2 1 «tdu meilleur ccenrdu monde sauf la condition une ■quel non avis au public), nous loi otfions pour ses remarques les io\onne& disponibles d'un journal semi h'ebdomairepeu fait, nous l'avouns pour re celer les trésors qu'est même d'y déposer Monsieur R"* quisoit dit sans nu gœ canotn'est ui ob servateur ni spectateur -Omnibus esse dédit si quis cognovei it vti -naturu. beuiis L.*" A Monsieur l'Editeur du Propagateur. i fS: Moksieur Vous avez annoncé passez long-temps d'avance pce mesemble le concert de Monsieur Iwan Millier qui s'est laissé très-modestement sans doute attribuer le titre de première clarinette de France. Loin de moichëtif croque-notes de prétendre lui contester cette qualité.] Membre, etmiembrc-écolier d'une so ciété ou, pour mieux dire, d'une réunion d'ama teurs je ne m'érige pointl'instar de tel autre de mes concitoyens soit directeur, soit humble so ciétaire comme moi; je ne m'érige point, dis-je, en juge suprême en régulateur de l'opinien publique. Toute fois, qu'il-me soit permis de vous communiquer une petite anecdotedans laquelle je figure comme un des personnages et relative au coocert que le cé lèbre virtuose 7. Muller vient de donner eu cette ville. Cette anecdote, Monsieur," n'a rien de commun vos annonces moins encore au court a-jour de cet artiste au sein de la capitale de la Bèolie moderne -car vous le savez d'experience la vélocité du genre est sans secondeet le droit inné du gratisou pro l)eo honore, que dis je illustre le vulgaire auquel icelui droit s'applique Mais venons -à mou anecdote. il est d'usage, chez la gent mu sicienne, tpie la ou les répétitions préalables mettent MM. les concertans d'accord; et, certes, n'en dé plaise M. F D. G. auteur des Réflexions sur la Musique, bien nous en prend pà nous-autres chaque occurrence, de répéter, de répéter jusqu'à satiété. Or donc on répétait: Il est d'usage, entre nous musiciens n'importe leur degré d fiié- rachrie que chacun, pour son individuy a les coudées franches c'est dire, en d'autres ternies, sa libre entrée. Il paraît que cet usage illicité, cou tume de temps immémorialva être, désormais, pros crite - .ouiproscrite du code réglementaire mu sical yprois .i .N'allez point vous écrier O cal o m mie sacrilège Rien u' est plus sûr rien n'est plus avéré Demandez plutôt g Lazarillc - «u M Bref, pareille au désappointement des enfans d'Y prêt en l'eglise de F'Iessingue (voyez n." 555 telle fut la déconfi ture que conllciivement j'éprouvaide l'injonction de M moi moiquisous l'egide de toutes les dettes musicales, sous la sauve-garde d'un usage antique et solennel enfin en ma très-honorable et fraternelle qualité d'amateur de concitoyen de so ciétaire m'étais permis d'aller m'eitasicr la répëtiion que dirigeait le talent supérieur de M qui et les cent voix de la Renommée en sont enrouées possèdelui seul, toutes les.ççiençes infuses voire même l'art des Lyncéesdes Circésdes Rossignols Je laisse de mauvais plaisans adjoindre l'épithète convenable au dernier substantif 1 Excusez la longueur et Je peu d'ensemble de ma lettre et le style d'un ap prenti en tout état de causemême en direction car le dictum ou edictum des anciens auteurs n'est guère applicable aux comirs mu- chicots, racleboyaux ou autres artistes et viitnoses de cette force-là et de celle de M. Ma- cromégas J'ai 1 honneur etc. L. Sur li révolution (lu Brésil. Le irvot l et le Uni de la révolution qui vient de s'o pérer au Biesil mot encore un mystère. Est elle duos l'intérêt du pouvoir absolu des Portugais et des Biesi- lieus ou peut-êire ce mouvement a t-il aussi reçu sa prealiéna impulsion de la sainte-aibanie Toutes ces incertitudes se dissiperont bientôt mais eu attendant ■on nous permettra quelques conjectures. Si