5> Mais jamais ne change de Ira ce ce cette d ;te ns font encore aucune mention de celte catastrophe; (Cottr. français.) Zante20 mars Des nouvelles de Mis>cdonghien date de cette nuit portent que la veille ibrahim pactta se dispo sai! donner un assaut la vide la garnison pleine d'ardeur et d'enthousiasme prévenu l'ennemi en faisant une sortie au moment où. le pacha elait loin de attendre s être attaque les Egy pi tens ont été battus et forces se retirer en la ssant sur le terrein 5oo morts et un grand nombre de blessés. Les Grecs sont rentrés dans la ville tricmphans et amenant avec eux des prisonniers au nombie desquels se ttouvaienl quel ques officiers supeiirurs de l'aimee turco égyptienne. Le paeh» furit'ii* de cet échec a lait des nouvelles dis paritions pour une se-onde atiaque. Nous apprenons que Gooras était arrive S ur les mutins de Missolon- ghi avec J .000 .hommes et qu'il a campé trois lieues du camp u lu r'a h un; nous savon s également que !c co lonel Ewhvier approchait avec 3,000 soldats bien or ganises bien exeice et décidés attaquer Ibrahim. Cet evenement ik>w décider du vorl de lVitssolmighi. La floue grecque qui était retournée a JN a poli de Piontanie pour chtrcheé des vivies et des troupes, est attendue a chaque instant. Le comité grec de Zante a réussi a rassembler ■ne somme de 80.000 talarîs 4oo,coo francs par la générosité dé ses membres ou par des emprunts. La flotte grecque prendra cet argent son passage. Des avis du 22 annonçait que l'ercadre grecque forts de yS voiii s, e.iOt aritvee devant iVlissoionghi. On disait Sainte Maure que Canaris avait fait échouer près du fort de "Vasiladès un bâtiment chargé d'une grande quantité de poudre dont l'explosion a détruit ce qui restait du fort et la garnison qu'il ren fermait Ces nouvelles sont confirmées par beaucoup de let tres venue? d'Italie et des îles Ioniennes. PAYS-BAS. Bruxellesirf avril* n'y a plus en douter, les négoiiations de St.- Pétersbourg sont rompues. Jean s en alla comme il était venu. Lord Wellington et son cortège diploma tique rapportent St-James un de ces »o», tels qu'en prononçait, en son temps, Pierre-le-GrandNicolas h voulu se remettre en possession du Je le veux de Catherine U, et Ion 'sait quel'e occasion surtout elle employait de tuéference cette formule. N'en dou tons pas; I heure de la ru'qine d Europe a sonné. Les malheurs de Missolought ne tarderont pas être ré parés. L'ne lettre de Cologne, du i3, parle de guerre. On paraît ne plus en (fouler dans l'Allemagne sep tentrionale. On parle d'une alliance offensive entre !'^rigleterrc et plusieurs grands états du continent iMotie correspondant nous promet des détails ulté rieurs On imprime, en ce moment Vienne une re lation du siège ne MissolunghiElle portera pour épigraphe le couplet suivant du chant de victoire des ottomans Nous triomphons! Allàh\ gloire au Prophète! A'ur ce rocher plantons nos étendards. Ses défenseurs illustrant leur défaite, En vain sur eux font crouler ses remparts. Nous triomphons! et le sabr? terrible Va de la croix punir les attentats. Eriprmtnons une race invinribV r Les rois chrétiens ne la vengeront pas. 'Maté non, tout n'est pas perdu! Redoublez de zhlé et d efforts, vous tous, que votre amour de l'huma nité et de la religion porte rei uei'lir les dons de U bienfaisance.Qu'aucun obstacle ne vousarrétej qu'aucun sacrifice ne vous cotre. Les bénédictions de tout un peuple vous attendent On dit que Léon XII a engage d'une manière si gracieuse le prince Borgbè.ie résider Rotne sn patrie, que ce prince a promis d'y retourner incessam ment on ajoute. que le Saint Pere a lait les mêmes instances Jérôme et Louis Bonaparte, qui étaient sur le point de se rendie en Toscane pour y établir leur résidence, et qu'ils se sont décidés fixer leur sé jour Borne; ils venaient de faite d'immenses acquisi tions en immeubles. Le Journal de Francfort contient des nouvel les de Zante. Elles portent qu'Ibrahim-Pacha a tout mis en œuvre pour seduire la garnison de Missolonghi Envois réitérés de captdgibaschi fit mans, émissaires 1 trangers, promesses de pardon, brillantes récompen se^ rien na ete épargne; mais les Souliolrs, sur la biêthe,, ont rejeté avec mépris toutes les olftes Itom- peuscs du satrape égyptien. Le désespoir des [lellénes donne Ibrahim des vi ves craintes pour ses jours. Aussi dans tourna les affai res que son artnee a eues avec lesCJ ecs il s est tou jours tenu une distance qui iui perme'lnit (le compter sur la vitesse de son cheval pour échapper au danger. Les mentes lettres ajoutent qu'on firman de la i'orte n enjoint tons les Musulmans île se rendre au camp d Ibrahim promettant une rérontpeese tout Otto man qui ferait n< isotmier un défenseur de Missolonghi, qui couperait la têie quelque Grec de la garnison ou qui le blesserait assez grièvement pour le mettra bots du combat. N I G M E. A ss mode chacun rae fait JeSttis au grenier, la cave, Au labotatoire, au cabinet Je suis partout comme une esclave, Je ne puis briser mes liens Et toujours dans la même espace Je marche, je vais et reviens J e protège les doux ébats De l'amour ei de l'byméne'e Je suis témoin de leurs combats Et de leurs chaînes fortunées Que d'amoureux, que de jaloux, Lorsque certain point me tracasse! Que de voleuts, que defiloux Voudraient souvent tenir ma place! C'est devant moi que mille gueux Le jour vous demandant l'aumône Je vois le flatteur ennuyeux Je vois le créancier qui sonne Dans les prisons, dans les cachots; L'ennui, l'efTroi, suivant ma trace F a lit—il encore d'autres tableaux Lecteur venez piendie ma plaee. Lé mot du I.ogogriphe insérée dans notre numéro 3/ est Roc dat.s lequel on trouve cor et or.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3