3) toutes les conversations et le» citoVGn» eij sf abordant rie se demandaient plus pour première question com ment vous portez-vous? Mais, comment se porte le rvtP a-t-on de s nouvelles certaines de son étal Durant ces jours nombreux d'anxiété aucune des per sonnes qui approchaient le souverain ne daigna rassu rer son peuple ni faire insérer dans les feuilles quelques lignes de bulletin. Les reproches que nous avons adres ses ce sujet *1 VI. de la cour ont été perdu pour le moment .-'heureusement le roi a été guéri et rendu l'elfection de son peuple. Un second accident est ar rivé dernièrement ce souverain cette fois-ci MM. les médecins ou camériers royaux n'ont pas tout-à-fait méconnu leur devoir.ils ont profité de nos représen tations et ils publient journellement des bulletins de l'etet de l'auguste malade; mais ces bulletins sont insi- gnifiuis Le roi a subi une opération la cuisse, il a passé une nuit tranquille, son état est satisfaisant etc., etc., est-ce par des formules aussi laconiques, aussi sèches qu'il faut poster un peuple de la santé de son père? Ne devrait on pas lui dire quelle est la nature du mal qui a nécessité l'opération la blessure est-elle dans les parties charnues ou vers les os de la cuisse? dans quelle région de ce membre existe-t-elle? était-ce une ecchymose, une tumeur inflammatoire, une con gestion, un dépôt purulant, etc qui a commandé l'em ploi du fer Le mal local a-t-il influé sur tous le sys tème des mouvemsns fébriles, enfin quels sont les principaux symptômes de cette indisposition Rien de tout cela ne nous est annoncé et des inquiétudes d'autant plus vives que le roi est plus aimé, les mêmes qu'avait produites l'année dernière le silence des cour tisans naissent encore celte année de leur laconisme. Espérons que nos observations ne seront plus celte fois inutiles et que leur devoir prévaudra sur leur apathie ou leur insouciance .- quelque amour qu'ils effecient pour le monarque ils ne l'aimeront jamais autant que son peuple. MOHAMED-ALI. Suite Les Européens rivalisent entr'eux pour former des ouvriers parmi les gens du pays et plusieurs de Ceux-ci se font bientôt remarquer par leur intelligence et leur capacité. Enfin par les soins et l'infatigable ac tivité du vice-roi, un canal de quatorze lieues destiné joindre le port d'Alexandrie au Nilet ayant de huit vingt-ciqq pieds de profondeur est creusé dans l'espace de sept meis. Il faut toutefois le dire, cet éclat si promptcette prospérité naissante et déjà si extraor dinaire de l'Egypte, ne parait résider que dans un seul homme et l'on peut prévoir que toutes ces fabriques élevées grands frais seront livrées la destruction le jour même où le géant qoi a enfanté ces prodiges fermera les yeux; parce que parmi les grands du pays, tels qu'ils soot aujourd'huiaucun ne veut de l'ordre de choses actuels, si contraire leur rapacité ordi naire. L'on estima le revenu de l'Egypte 4* millions, et tout concourt l'accroitre encore. Le pacha est le Seul propriétaire de la fortune publique. Les objets mauuiacturés entrent dans les magasins de l'état pour le prix qu'il détermine lui-même. Le vêtement du fellah, celui qui couvre les temmes et les enfaus, après avoir été tissus par leurs mains doivent ê'.re livrés par le gouvernement. Cela est si vraique les débilans ne peuvent rien acheter directement des hommes qui fa briquent, lors même qu'ils habitent sous le même toit. Aussi te peuple est-il dans la plus affreuse misère et l'on voit exister sons le plus beau ciel et sur le sol le plus fertile du globe la race la plus infortunée la tyrannie la plus absoluele pouvoir le plui cruel pè sent sur toutes les clssses. Rien, ainsi qu'il vient d'ètrë ditn'appartient au cultivateur, et sa misère s'aciroit chaque jour par les persécutions et les avanies aux quelles il est constamment exposé. Forcé de Jivr. r ti vii prix les denrées qu'il récolte il est juste cepen dant de reconnaître que la position du peuple est beaucoup améliorée depuis que le gouvernement des beys est détruitet d'après cela on pourra se for mer une idée de la tyrannie qu'exerçaient ces anciens cuefs. Le pacha lait seul le commerce et tous les bâ- timens qui mouillent dans Ira ports d'Egypte doivent subir la loi qu'il leur impose. L'année dernière qua tre-vingt seise l.âtimens français ont été chargés de coton dans le port d'Alexandrie on estime que leur nombre s'élèvera cette aonée plus de cent quarante. Les lâtimens du commerce anglais affluent aussi Alexandrie.- il s'en trouvait environ cinquante pendant mon séjour dans cette ville au mois de janvier der nier. Le commerce a pris un tel accroissement sur ce pointque le port d'Alexandrie contient presque tou- jours de quatre cinq cents bâtimens de diverses gran deurs et sous divers pavillons. «La force mi/itaire de l'Egypte se composeaujourd- huiindépendamment d'une cavalerie assez nombreu se non encore réunie en corps regôlier*de oeuf régimens d'infanterie ayant cinq bataillons de quatre cents hommes chacun. Un de ces régiment occupe le pays des Véchabiteset la Mecque un autre le Sennar ud troisième le Cardolan et la Nubie. Trois régimens sont employés dans l'expédition contre la Morée enfin plusieurs corps d'Albanais oc cupent les Iles de Candie Chypre et Nasos. Les trois autres régimens de l'armée régulière occupent un camp peu de distance du Caire. Toutes ces troupes manœuvrent en ligne et exé cutent déjàasse* bien les mouvemens élémentaires do l'infanterie. Mais comme il est plus facile de créer que de conserver, cette force armée répondra mal aux vues du souvérain, tant qu'elle n'aura pas une discipli ne sévère et une administration conforme celle des troupes européennes. Les forces navales se composent de quatre fréga tes onze corvettes trois mâts trente bricks et trois goelelies. Mohamed-Ali a établi une école militaire et un* sorte de collège pour l'instruction générale. Osman» Elfendi-Noureddin, qui a passé (rois ans en Franco et en Italie, est la tête de ces établissemens. Ce musulman a mis profit ses voyages et ne manque pas d'instruction. On voit par cet exposé rapide que'Mohatned-AH s"élèvent aux hautes considérations des hommes d'état et bravant tous les préjugés qui enchaînent les Turcs a jeté les fondemens de la civilisation dans les pays où il exerce la souveraine puissance qui désormais ne pourrait lui être disputé. Ami des sciences et des arti, il les protège par d'utiles encouragemens. ici -<• 1 g_ ts-,1 1 AFFICHESANNONCES ET AVIS DIVERS. Zaturdag i3 mei 1826, ten tvroe ureo na tnid- dag in de hostellerij het Zyfeerdop de groota markl te IJperen zal'er door den Notaris RENTE", reaideerende binnen 't xêlve IJperen voortsgeva- ren wordenkragtena autorisatie van de Regibaok alhiertôt den Instel der hior na beschrevene goe- deren te weien t 1

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3