JOURNAL D YPRES,
H
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ.'
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES* ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT;
MERCREDI t* Asr'Ii8afi.
DE
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DES
PAYS-BAS.
OUVERT™ FS-DES PORTES OELAlVJLLE
Du i au i5 avril a-4 ip heures
FERMETURES DES PORTES DE LA V1LLS
Du I au (5 avril, 8 heure*.
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DBS VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
Le prix de» abonnemenls est de 18 francs par année 9, francs'5o cent, pour 6 mois, S franc» pour 3 mois Les abonne-
meut ne se paiera qu'a l'échéance mais le» personne» qui désireraient le solder d'avance, obtiendront une remise de 10 par
ceult On s'abonne cbe» l'e.liteur, et a tous les bureaux des postes aux lettres du royaume.
P HÉAJÈ RI DES.
Le 6 Avril I 199, niort funeste de Richard ler,
Cœur-de-Lion, Roi d'Angleterre.. Ce. prince monta
tur le trône après la mort de Henri 11-, sun père.
Jl avait du hondont le nom lui fut donnéle
courage la fiertéla colère la cruauté, le soif
du sang, et celte espèce de magnanimité capri-:
cieuse et farouche qu'on attribue cet animal,.
Jl péril par une arme qu'il avait lui-même in
troduite la guerre, I arbalète et on s étonne
quelle ait été inventée par un homme aussi va--
leureux
Le 7 Avril 1498, mort de Charles FUI, Roi
de France. Ce prince était doué cf excellentes qua-i
lités, aimant son peuple, d -ux affable, bienfaisant,
si bondit Philippe de Canines quil n'était
pas possible de voir une meilleure personne
Jamais la mort daucun prince ne fut pleuréeplus 1
amèrement et plus généralement que celle de Char-i
les FIll. Deux de ses domestiquesqui avaient
tu.vi le convoi Junèbre. tombèrent morts au mo-
ment oh l'on entrait dans l'église.
Le 8 Avril a 7 mort fu-teste de Caracalla,
fils atné de Sévèreempereur romain. Il succéda
a l'empire avec son frère Gela, foules les pré
cautions que prenait celui, ci contre l'ambition fé
roce de Caracalla furent inutiles. Jl fut égorgé
par son barbare frère entre les bras de Jutie
sa mère, qui resta, couverte de son sang. La
suite de la vie de Caracalla n'est qu'un tissu de
barbarie atroces et de folies les plus extragantes
-vi^i, couronnement de PétrarqueRome.
Le 9 Avrd 1691, prise de Alons par Louis
XIF. Après la défaite de Fleurusle RoiGiht-V
laume vint opposer au maréchal de Luxembourg -
une année française-, elles étaient composées de
80,000 hommesMais Alons clan déjà investi par
le maréchal de Luxembourg et Guillaume ne
croyait pas
Louis XIF
les troupes sortis de leurs quartiers.
vint au. siège., visita les.
malgré le feu du.conon, ei entra dans la
au bout de neuf jours déhanchée ouvcite.
91
quartiers
ville
ILES IONIENNES.
Za-ite7 Mars
Etirait d'une lettre particulière
Dieu protège la Grècel Tel eat le début d'un récit
que le correspondant reprend depuis le la avril i8a5
qu'à commence le liège de Missolonghijusqu'au der
nier heureux événementnous reprenons ce récit la
date du 34 |anvier dernier époque où une grêle de
projectiles accumulés depuis le 6 formèrentdit la
correspondant, des masses aussi considérables que cel
les des ruines qu'élles amoncelaientau point que leqr
bombes ennemies ne trouvaient presque plus que de*
quartiers de bombes pulvériser.
Les chrétiens cependant ne manquaient pas de faire
des sorties et quoique sur trois combaltans on en
comptât peu près deux portant l'empreinte ou la ci-
cairice d'une blessure ils se soutenaient avec avanta
ge contre les Barbares, dont ils parvinrent détruire
la musique et les tambours qui perdirent ainsi la ten
tation de leur donner des sérénades ou de leur cau
ser de fausses alarmes. L'ennemi lèisait des progrés, la
capitan pacha avec sa flotte tenait la-mer des frégates
montées par des esclavons et par quelques infâmes
transfuges de la chrétieoté bloquaient Tes bas-fonds en
tenant des vaisseaux l'ancre [Aè» de Vasilsdes. Mais
un ennemi qui rieu ne résisté, la faim, menaçait
ceux que le fer ennemi ne pouvait réduire*
Le cceur des chrétiens était brisé en entendant les
cris des femmes et des enfans qui demandaient du pain
qu'on ne pouvait leur donner qu'avec la plus 6tricte
économie. Tâchez de faire dormir vos enfans leur
disait le pieux Joseph évêque de Bogous, consola
teur affligés nous prierons Dieu ensemble autour
<de leurs berceaux, et nous épargnerons un repas.
Avec quels transports on recevait de temps en tempe
des barques chargées de vivres, qui s'échappaient d'I-
taque I avec quelle sagacité le saint évéque présidait h
la distribution des vivres se contentant d'un peu de
roquette et de fenouil cuits avec de l'eau et du sel
pour soutenir son existence, il y a onze jours disait-
il, une mère éplorée que je n'ai mangé que le pata
du sacrifice. Mais ce qui était plus doulcurerx aux mar.