I* la liberté deeonscience garantie par la loi fondamentale, arec l'intérêt de la tranquillité intérieure du pays, a décidé qu'à l'avenir tout individu bernois qui viendrait changer de religion perdra la bourgeoisie de la commune laquelle il appartenait précédemment avec les divers avantagesprivilègesémolumens et autres droits utiles attachés ladite bourgeoisie, et sera tenu se faire admette comme bourgeois dans une commune du culte qu'il a embrassé. Cet arrange ment qui a le défaut d'imposer aux nouveaux conver tis un sacriûce pécumaire plus ou moins onéreux, selou les circonstancesa l'avantage d étouffer, dès le prin cipe le germe des discordes qui pourraient s'élever tôt ou tard entre les habitant des deux cultes. C'est une sorled' imitation de ce qui eut lieu la suite de la rélormation dans les cantons de Glaris et d'Appenzell, où les catholiques et les protestanslas de se combat tra i se partagèrent de gré le territoire. .L'/; ITALIE. Rome, *4 décembre au soir Extrait d'une lettres particulière. Le pape dans la nuit du a3 au a éprouvé de telles douleurs que lorsqu 'on est entré dans sou appartement, ou l'a tron.é sans connaissance. Il s'était coniessé la veille, et avait désiré recevoir les sacremens le leodemain. Des convulsions violentes l'ont mis toute extrémité durant Cette nuit. Ce soir il est uo peu mieux sa voix est pius forte il a pris un peu de gelatiné et un peu de bouillon. Il n'est pas hors de dangermais son état s'est amélioré. Quelques jours auparavantil avait dit au cardinal Odescalcbi -, qui partait pour Ferrare A voire retourvous trouve rez un nouveau conclave assemblé. Étoile. EXPOSÉ. Voici 1' exposé des motifs qui accompagnait les projets de loiconcernant les droits de timbre d'enregistrement et grefled'hypothèque et de successionet l'impôt sur les paieraens de rentes, charge de puissances étrangères, pré sentes le td de g.bre la deuxième chambre Le Roi a annoncé la seconde chambre dès F ouverture de la présente session qu' il lui Serait proposé des uouveaux projets de lois sur les droits de timbre, d'enregistrement et de greffe d'hypothéqué et de succession. Il a indiqué eu peu de moisle point de vue sous lequel celle seconde démarche doit être envisagée. Pour le bien saisiril faut se reporter P introduction de la loi du ia juillet i8ai. Déjà cette époque on sentait la nécessité d'introduire des modifications dans le système, modifications qui devaient avoir pour but, tant d'aplanir quelques dfficukés tecounues que de faire prospéter les produits, et d'assurer au trésor le moulant de la somme pour laquelle cette partie des revenus publics était comprise dars le bùdjet de 1' état. Les calculs de 1821 ne pouvaient qu'être basés sur les années précédentes et quoique la valeur des denrées céréales et des terres eût dès alors commencé baisser il était incertain si celte diminution continuerait se faire sentir. Mais elle s'est propagée depuis, et la suite inévitable en a été que les iecelles sont restées beaucoup inférieures aux calculs. Les droits d'enregistrement sur-tout qui consistent pour plus "de la moitié dans ceùx dont la loi frappe les mutations mobilières et immobilières ont dû éprouver un décaissementqui ne peut être attribué qu'aux circonstances. L'année courante ouvre une perspective un peu plus favorablemais les produits sont encore loin de répondreâ 1' attente qu'on s' était formée la fin de 1830 Les projets qu' on présente ia seconde chambre ont dû par conséquent être rédigés de manière remplir une lacune probable. Subvenir aux besoins publics, est uue des premières obligations du gouvernement et cette considération n' a pu qu' influer sur des dispositious législativesqui font le com plément de la loi du ia juillet 1831. Après cette remarque généraleil n'est pas permis de.douter du concours des états-généraux. Celui qui vent fâ fin, veut aussi les moyens; et il ne restera qu' examiner si le choix de ces moyens a été heureux sien accordant tous les dégrèvemens que Y état actuel des choses comportaitou a réellement- atteint les objets qui étaient le plus susceptibles d'augmentation en un mot si l'on a réussi concilier les intérêts publics avec les intérêts particuliers. Les discussions qui ont eu lieu l'hiver der nier rendent cet examen plus facile. Ou se flatte que la seconde chambre trouvera dans les nouveaux projets, la preuve qu'on a voulu açcéderautant que possibleaux ob servations- qu' elle avait faites, aux désirs qu'elle avait exprimés. Elle reconnaîtra cepeudant l'im possibilité où le gouvernement s; est trouvé de proposer une diminution snr le droit d'en» registrement des mutatious immobilières. Celte diminution ne fût-elle que d'un huitième du taux actueléloignerait trop du but qu'ou doit s'etfôrcer d'atteindre, quelque peu importante qu'elle serait pour 1' individu. L'agriculture éprouvera par contre un sou lagement réel dans la. réduction du droit de vente pour les produits ruraux, et si le trésor souffre cet égard quelque perte il en sera indemnisé pour la plus grande partie, en ce que celle même réduction ôteraà la fraude son premier mobile. C'est entrer enfin dans l'esprit de la loi du 13 juillet 1831, témoin le mémoire ex plicatif qui l'accompagnait. La reproduction d'un projet sur les emprunts étrangers, et l'impôt auquel les intérêts de ces emprunts peuvent être assujétis, est encore une conséquence de celte loi. H serait inutile d'entrer dans de longs dé- veloppemens pour justifier une mesure qui tend faire contribuer le rentier aux besoins de l'état, en proportion de ses facultés, pour faire sentir la différence qui existe cet égard entre le propriétaire foncier et lui. Le premier est obligé \de payer âuhùelïetaènt une imposition inhérente ses biens, et s'il veut s'en défaire, il doit se résoudre perdre 4 pour 100 de son capital le second étranger aux bainfaits que la culture des terres répand sur la classe moyenne, retire de ses fonds Un bénéfice souvent plus considé rable mais qui échappe l'application des lois financières. Il est équitable que tout citoyen concoure faire face aux dépenses qu'exige l'économie po litique du pays qu'il habiteque la condition

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Le Propagateur (1818-1871) | 1824 | | pagina 3