forteresse. On en vent eonjectnrer que les anglais sont intervenus pour arrêter toute effusion ultérieure de sang et que Missolonghi était sur le point de se rendre La dite Irégate «uiait eusuite relâche Cepbalonie et son capitaine aurait eu une conférence avec le com mandant de cette île. Beaucoup de familles de Misso longhi se sont transportées Zante. .FRANCE Pàris5 avril. Les bruits les plus alarmant sur les derniers e'véne- tnens de la Grèce ont couru hier la bourse. On disait qu'lbrahim-pacha avait donné un no.uvel assaut Mis-- solongbi, que la place avait été prise la garnison pas sée au fil de l'épée, une partie de la population massa crée. Ces bruits dit lé Journal du commerce ne «ont ni justifies ni expliqués par les nouvelles que nons avons reçues aujourd'hui. Ce journal attribue l'alarme répandue hier Paris l'article publié la veille par Y Etoile, que les succès de Missolonghi ne s'étaieut pas soutenus. Quoiqu'il en soitles vrais amisde la religion et de i bu mainte ne sont pas sans inquiétude sur la sainte cause des Grecs et l'article suivant de YElo\le qui y a toujours montré un grand attachement, est peu pro pre a les rassurer Nous avions différé d'annoncer les tristes nouvel les que nous avions reçues de Corlou sur Missolonghi, parce que uous voulions attendre les résultats définitifs du siège et que oous éprouvions une véritable douleur donner des nouvelles affligeantes au moment où re tentissaient partout des cris de victoire. Mais il n'est que trop vrai qu'Ibrahim s'est rendu maître d'nn fort qui domine Missolonghi, et que cette ville ne pourra plus être ravitaillée par la mer. Ces nouvelles sont du 23 mars-. Un bateau vapeur qui les a transmises ^ucône, et un courier expédié de celte ville, expliquent la célérité avec laquelle elles onteté connues Paris. AFFAIRES SES GRXGS. On écrit de Triesiésous la rubrique de Zante 15 mars - Ibrahim-pacha sentant l'impossibilité d'escalader les murs de M>ssolongbi résolut d'attaquer lé fort de Vassiladi qui est placé au centre des lagunes et les com mande. bon ptojei était de priver les assiégés de la pêcbe abondante qui fournit leur subsistence. Il fil donc ses préparatifs pour cartonner le forty laire btèebe et l'emporter d'assaut. Après plusieurs tenta tives infructueuses Vassiladi fut pus le 9 du courant. Toute la garnison de Vassiladt, iom|tos»e de 160 hom mes 4 fut passée au fil de i'epee l'exception de trois hommes qui l'o.t conserva la vie. La perte de ce fort va décider uu sort de Missoloncbi. GolorotroniNikila Loedo, Zaimi Sissini et nu- très cuefs avaient formé le projet de surprendre Tri? poliii«. niais leurs mesures fuient ni mal prises que lés premier* hommes qui giavtrenl les murs furent laits prisonniers par le renégat français Selve appelé So- lnnan-be/. Celui-ci renvoya au camp des Grecs les principaux chefs qui avaieot commandé l'as Saut, api ès leur avoir lait couper inhumainement lé nés et les 01 cilles, et il fii dire par eux Cotocoiroui de laire uue autre fois de meilleures dispositions. Extrait de l'Etoile. D'autres nouvelles deTneste, données par la Quo tidienne sous ht date du 28 mars disent qu'une fré gate angU.se a couduil le général Adams devant Mil? solonghipour venir interce'der auprès d'Ibrahim en faveur de la garnison de Missolonghi, et obtenir pour elle une capitulation honorable mais Ibrahim aurait rejeté sa médiation; elle confirme du reste que Misso longhi avait arboré le pavillon anglais. PAYS-BAS. Bruxelles, 10 avril. Mathieu Laensberg contient ce qui suit dam an correspondance particulière de Bruxelles Les journaux de celte ville vous apprendront que le roi est parti ce matin pour retourner La Haye mais il né diront probablement point que le séjour de ce monarque Bruxelles a été marqué par un accident qui pouvait avoir les suites le s plus funestes vous savez que le roi a lait don 1 S. d R. le prince Fté- déric d'un vaste bâtiment qui forme un aile du palais royal depuis deux mais on a travaillé avec beaucoup d'activité la reconstruction de la façade et d une par tie de l'intérieur de ce bâtiment destiné servir d'ha bitation au jeune prince. Ces jours derniers le roi vou lut connaître par lui-même l'état de travaux et la nou velle distribution de l'édifice, il en parcourut lessivera appartenons dont quelques uns ne sont pas encore par quetes ni même planchetés. .Arrivé dans une des salles d un etage supérieur, le roi ne voyant pas le danger met le pied dans un endroit seulement bouché par des lattes et par le mortier du plafond de l'appartement in férieur il s'enfonce tout à-coup; le corps presque tout entier traverse*!» lattis, et le monarque serait tombé jusqu'au sol de la chambre de dessous s'il n'eût ete ar rête sous les aisselles par les deux solives latérales. On s'est précipité sen secours et S. Mtant par ses piopres eflorts que par ceux des peraoones'présentes a .été retirée de cette situation critique, on assure qu'à ^exception d'une égratignure très légère du dos «Ile n'a reçu aucune blessure pas même une contusion. Lors qu'on réfléchit au malheur qui pouvait résulter de Cet te chute, on ne peut s'empêcher de blâmer l'impruden, ce des personnes qui accompagnaient le toi et qui ne l'ont pas prévenu du danger; car il reste toujours très possible que l'émotion éprouvée par le oiouarque puis se nuire sa sauté. Extrait du poème des Harmonies de la Nature. Fin du premier chant. Venez prenez vos luths disciples d'Apollon Fils d'Homère chantezdans le sacré vallon Hayden, Mozart Grêtry chantez nouveaux Orphée A Venez tous.- parez vous de lyriques trophées. Elèves de Zeuxisimmortels créateurs Saississez vos pinceaux inventez des couleurs .- C'est en vain qui de vous, de l'aube matinale Essaîra de tracer là pompe triomphale Et$es derniers rayons.de pourpre et de saphir Qui dans l'or du couchant vont s'eteindre et mourir? Par quel heureux secret sa source première, Pourrez-vous fils des arts surprendre la lumière Et le prisme la main observant ses elfets, Egaler ses couleurs et peindre ses reflets Qui de vous de la nuit retracera la scène Quand parcourant les airs sur son trône d'ébène bnr les monts qu'elle argente elle régne son tour, El de son crêpe immense enveloppe le jour; Quand de sombres vapeurs inondant la nature Humide elle descend sur la tendre verdure Distille la rosee, et, du ruatiu vermeil Se plait a préparée le brillant appareil

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3