LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, PAR AUTORISATION SA MAJESTÉ. ROI PAYS-BAS.' POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; des villes et districts de la province de west-flandre (occidentale.) JEUDI 9 MARS, 1826. DE DES OUVERTURES DES PORTES DE LA VILLE Du i au i5 Mars, 5 tp heures FERMETURES DES PORTES DELA VILL1 Du t au i5 Mars, 7 heures. ■Lh prix des abonnemenis est de 8 francs par année, 9 francs 5o cent, pdur 6 mois, 5 francs pour 3 mois ment 11e se paiera qu'a l'échéance mais les personnes qui dureraient !e solder devance, obtiendront une 1 cent. Oïl s'abonu^ chez l'éditeuret a tons les bureaux des postas aux lettres, du royaume. Les abonne- remise de 10 par 1SLES DE L'ARCHIPEL. Ahlo 28 décembre. Un petit bateau qui a relâche icivenant de Sfakia allant Hydra et Napoli de Romanie. porte le nom me Aodrulli Knaraki envoyé des Sfakiotes aupiès du gouvernement grec, pour lui réitérer la demande qu'ils n:i ort faite \\y a quelques temps de leur envoyer 200 aux de biscuit 200,000 kilos de blé, de mu- 00s de guerre et un chef conduisant un militer de ..us grecs la solde du gouvernement. Us offrent i-i conditions de reprendre les armes contre les Turcs. Il parait qu'ils sont portés cette déterminafion déses p> ié* par des molifsplus puissans que la preruièie fois. Moustapha-bey leur ayant euvové dire qrie plusieurs d'entre eu* exerçaient le brigandage main-arm »e dans quelques cantons de l'île les fit sommer en mê me temps de les arrêter et de les lui livrer avec leurs armes. Les Sfakiotes ont refusé et Mousupha bey a défendu aux marchands de comestibles des villes de rien vendre aux Sfakiotes, eosorte que la famine les oblige reprendre les armes. Mételin 2 janvier. Les piratesqui habitent en grand nombre les ruines d'Usara inquiètent continuellement nos côtes. Le 25 décembre au matin 4 goélettes 2 mislicks et deux traites ont effectué un débarquement l'en- tree du port Colonne- Ils y ont pris un Turc un sacolève ayant 4ooo piastres bord et 3oo brebis. L*s lettres de l'Archipel, du 21 janvier, disent que ji.il, tte du capilan pacha était toujours dans la rade P nias, et celle de l'amiral Miaulis l'ancre devant -1 olunghi sa flotte se compose de vingt bâlimens ni.-s et six biùlots. Une lettre d'Athènes, du 18 janvier, annonce •e la garnison de cette Place au nombre de l5oo nommes s'exerce journellement au maniement desar eues sous la direction du colonel Fabvier. Celui-ci est paifi nit a faire dansl'Atlique ce qu'il n'a put exécuter dan» 'e Péloponèse il a formé des c >rps réguliers. A l'époque où le capitaine Moroso a qnitté Svra on pat lait beaucoup dans cet île de la mission de lord Straiford Canntng. On assurait que cet envoyé était chargé de pousser avec vigueur un accommodement entre ia Porte ©llomaneet ics Grecs. Ou ajoutait que M ,urocorda:oqui réside actuellement Hydra, était celui des chefs de la Grèce sur lequel on comp tait le pin» pour la conclusion d'une paix de toutes les puissan es. chrétiennes travaillent a obtenir de la Porte et dont tes conditions seraient favorables la Grèce sans déposer la puissance ottomane. GRECE. Zant« 3o janvier. Correspondance particulière. Tout est tranquille autour de nous, Reschid-pacha, campe aux environs d'Augclo-Caîtronne songe plus qu'a assurer l'arrivée de ses convois, sans pouvoir as siéger Missolunghtfaute de moyens, et sans oser aller, suivant l'usage hiverner l'Arta ou il crain drait de trouver le cordon ou le poignard de quelques capigi-bachi charge de l'expédier. Ibrahim-pacha et son armee semblentde leur côté, paralysés parle froid. .Quanta Topai, capitan-pacha il dort l'an- ce sous le canon da Lépante et les Tuics ne font- de mouvement» mili< aires que dans les feuilles de VOb- servateur Autrichien journal toujours Adèle la légitimité du croissai t et au culte de Mahomet. Les émissaires du grand directeur de cette gazette qui cherchent rassurer les Turcs leur disent que la Russie ne leur fera pas larguerre. Ils donnent, l'appui dateurs raisons, que le lord Strangford n'a pour instructions que de demander positivement l'évacua tion des provinces ultra-danubiennes afin d'ôter tout prétexte de récrimination au cabinet de Pétersbourg, On parlera ensuite de moyens de conciliation entre les Turcs et les Grecs; on reproduira des plans et des rai sons surannés, et lâcheia de gagner le temps nécessaire pour donner les moyens aux barbares d'entreprendre une sixième campague contre les défenseurs de la Croix Plusieurs habilaris des îles Ioniennes sont parve nus racheter ua bon nombre de chrétiens, esclaves qui avaient été vendus dernièrement Prévésa. Ce sont autant de malheureux arrachés l'approhre et la mortcar aucun n'aurait jamais voulu consentir l'apostasie pour jouir d une condition supportable.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 1