l'empereur du Brésil après avoir lui même et spontanément donné une constitution libérale ses su jets s'est décidé la reuierscr lout-à-coup on doit cro:re qu'il cède quelque influence étrangère car if n'est pas probable qu'il ait adopté le système constitu tionnel tans de mines reflexions et qu'un si court es pace de lemps-ait amène un changement aussi prononcé dans son opinion. L'opposition des certes aux mesure* qu'il a pu proposer n'est pas une raison suffisante du bouleverceiuunt qui s'opère puisque la constitution lui laisserait plus d'un moyen de contre-balancer cette opposition et qu'au moins l'essai du nouveau mode de gouvernement devait être plus longavant d'en faire décidei l'abolition. D un autre côté il n'est pas presti- mable que Don Pèdre après s'être séparé si ouverte ment d-. la mère-patrie, lorsque rien ae ly obligeait se déteimine s'y rattacher presque sans motifs. Sup posons même qu'en opérant cette scission if ait du cé der au vœu général delà nation brésilienne qmais ce vœu doit encore subsister et le monarque n'est pas assez puissamment entouré de satellites étrangers pour lutter conte son peupleque 1a dissolution de i'assem- blee des cortès n'a sans doute pas manqué d'exasperer. Il est donc très vraisemblable que sa conduite actuelle n'a été dirigée que par une puissance étrangère dont les agens lui ont promis des secours et la confirmation de son autorité. Si l'on fait attention que la Sainte-Al liance est entravée dans ses vues sur la conquèie de Co lombie par l'Angleterre et les Etats-Unis qu'amsi elle ne pourrait entreprendre aucune expédition contre la nouvelle république sans s'exposer la voir échouer par les forces réunies des -deux premières puissances navalesilu monde; si l'on réfléchit ensuite que l'empire du Brésil est limitrophe au territoire de Colombie on concevra que la Sainte-Alliance en faisant naître le pré texte de secourir le nouvel empire contre ses sujets con stitutionnels a peut-être arrêté le projet de jeter au Brésil des troupes qui serviraient ensuite l'invasion de Colombie et l'envoi desquelles tri l'Angleterre ni les Etats- Unis ne pourraient s'opposer, puisqu'elles au raient été demandées par un souverain qu'on recon naîtrait et chez qui elfes trouveraient en cas d e< hee une retraite assuiée. Si celle «-onjucture est (ausse ou doit au moins avouer qu'elle est vraisemblable. La pré sence de la croisière frauçaise dans ces parages explique tout. En reportant nos regards du Nouveau-Monde vers l'ancien nous découvrons que la France a envoyé et lait encoae embarquer des troupes pour renforcer les garnison de ses colonies qui n'en ont pas besoin. Bien tôt nous verrons se renouveler la politique du fameux cordou sanitaire et les prétendus secours destinés aux possessions françaises débarquer sur la côte orientale de l'Amérique mëridionnale, comprimer l'i-nsuirectioo du Brésil et se porte ensuite sur Colombie, après une proclamation de fa Sainte-Alliance qui déclarera les Colombiens rebelles, révolutionnaires jacobins, été", et leur intimera l'ordre de se placer sous le jong bénin de l'Espagne eu laissanr leurs meilleurs ports sous la garde de l'armée française, comme des garanties de leur repentir et de leur conduite future. Il faut avouer que ce système n'est pas mal conçu pour donner le change aux Etats-Unis et l'Angle terre. Les événemens décideront si la sainte coalition parviendra leui ter jusqu'à la fin ces deux puissan ces quoi qu'il en soit elle aura déjà beaucoup fait si elle parvient jeter des forces imposantes sur I continent américain. Des journaux ont annonce que la P. usse allait euvoyer des consuls Colombie O

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Le Propagateur (1818-1871) | 1824 | | pagina 2