JOURNAL DTPRES,
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Xs 547. Sixième Àbn&.
POLITIQUE, JUDICIAIRE, COMMERCIAL ET LITTERAIRE.
ROYAUME DES PAYS-BAS.
On lit l'article suivant dans le Sun t
Janvier>8 M-
avec supplémtMlorsque
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les directeurs des postes aux 'lettres da
royaume.
PORTES DE LA PILLE.
Ouverture. Du 1 au t5 fan., 6 b 1/1
Fermeture. Au clichet, 5 b.' Oéfiu., 8 b.
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«ires acquiril eunda»
Ypresjanvier.
Malg ré les lettre* particulières de Paris qni repré
sentent les gouvernement français et espagnol comme
étant disposés traiter avec le* états de l'Amérique du
•ud sur rette base que les nouveaux états paieraient
une somme qui serait le prix de leur indépendance
ou croit que le véritable projet est d'envoyer un prince
espagooi avec les pouvoirs du roi pour orgaoiser un
gouvérnement et pour travailler retenir la souverai-
netède quelque- parties au moins des colonies espagnols
dans la famille des Bourbons, ai l'espérance de les rat
tacher la monarchie espagnole est entièrement aban
donnée. On ne peut nier qu'une pareille entreprise
soutenue par l'or de. la Fiance et les armemeua de
l'Espagne ne puisse avoir beaucoup de succès.
On a dans le teuips témoigne son étonnement de
l'arrêté du gouverneur de la province de la Flandre
occidentale, en date du 24 lévrier 1818 en vertu
duquel toutes les communes au-dessus de 5oo ames
devaient s'abonner une gazette de Bruges imprimée
par M Bogaert on apprend que cet arrête vient
d'être rapporté.
-— Si l'on en croit des lettres de Madrid du 23
on y avait la nouvelle qu'une conspiration venait
d'être découverte Lisbonne que trois ministres
avaient été renvoyés et que le roi avait ordonné
l'arrestation et la mise en jugement de plusieurs per
sonnes de marqne. On saura sans doute bientôt ce
que l'on doit croire de ces bruits.
Un rapport de l'inspectenr de la vaccine dans
lès colonies des Pays-Bas aux Indes orientales an
nonce qua malgré les difficultés et les préjugés il a
été vacciné dans les diverses résidences de l'île de Java,
«34 ,0'i5 enfvns en 1821 et 1 19,096 en 1822 en
semble 253,621.On continue employer sans relâi he
les moyens les pla» propres propager celte opération
salutaire.
ANGLETERRE.
Londres il décembre.
Le nombre les Espagnols qus la force des circonaf
tances ^oblige venir chercher un asyle en Angl eterre,
augmente toos les jours surtout depuis la publication
tlu manifeste (r&f-aVvére du gouverneur de Gibraltar
qui a ordonné le prompt départ de ceux de leur com
pagnons d'infortune qui s'étaient réfugiés dans cettn
place. On assure qu'il y aura sous peu Londres prép
de quatre-vingts députés et plusieurs des ministres
espagnols.
Les secours qu'une réun'on d'hommes généreux,
sans distinction d'opinion a procures a Londres
une partie de ces victimes des discordes civiles ne
pouvant suffire l'étendue et surtout la continuatioa
des dépenses nécessaires pour adoucir leur sort00
assure que le ministère anglais s'en chargera lui-méma
en suivant en cela le noble exemple donné dans de*
circonstance analogues par les gouveroemeos français
et espagnol. Du reste cette charge ne devra pas êtré
de très—longue durée si les ministres de Ferdinand VU
veulent concilier les parus et ramener la paix au
lieu de multiplier les germes de discorde.
Le général Quiroga plus heureux que soaaoqiet},
camarade Riégoest toujours ici.
Lord Byron est toujours Çéphalonie, en atlea-
dant qu'il ait déterminé sur quel point de la Grèce il
se dirigera. Il a loué une petite habitation deux mil
les d'Argostoli. Il parait avoir fort se plaindre du,
capitaine du vaisseau qui l'a amené de Livonrne mais
il s'en est dédommagé dit-ilen écrivant deux nou
veaux chants de son Don Juan et il se vengera en y
faisant figurer ce capitaine.
Il est arrivé dos gazettes de New-York du 9 dé»,
cembre. On y trouve le récit de quelques faits récë'n^
qui jettent un nouveau jour sur la situation de l'Amé
rique méridionale.