nsnt-gouvernenr et commandant les forces britanni ques dans l'Ile de Malte et ses dépendance», vient de publier une proclamation pour l'exécution de l'ordre du conseil relatif une neutralité rigoureuse dans la lutte qui règne depuis quelques années entre la Porte ottomane et les Grecs. PORTUGAL. Lisbonne5 avril. La haine que le parti de la reine porte an baron de Bendulfe, intendant-général de la police, est généra lement connue, ainsi que les causes qui l'ont produite; cependant on ne croyait pas que le parti serait assez puissant pour renverser le baron mais le contraire est Hrtivë, et non-seulement on vient de destituer M. deRendulfe, mais encore on l'a remplacé par M. Ar- riaga Brun da Silvéira, corrégidor criminel de Lisbon ne, homme dont les principes politiques sont plus fa vorables au parti de la reine qu'à celui du roi, qui, est le parti modéré. Cette princesse, qui ne s'écsrte en rien de la ligne de conduite qu'elle s'était tracée au vivant du feu roi continue de demeurer au palais de Quéluz, exerce là une influence très-prononcée sur la régence, et éloi gne successivement de la princesse régente les hommes qui avaient été les plus attachés au feu roi son pèré lesquels successivementet sans les avoir demandés reçoivent des passeports pour voyager l'étranger, s C'est encore l'influence du parti de la reine qu'on doit attribuer la création d'un cordon sanitaire sui la frontière d'Espagne, et le remplacement successif, par les corps de milices provinciales, des régimens de li gne qui formaient la garnison de la capitale. Le but aocret de cette mesure est bien facile saisircar depuis long-teuips on soit qu'un certain nombre de régimens de ligne sent assez bien disposé en faveur du parti de la Reine; et, en les rapprochant des frontières d'Espagne, on a le double avantage de les tenir plus portée des suggestions et des intrigues des nombreux membres de ce parti qui existent en Espagne et d'af faiblir l'action de la régence sur eux, eu les éloignant du foyer du gouvernement. En attendant, l'Angleterre qui voit ces menées sans pouvoir les empêcheraccroit les forces de sa station du Tage, qu'elle vient encore d'augmenter des briks de guerre le Falcon et la Lyraet de la fré gate deguerre la la Lively. Au total, la marche du gouvernement est tortueuse et incertaine. La députatiun l'empereur D. Pedro est sur le point de mettre la voile. ANGLETERRE Londres, ai avril. 5amedi et mardi dernier, ont eu lieu deux enquê tes du coroner sur la mort de M. Cooper, faiseur de brosses, et sur celle de son meurtrier Joseph Pollard ci-devant boucher. M. Cooper avait recueilli chez lui sa soeur madame Bickoell, qui, après avoir eu une liaison intime avec Pollard l'avait quitté cause de ses violences, et ne voulait plus le voir. Le i4 de ce mois, après avoir bu dans divers cabarets Pollard èsf allé chez M. Cooper, vers sept heures du soir, armé d'un couteau dont la lame avait huit pouces de longueur. 1! a demandé voir Mme Bicknell. M. Cooper n'a pas voulu le laisser entrer dans le parloir où elle était, et Comme il sortait lui-même pour prendre quelques marchandises, Pollard s'y est opposé, et lui a plongé son couteau dans le côté. M- Cooper est tombé sur le 4 seuil de la porte. Pollard a porté ensuite deux coups i de couteau M.me Bicknel et a voulu en porter un au jeune Cooperâgé de 14 ans; mais ne l'a pa« atteint; il s'est ensuite frappé lui-même la poitrin* et s'est percé le ventre. M. Cooper a été porté chez M. Chadvvick. chirur gien, qui lui a donné tas soins immédiatement; mais il ont été infructueux; M. Cooper est mort. Les blessures de M.me Bicknel ne sont pas dange reuses. M.me Coopéra été tellement effrayée que l'on craint qu'elle ne fasse une fausse couche. Pollard était âgé d'environ 45 ans. Lorsque son corps a été examiné^ on a trouvé trois b/esturea au côte gauche, et l'on a vu que le couteau avait pénétré jusqu'au coeur, entre deux côtes. Conformément aux dispositions du dernier acte du parlement concernant les suicides, «on corps a été en terré dans les vingt-quatre heures après le verdict. Il a. été porté mardionze heures du soir, sur la routa du parc, près la chapelle de Sl-John's Wood et mit eu terre sans aucune cérémonie religieuse. FRANCE Parisao avril. Une ordonnance du roi règle l'organisation le ré gime et la discipline du Tbcâtre-Français. Mle comte de Latour-du Pin lieutenant- colonel au corps royal d'éiat-major est nommé com mandant d'armes permanent du camp de Luneville- S, A. R. la princesse A/arie Cunégonde de Saxe tante Ju roi, est morte Dresde. Celte princesse était âgé de 86 ans. On assure que la cinquième compagnie des gar des du-corps (compagnie Rivière; est supprimée* Les officiers et les gardes qui en font partie seront in corporés dans les quatre autres compagu ies ou daus les cadres de l'armée. Le bureau des subsistances an miniscre de la gnerre, terminé la liquidation des comptes Ouvrard, et le fournisseur qui se prétendait créancier du gou vernement a été reconnu débiteur pour une somma de deux millions. Le duc de San Carlos est parti aujourd'hui pour St-Pétersbourg où il va par ordre de son sonveraia pour complimenter l'empereur. L'épouse de Mac-Grégorseau r du libérateur Bolivar est eu ce moment Paris. Aujourd'hui on devait vendre les tsblaux da David représentant Venus et Mars Hector en An- dromaque, Buonaparle au Ssiut-bernard elMaratj mais les enchères sur les premiers grands tableaux pré sentés o'ayant pas paru suffisantes on n'a pas conti nué la vente des antreset l'on a procédé a I adjudi cation des dessins et cioquis. M. Dabaocourtprêtre attaché la paroiss« Saiot-Andre, Lille a été re'iré dernièrement de« fortifications de celte place où il s'est noyé. Cet ec clésiastique, qui doouait depuis que'que temps dea signes non équivoques d'aliénation mentale a mis fin k ses jours eu se précipitant dans la Deule. [I a été in. humé sans pompe dans le cimetière de Lambersax mais avec les cérémonies religieuses accoutumées pour un ministre catholique. La diligence partie de Bordeaux le 8 pour Lyon, a verse, le i 3, quatre heuies du malin Bellegardeprès St Galmier. Le conducteur et l'un des voyageuts ont ele tués trois autres voyageurs o-t reçu des contusions. Ce malheureux événement a eu lieu par la négligence du postillon et du cou.loueur qui s'étaient eudormù. Le postillon a été anéte.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2