tratvof la commission chargée de nommer les fi*' us et contre experts nécessaires pour .'les f alualioos recensemens et dénotnbremens requis ,ar la loi du 28 juin dernierrelative la contribution personnelle. Le passage des courriers de commerce entre Paris et Amsterdam continue être irès-fréqueut. France. Paris ,0.5 novembre. Le 22, l'Ecole de me'decine a été supprimée par une ordonnance royale. Un plan de réorganisation sera présenté au roi par M. le ministre de l'inté rieur, et MM. les élèves pourront être autorisés, par le grand-maître, aller continuer leurs cours Strasbourg pu Montpellier, sur des certificats de bonne conduite qu'ils auront présenter l'autorité. t Il est question d'armer plusieurs frégates qui depuis la paixsont reléguées dans différens ports. L'ordonnance qui prescrit cet armement est, dit-on, la veille de paraître. Cette nouvelle, qui a cir culé la fin de la boursen'a pas peu contribué donner plus de vraisemblance aux bruits de guerre, et par conséquent faire tomber les fonds publics. Une lettre de Bayonne annonce que le géné ral de l'armée de, la Foi, Eguia, a reçu l'oivfre de rentrer en Espagne, ou bien de se rendre Périgueux, lieu qui lui a été assigné pour séjour; fj il a réponducomme il l'avait déjà lait plusieurs lois, qu'il était malade, et on lui a donné un délai de huit jours, au bout desquels il lui a été déclaré que, si alors il n'était pas parti, il serait cojuduit dans le département par la gendarmerie. On vient de prendre l'égard de trois Espa gnols qui ne font point partie de bandes de la Foi, la même mesure laquelle sir Robert Wilson a été obligé d'obéir dernièrement. Ces trois étran gers qui occupent dans leur pays des emplois publicsontdit-onreçu l'ordre de quitter Paris dans vingt-quatre heureset la France dans un délai fort court. Tribunaux. f On a repris mercredi au tribunal de première instance l'affaire du sieur Froment contre S. A, R. Monsieur. M" Tripier a porté la parole pour S. A. R. Il commence par s'étonner qu'une Voix puisse s'élever pour accuser d'ingratitude un prince dont toute la France connaît la générosité et que cette voix soit celle d'un homme qui dans les premiers succès de la cause royale a été gratifié d'une charge de 4°°° francs et auquel ce traitement est conservé, quoique la charge n'existe plus. En droitl'avocat soutient qu'il D'y a point eu de mandat proprement dit que tout ce qui a eu lieu de la part du prince envers M. Froment peut faire croire que celui-ci a éié un agent des princesmais ne prouve pas qu'il en ait. été un mandataire. Il est vrai- que dans plusieurs lettres soit du prince de Condé soit de Monsieuron parle des services de M* Fromentou lui promet des récompenses mais ces services dont on ne fixe pas l'époqueont été siifisamment récompensés par nnè pension de 4°°° fr» M® Tripier prétend que s'il fallait récompenser tous les Français qui comme Mj Fromentse sont sacrifiés pour la cause des princesla fortune même de l'état ne suffirait pas tous ces dedommagemens. Enfin dit l'avocat en terminant le prince saisira toujours avec empressement les occasions de donner des preuves d'intérêt et d'affection ceux qui ont combattu pour soutenir la monar chie mais autant il aime prouver son estime et sa bienveillance ses fidèles serviteurs autan! il' se montre disposé repousser les exigeances intolérables et exagérées de ces hommes qui ne voient dans les évènemens politiques qu'un moyen de fortune ou de richesse. La cause a été remise huitaine pour entendre la réplique de M° JDupio. Si l'on s'en rapporte une lettre écrite de la rade du Breston arme sur le pied de guerre l'escadre qui se trouve sous les ordres de M. le contre-amiral Hatnelin et qui sera composée de deux vaisseaux de ^4 deux frégat&dè (io quatre frégates de 48 deux corvettes et deux bricks. Les officiers qui sont bord .croient que l'escadre est destinée une croisière sur la côte d'Espagne mais il n'ont aucune certitude cet égard. Une lettre de Rochefort donne des nouvelles tout fait contraires. A la date du 19 novembreil ne se faisait dans ce port aucun mouvement qui pût donner de la consistance aux bruits do guerre que les journaux de Paris y avaient apportés. On continuait d'armer sur le pied de paix les bûtimens de la marine royale. Le roi a entendu la messe dans ses appar- temens. Dans la matinéeS. M. a travaillé dans son cabinet. Le roi n'est pas sorti. Le Moniteur a publiéle 11l'ordonnance suivante Louis etc. A tous ceux qui ces présentes verrontsalut Considérant que des désordres scandaleux ont éclaté dans la séance solennelle de la Faculté de médecine de Paris du 18 de ce mois et que ce n'est pas la première fois que les éludians de cette école ont été entraînés des mouvemens qui peuvent devenir dangereux pour l'ordre public; Considérant que le devoir le plus impérieux des professeurs est de maintenir la diciplinesans laquelle l'enseignement ne peut produire aucuu fruit, et que ces récidives annoncent, dans l'organi sation un vice intérieur auquel il est pressant de pot ter remède; Sur le rapport de notre ministre secrétaire d'état au département de l'intérieur; Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit Art. i.er La Faculté de médecine de Paris est supprimée. 1. Notre ministre de l'intérieur rous présen tera un plan de réorganisation de la Faculté de médecine de Paris. 3. Le montant de l'inscription du premier trimestre sera rendu aux étudianset le grand- maître pourra autoriser ceux d'entre euxsur les quels il aura recueilli des renseignemens favorables reprendre cette inscription soit dans les Facultés de Strasbourg et de Montpelliersoit dans les écoles secondaires de médecine. 4- Notre ministre secrétaire d'être au dépar tement de l'intérieur est chargé de l'exécution de la présente ordonnance. Donné en notre château des Tuileriesle 21 novembre de l'an de grâce 1822et de notre règne le vingt-huitième. SignéLouis. Angleterre. Londres, 24 novembre. Ou a annoncé le 19 la bourse l'arrivée des deux commissaires de la république de Colombie. Un journal de la Nouvelle-Orléans dn 20 sep tembre dit.* La tyrannie d'Yturbide est son comble. Ceux qui lui déplaisent disparaissent chaque jour sans que personne sache par quel moyen. Le pari rëpublicaiu attend le moment où il pourra ren verser. ce trône éphémère sous les ruines duquel Y.tprhide s'enterrera sans doute lui-même, s'il est aussi brave qu'il se vante de l'être. La gazette du Chilidu 25 juilletcoutient les détails de l'installation du congiès de cette répu blique le 23 du même mois. Le directeur suprême a fait un discours d'ouverture, dans lequel i| a recommandé l'institution d'un ordre qui portera le titre de Légion de Mérite il a aussi invité le congrès prendre l'instruction publique en consi dération attendu que les lumièreslés richesses et le pouvoir étaient intimement liés, et que sans ces éiemens le Chili ne pourrait devenir une na tion ni jouir des résultats produits par ses sacri fices. Dans une autre partie de s?n discoursil a annoncé- aux députés que les états-unis d'Amérique avaient reconnu l'indépendance du Chili,

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Le Propagateur (1818-1871) | 1822 | | pagina 2