimcns. Cet événement est un triomphe pour la Porte qui avait lance contre Ali-Pacha la sentence de Fermanly qui fut publiée Constantinopleavec le plus grand appareilpar le visir et le mouphti. Cette sentence le déclarait coupable de lèse-majesté ayant obtenu plusieurs reprises le pardon de ses crimes, et elle le mettait comme relaps au ban de l'empires'il ne se présentaitdans les 4o jours au seuil d ré de la porte de félicitéCette espèce d'excommunication est regardée chez les Turcs com me une proscription dont l'effet est infaillible. Aussi quel triomphe de voir Ali i hargé de fers la porte du sérail recevoir le coup mortel qui terminera sa détestable vie. D'un autre côtéla Porte trouvera une immense ressource dans ses trésors que M. Fouquevilfe éva lue 200 millions de francs. Que de sang a fait couler cet avare satrape pour ramasser une somme aussi prodigieuse Et tout cet or amassé avec uot de soins et de crimes va dans les mains de ceux- là mêmes qui feront mourir sou possesseur. Quelle leçon pour les avares: On sait que les Anglais ont été tes alliés d!1 Ali- Pacha. C'est même par l'intervention de la légation britannique Constantinople qu'il parvint, en i8i3, se réconcilier avec la Porte. On se rappelle Parga dont l'injure devenue européenne est «lejù écrite dans la postérité par la poésie Quelle voix du inonde entendue Aux noirs couteaux d'Ali disant Parga vendue, Lègue, au trident anglais, ses malédictions? Eh quoidit MPouquevillel'oiseau du Ciel a sou nidles hôtes des bois ont leur retraite et les fils d'Adamjégénérés par lé baptême les Grecs ne trouvent plus d'asyle et de repos dam la patrie d'Aristide et de Philopeemen, A défaut d'infidèles Parga a trouvé des chrétiens assez lâches pour ven dre les autels du vrai Dieules tombeaux et la patrie de cette peuplade infortunée au sanguinaire Jugurtha de l'Epire. Hâtons-nous de dire que ce crime de la politi que est désavoué par les Anglais. Il suffit de pro noncer le nom de Pargadit Swart Hughes pour que les joues de tout Anglais se couvrent de ta rougeur de la honte Dans ces derniers tempsAli-Pacha espérant dans la méditation de ses anciens amis, se rendit àPre- vesa où il avait demandé une entrevue un des chefs anglais. Mais les temps étai/ent changés et lea protecteurs du vieillard vénérable de St.-Jeun <T A- cre Dgézar-Pacha qui faisait sceller des hommes viyans dans les murs de son serailafin d'entendre leurs crisne se trouvaient plus dans les dispositi ons qui les animaient celte époque. Ils avaient la vérité donné depuis Ali-Tebélen des fusées la Congrève et des parcs d'artillerie. On consentit pourtant lui vendre des munitions de guerre et des armes pour se défendre contre son souverain. On lui offrit encore de garder ses trésors et de lui donner asyle. Mais on fut inflexible sur la deman de d'une assistance armée, tout en lui promettant d'empêcher l'escadre turque de paraître dans les eaux de la mer ionienne. P. AFFICHES ANNONCES ET AVIS DIVERS. LOTERIE DE LA TERRE DES VIEUX-JONCS. Le propriétaire étant dans l'impossibilité de pou voir terminer, avant le 3o mars, les préparatifs du tirageil se Voit forcé de le remettre d'un mots il aura en conséquence irrévocablement lieu publiquement, Maastricht, le 3o avril, 18291, 9 heures du matin pardevanl MM. les notaires van Halven et Hupkens, en présence de MM. le gouverneurles bourgmestres le président du tri bunal etc.etc. Cette grande et belle propriété sera gagnée par (m billet de 3 fi. des Pays-Bas que l'en se procure ii Ypres chez M. Rycxnégociantet au Bureau de celte Feuille Poperinghe M. Ghelein no taire; Thieltde Vos, notaire Thourout, Kes- teloot nouiro lngelmunsier Steverlinkno taire; OstendePelpaire, notaire, «1 T. Vermeirscb, imprimeur-libraire; Fûmes et Nituporl MM. Ie« directeurs des postes aux lettres. 2 On demande louer un petit jardin-avec pavil lon aux environs de cette ville- S'adresser au Bureau de cette Feuille. A On demande un ouvrier-relieur, connaissant parfaitement son état idemdeux apprentis jeunes-gens de famille honnêtepour se mettre au fait de la reliure des livres. - S'adresser chez Jl. Gambart-DujardiriImprimeur-Libraire et Relieur. a

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1822 | | pagina 3