FRANCE Ibrahim se ports ensullé sor l'île fortifiée df'Ana- tniico situe» peu de distance de Missolonghi et s'en empara le i3. line lettre de Prévéaa <fb \5 ra conte ainsi cet événement Après la prise de Vassi- ladi. Ibrahim fil ses préparatifs pour l'attaque d.-#na- tolico. Se» chaloupes canonnières se dirigèrent par le caria/ de I'oro dans le voisinage duquel les Grecs de la terre terme occupaient l'ouest un couvent fortifie nomme Ivundro, dont les batteries tiraient sur les em barcations turques. Ibrahim détacha par Stamma un ■rorps pour s'emparer du couvent. L'attaque et la dé fense turent également vives l'assaut fut donnée et la garnison loi te de 4<>0 hommes lut passée au fil del'epee, l'exception de quelques-uns qui se sau vèrent par la fuite. La perte fut aussi considérable du rôie de» Turcs ils eurent prés de 200 hommes lues et ie banus aga lut blessé. La gBrnisou d'Anatolico témoin de cet événe ment regarda toute résistance ultérieure comme inu tile, et demanda capituler. Les femmes et les Sommes coururent sur le rivage et demandèrent grâce Ibrahim qui était campé peu de distance dans le village de Ffnarhta y courut lui même et accorda fa garnison, apiès qu'elle aurait déposé les armes et aux habilans de se retirer librement sur Ârta, en emportant chacun autaui de ses effets qu'il en pourrait porter. Quelques jouis auparavant cent Turcs prisonniers qui se trou vaient y/natolico y avaient ete masacrés par les GteC Pendant ses evénemens de Kundro et d'^naiolito les Grecs au nombre de ^00 Gieni une sorlie de Misso iongbi on combattit avec acharnement 3oo Grecs restèrent sur ta place et les autres pour la plupart blesses rentrèrent en toute bâte da -s la vilie. Les Turcs perdirent aussi beaucoup (ie monde parmi les quels le Topdschi-Basclii chef de l'artillerie le beiracblar porte étendard et un Bnh.k Aga colo nel qui fui lue au moment où il s'emparait d'un éten dard grue. Le lord haut commissaire sir Frédéric Adams qui eiail allé le 13 dans les eaux d- M ssolonghi bord de la frégate la Nciiadc capitaine Spencer arrivée la nuii piécedenie de Missolonghi Céphalonie est revenu ce soir 20 Corfou Le bruit s'est répandu depuis son arrivée que dans I intention d'épargner l'effusion du sang Missolonghi qui était n tome ex trémité il avait de nouveau propose sa médiation mais qu'elle avait été rejetée par les Grecs. Paris 15 avril. Les dernières lettres du Nord tiennent tontes un langage extrêmement menaçant. L'empereur Nicolas vient de rasseorbler autour de sa personne plusieurs conseillers dont les opinions généreuses en faveur des Grecs se sont déjà manifestées jne autre époque. On doit donc penser que leurs avis l'emporteront sur ceux des hommes qui s'efforcent de persuader ce souverain qu'agir conformément aux vœux très pro noncés de la très-grande majorité de ses sujets, ce se rait les mettre ouverlemcnl en opposition avec tomes les puissances de I Europe et compromettre ainsi le saiut de son empire. On vient d'apprendre que des arméniens considéra bles ont ete ordonnes dans les ports de guerre de fa mer Noire; l'amiral Greign, qui y commande en chel lu» lorces navales de la Russie, a é-é appela St Pe- lersbourg pour rendre compte de l'état acmcl de ces foices, el des préparants nécessaires pour pouvoir ies mettre en mer. O11 apprend aussi que des mouvemers se font re marquer depuis le commencement du mois dans les caiitoniiumens des deux grande» armées russes, eoui- maudee» par les généraux fi.uken el Wh/gensicnCes niocvemen? SdiilJenî rrqîr pour objet de <"?e rentrer les troupes et de les rapprocher davantage de la Bessa rabie et des provinces limitrophes Les differens corps da cavalerie du générai Risva- niel ont également reçu, tout recemmem, des rentorts et il vient d'êiru enjoim au général Joanovatski, Itetman des cosaques, de se tenir prêt entrer en campagne la première réquisition. Lord Wellington conjointement avec le ministre autrichien fait tout son possible pour conjurer fora ge toutefois on doute qu'il parvienne faire préva loir son avis. Du reste, le mission du duc de Wellington tire sa fin tt d'api ès les dernières lettres du lin lin, on l'at tendait du |onr faune dans cette ville. On annon çait hier positivement Paris qu'il avait quitté <St- Putei sbouig, et que sous peu de jours it était attendu Calais. Nous remarquions ce matin que, le jour anni versaire de la renlree du loi. des désordre» évidem ment provoqués, n'ont éie suivis d'aucune répression que la police a laisse faire les maive'tlans, et qu'on n'a pas vu l'ombre d on gendarme. Mais, des hier au soir, M. le préfet de police a recommencé ses gran des manœuvres et ses charges de cavalet ie dans des quartiers. Un étrange' qui serait arrive Parts se se rait demandé si la ville était en état de siège, eu s'il avait éclaté quelque grande conspiration. Quelle au rait été sa surprise si on lui avait repondu que cette armee se mettait en campagne contre la joie des /tvhi- tans, et que des lampions allumés en l'honneur d'un bienfait dû la plus monarchique de nos institutions avaient nécessité cet immense déploiement de forces militaires On écrit de Rome, le 3t mars.- Uue famille grec que, très respectable, M. Sebastieni ron cpUuse et son frère habitaient Rome depuis deux ans. Le de- sir de revoir la patrie les engagea a renirer en Grèce mais peine arrivées ils tombèrent enire le» mains des Turcs; les deux hères furent décapités sous lus yeux mêmes de la malheureuse épouse qui fut invoqué en esclave ConstantiDople. Hier soir, cbex la duchesse de.où se trouvait le (ils ainé de Canarison a lait très imprudemment lecture des affreuses nouvelles de la Grèce devant ce malheureux enfant qui après avoir donné les signés de la plus grande douleur s est aussitôt évanoui. i Le paragraphe suivant est extrait de la Chronicité, hellénique, de Missolonghi.- Dus avis venus du camp d'Ibrahim annonçaient qu'on y avait vu arriver l'horrible Ahoulouboud- pacha ce monstre qui fil en i8a3, renfermer la ieru- me du capitaine Tassos dans un sac rempli de sur it pens, el dont les cruautés épouvantèrent Saloniqne. Il avait dil-on été envoyé par le divan pour pré- aider au supplice des chrtliens qu'on cioyau au moment de succomber La prise de Missolonghi sur laquelle depuis deux jours se sont eleves des doutes se ironve contredite par les nouvelles arrivées aujourd'hui Paiis. Sans chercher donner nos lecteurs de trompeuses espé rances nous devons mettre sous leurs yeux les ren- .seignemens qui nbos sont parvenus. Si cette déplora ble nouvelle doit se confirmer par la suite il paraît du moins certain qu'elle avait été annoncée prématuré ment et (jne Missolonghi n'avait point encore succom be IVpoque que l'on avait assignée comme telle de sa destruction. On a dit que Missolonghi avait été em- poité le 16 puis ensuite ie 20 mars et ies nouvelle»

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2