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toutes les conversations et le» citoVGn» eij sf abordant
rie se demandaient plus pour première question com
ment vous portez-vous? Mais, comment se porte le
rvtP a-t-on de s nouvelles certaines de son étal
Durant ces jours nombreux d'anxiété aucune des per
sonnes qui approchaient le souverain ne daigna rassu
rer son peuple ni faire insérer dans les feuilles quelques
lignes de bulletin. Les reproches que nous avons adres
ses ce sujet *1 VI. de la cour ont été perdu pour le
moment .-'heureusement le roi a été guéri et rendu
l'elfection de son peuple. Un second accident est ar
rivé dernièrement ce souverain cette fois-ci MM.
les médecins ou camériers royaux n'ont pas tout-à-fait
méconnu leur devoir.ils ont profité de nos représen
tations et ils publient journellement des bulletins de
l'etet de l'auguste malade; mais ces bulletins sont insi-
gnifiuis Le roi a subi une opération la cuisse, il a
passé une nuit tranquille, son état est satisfaisant
etc., etc., est-ce par des formules aussi laconiques,
aussi sèches qu'il faut poster un peuple de la santé de
son père? Ne devrait on pas lui dire quelle est la nature
du mal qui a nécessité l'opération la blessure est-elle
dans les parties charnues ou vers les os de la cuisse?
dans quelle région de ce membre existe-t-elle? était-ce
une ecchymose, une tumeur inflammatoire, une con
gestion, un dépôt purulant, etc qui a commandé l'em
ploi du fer Le mal local a-t-il influé sur tous le sys
tème des mouvemsns fébriles, enfin quels sont les
principaux symptômes de cette indisposition Rien
de tout cela ne nous est annoncé et des inquiétudes
d'autant plus vives que le roi est plus aimé, les mêmes
qu'avait produites l'année dernière le silence des cour
tisans naissent encore celte année de leur laconisme.
Espérons que nos observations ne seront plus celte
fois inutiles et que leur devoir prévaudra sur leur
apathie ou leur insouciance .- quelque amour qu'ils
effecient pour le monarque ils ne l'aimeront jamais
autant que son peuple.
MOHAMED-ALI. Suite
Les Européens rivalisent entr'eux pour former
des ouvriers parmi les gens du pays et plusieurs de
Ceux-ci se font bientôt remarquer par leur intelligence
et leur capacité. Enfin par les soins et l'infatigable ac
tivité du vice-roi, un canal de quatorze lieues destiné
joindre le port d'Alexandrie au Nilet ayant de
huit vingt-ciqq pieds de profondeur est creusé dans
l'espace de sept meis. Il faut toutefois le dire, cet éclat
si promptcette prospérité naissante et déjà si extraor
dinaire de l'Egypte, ne parait résider que dans un seul
homme et l'on peut prévoir que toutes ces fabriques
élevées grands frais seront livrées la destruction
le jour même où le géant qoi a enfanté ces prodiges
fermera les yeux; parce que parmi les grands du pays,
tels qu'ils soot aujourd'huiaucun ne veut de l'ordre
de choses actuels, si contraire leur rapacité ordi
naire.
L'on estima le revenu de l'Egypte 4* millions,
et tout concourt l'accroitre encore. Le pacha est le
Seul propriétaire de la fortune publique. Les objets
mauuiacturés entrent dans les magasins de l'état pour
le prix qu'il détermine lui-même. Le vêtement du
fellah, celui qui couvre les temmes et les enfaus, après
avoir été tissus par leurs mains doivent ê'.re livrés par
le gouvernement. Cela est si vraique les débilans ne
peuvent rien acheter directement des hommes qui fa
briquent, lors même qu'ils habitent sous le même toit.
Aussi te peuple est-il dans la plus affreuse misère et
l'on voit exister sons le plus beau ciel et sur le sol le
plus fertile du globe la race la plus infortunée la
tyrannie la plus absoluele pouvoir le plui cruel pè
sent sur toutes les clssses. Rien, ainsi qu'il vient d'ètrë
ditn'appartient au cultivateur, et sa misère s'aciroit
chaque jour par les persécutions et les avanies aux
quelles il est constamment exposé. Forcé de Jivr. r ti
vii prix les denrées qu'il récolte il est juste cepen
dant de reconnaître que la position du peuple est
beaucoup améliorée depuis que le gouvernement des
beys est détruitet d'après cela on pourra se for
mer une idée de la tyrannie qu'exerçaient ces anciens
cuefs.
Le pacha lait seul le commerce et tous les bâ-
timens qui mouillent dans Ira ports d'Egypte doivent
subir la loi qu'il leur impose. L'année dernière qua
tre-vingt seise l.âtimens français ont été chargés de
coton dans le port d'Alexandrie on estime que leur
nombre s'élèvera cette aonée plus de cent quarante.
Les lâtimens du commerce anglais affluent aussi
Alexandrie.- il s'en trouvait environ cinquante pendant
mon séjour dans cette ville au mois de janvier der
nier. Le commerce a pris un tel accroissement sur ce
pointque le port d'Alexandrie contient presque tou-
jours de quatre cinq cents bâtimens de diverses gran
deurs et sous divers pavillons.
«La force mi/itaire de l'Egypte se composeaujourd-
huiindépendamment d'une cavalerie assez nombreu
se non encore réunie en corps regôlier*de oeuf
régimens d'infanterie ayant cinq bataillons de quatre
cents hommes chacun. Un de ces régiment occupe le
pays des Véchabiteset la Mecque un autre le Sennar
ud troisième le Cardolan et la Nubie.
Trois régimens sont employés dans l'expédition
contre la Morée enfin plusieurs corps d'Albanais oc
cupent les Iles de Candie Chypre et Nasos. Les
trois autres régimens de l'armée régulière occupent un
camp peu de distance du Caire.
Toutes ces troupes manœuvrent en ligne et exé
cutent déjàasse* bien les mouvemens élémentaires do
l'infanterie. Mais comme il est plus facile de créer
que de conserver, cette force armée répondra mal aux
vues du souvérain, tant qu'elle n'aura pas une discipli
ne sévère et une administration conforme celle des
troupes européennes.
Les forces navales se composent de quatre fréga
tes onze corvettes trois mâts trente bricks et
trois goelelies.
Mohamed-Ali a établi une école militaire et un*
sorte de collège pour l'instruction générale. Osman»
Elfendi-Noureddin, qui a passé (rois ans en Franco
et en Italie, est la tête de ces établissemens. Ce
musulman a mis profit ses voyages et ne manque
pas d'instruction.
On voit par cet exposé rapide que'Mohatned-AH
s"élèvent aux hautes considérations des hommes d'état
et bravant tous les préjugés qui enchaînent les Turcs
a jeté les fondemens de la civilisation dans les pays où
il exerce la souveraine puissance qui désormais ne
pourrait lui être disputé. Ami des sciences et des arti,
il les protège par d'utiles encouragemens.
ici -<• 1
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AFFICHESANNONCES ET AVIS DIVERS.
Zaturdag i3 mei 1826, ten tvroe ureo na tnid-
dag in de hostellerij het Zyfeerdop de groota
markl te IJperen zal'er door den Notaris RENTE",
reaideerende binnen 't xêlve IJperen voortsgeva-
ren wordenkragtena autorisatie van de Regibaok
alhiertôt den Instel der hior na beschrevene goe-
deren te weien t
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