Extrait d'une lettre particulière. t ITALIE fois par térre et par mercependant le eapitanïpacha régulier de» deux plus importa» point» de Hle c'est-à- dire des forts de Candie et de la Canée, où se trou vent réunies les forces de l'ennemi. I TURQUIE. ConstahtmOple 26 jèvrier. D'après nn ordre de la Porte tous les malveillans sont saisis et envoyés bord des bâtimens de l'escadre en armement dans le port. On les y retient en les enchaî nant par le piedet on leur donne chacun aoo piastres pour qu'en attendant le départ de l'escadre ils puissent se procurer les choses de nécessité. On dit que les Grecs ont tenté de b/ûlef la flotte ottomane du côté de Lépanlemais que le capitan- Itacha était sur ses gardes, et qu'il a réussi disperser es Grecs. Une seule frégate de la flotte turque avait écAouésurla côte. On ajoute qu'un navire anglais, qui voulait pénétrer avec des vivres Missolonghia été repoussé vivement par les Turcs. PORTUGAL. f v Lisbonnei4 Mars. J'ai peu de chose ajouter ma lettre du 11Le navire l'Eurydice qui est arrive de Fernambouc en quarante-quatre jours a apporté des nouvelles peu rassurante sur la situation politique de cette contrée. L'avis de la déclaration de guerre la république des ErovinceS'Unies de Rio de la Plata, a été mal reçu par is habitans, et a contribué exalter les esprits. Le bruit court qu'un des premiers actes de la régen ce a été de soliciter le cabinet britannique d'envoyer «les troupes anglaises en Portugal et que cette deman de a déplu vivement un ambassadeur étranger. Il se manifeste dans le public des symptômes d'an xiété et d'inquieiude. On sait positivement que des émissaires de la faction dite, de Betnposta sont partis fiour les provinces, et qu'on fait valoir pour séduire es faibles, une protection exagérée que l'on attribue au cabinet de Vienne en faveur de l'infant don Mi guel. On cite cet égard des projets de mariage avec une archiduchesse d'Autriche et des lettres écrites \\y a peu de mois, de la part de l'empereur François S. M. Jean VI, en faveur de ce prince son fils. D'un autre côté on entend répéter dans tous les cercles Y a és tempo que ôs Jngleses fallon claro 11 est eofin temps que les Anglais s'expliquent nette ment et avec franchise Du reste, l'opinion est peu près unanime dans cette capitale que la mort préma turée du roi doit déchirer plus tôt qu'on ne l'aurait voulu le voile qui couvre encore des projets politiques sur le Portugalle Brésilet en général sur toutes les républiques américaines. Ceci mérite une sérieuse attention et contribuera peut-être offrir au monde une nouvelle preuve qu'avec l'entraînement de l'es prit du temps on s'exposerait trouver des mécomp tes en établissant des calculs pour des combinaisons qui auraient pour base des garanties viagères, si elles c'étaient pas en même temps assez ioric oient appuyées sur la nature des chose*. Tries te 19 mars. Le paquebot de Corfou avec des lettres qui vont jusqu'au y est arrivé avec la confirmation des événe- mens du a, a Misisolonghi. Avant d'entreprendre le grand assaut, Ibrahim pacha avait sommé la garnisoo de se rendre en lui accordant une libre sortie. La ré ponse des Grecs a été un refus.- tous les Aabitans de Missolonghi reçurent alorsle a8 févrierles saints *cremens des mains des prêtres, et leur enthousiasme était au comble. Le a mars, l'assaut commença la n'y coopéra plus, ayant déjà remis le commandement en chef a son antagoniste et pris la roule de Coostao- tinople par Jantna. Les Grecs repoussèrent avec vi gueur toutes les attaques et Ibrahim-pacha éprouva une perte que plusieurs lettres font monter de 4 5ooo hommes. Après ce désastre les troupes égyptiennes moitié disciplinéesse dispersèrent en grande par tie, et Ibrabira-pacba se rendit Patras, après avoir en voyé son kiaja-bey en Albanie pour y uégocier de nouveaux recrotemens Uoe autre nouvelle, non moins importante dans le» circonstances actuellesnous est parvenue de Corfou r tlusieurs navires anglais*expédié» d'Alexandrie lbra- ira-pacha ont été visités par les Grecs, et ce qui s'y trouvait de propriétés turques a été confisqué. Les capi taioes anglais en ont porté plainte Corfou mais on leur a répoodu qu'ils ne devaient s'en prendre qu'à eux mêmes de cette mésaventure et leur demande d'être protégés fut déclinée. Il paraît ainsi que l'Angleterre reconnait aux Grecs le droit de visite, Voici quelques détails sur la mémorable nouvel le victoire des défenseurs de Missolonghi Ibrahim- Pacha avaitdepuis le so jusqu'au a6 février, sommés plusieurs reprises la garnison de MissoloDghi d» se rendre. Le x8 il a fait sa première attaqueet parvint a s'emparer d'une batterie; mais les Grecs y avaient pratiqué une'mine quien sautant, tua environ 1000 Egyptiens. Ibrahim-Pacha renouvela ses attaques le t mariavec aussi peu de succès. Mais le.ail éprouva une défaite complété; un renfort de Grec» ce qu'on assure arriva du côté de Salonssous .1? commande ment du colonel Fabvrier, et de concert avec les assié gés firent un carnage épouvantable des Egyptiens. Ibrahim-pacha se serait ensuite retiré vers l'Aspropo- tamos en abandonnant ainsi sa communication aven la mer Il vient d'arriver ici un navire qui a quitté Syra In 3 mars, il rapporte que beaucoup de petits bltimena étaient prêts au port de Napoli de Rotàaùi pour iraw porter 1x00 hommes Négrépont. PRUSSE. Berlin u3 mars. Extrait d'uoe lettre particulière Depuis une huitaine de jours l'écùaoge des couriera entre cette capitale et Saiat-Pétersbourg a été très-fré quent, et l'on eu peut inféier que dorénavant la Prutao va jouer un rôle très-actif dans le système politiqoe de l'Europe. M. le comte de Berastorf étant malade c'est M. Ancillon directeur général de la section di> plomatique du département des alfaires étrangères qui reçoit toutes les dépêcheset quiaprès en a soir bit son rapport au roiles expédie également. D'après ce qui transpire de la marche des négocia tions entamées Saint Pétersbourg, les nombreux amis que les Grecs comptent parmi la population de celte résidence royale croient pouvoir se flatter que bientôt une meilleure étoile planera sur leurs destinées- Le gouvernement russe, se dit-on hautement dans nos cercles, ne vondra pas abandonner ses co-réligion- natres au glaive exterminateur des barbares musulmans. Dans le cas éventuel d'une guerre, plusieurs de nos jeunes militaires se sout proposé de solliciter auprès du roi la permission d'assister la campagne comme volontaires sous les drapeaux de l'intime allié de la Prusse. L'exemple que des Prussiens prennent ainsi part une guerre de Russes oonlre les Turcs ne serait aucunement nouveau dans les fastes de notre histono militaire car on se souvient encore fort bien que, du vivant du Grand-Frédéric plusieurs officiers prussiens combattaient dans les rang de l'armée russe comman dée par Romauzow, ét nous possédons même une his toire de ces campagnesécrite par le ge'oérat do

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2