LE PROPAGATEUR, JOURNAL CYPRES, PAR AUTORISATION SA MAJESTÉ. POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; ITALIE. MERCREDI 7 jomtRiS. os ©UVERTTRFS DES POH 7*ES DE LA VILLE Du 1 au3o juin 3 i/a heures PAYS-BAS. FERMEU7RES DES PORTES HE LA VILL* Du i au 3o juia 9 lit heures. DES VILLES ÈT DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.) - Le pria désabonnements est de .8 francs par année, 9 franc» 5o c#2t. pour 6 mois. 5 francs pour 3 mois. - L'abonne, cat ne se oaiera qu'a déchéance mais.les personnes qui désireraient Je solder d'avance, obtiendront une remise de 10 pair Mot. - On s'abonne chea l'éditeur, et k tous les bureaux des postes aux lettres du royaume. =ajfe ÈP HÉ M RI DES. Le Juin 1S68le farouche et sanguinaire duc d'^I!be fait décapiter Bruxelles le comte d'Egmont et le comte de Homequi avaient pris parti dans les troubles que suer itè rent dans lesPûys.Bas la tyrannie de Philippe 11. - 1p83première expérience de Montgol- Uer, sur les globes aérostatiquespour voya ger dans les airs. Le 6 juin ^87, un garçon boulangernom mé Simnelosa disputer la couronne Henri vn, se disant le neveu d'Edouard ir, dont les enfans avaient été privés de la couronne et de la vie. Cet imposteur se fit couronner Dublin et étant passé en Angleterre où il s'était fait un partiil livra bataille au roi. Henri l'ayant vaincu et fait prisonniercrut humilier assez les factieuxen donnant ce Roi une place de marmiton dans sa-cuisine où il servit long temps. Le y Juin 15so, entrevue de Henri rm Roi d'Angleterreet de François 1erRoi de France, entre Gaines et Ardre sdans une plaine qui fut appelée le camp du drap d'or, cause de la magnificence qu'étalèrent Venvi les deux Cours. Charles-Quintcraignant les effets de cette entrevue, et allant se faire cou ronner en Allemagnepassa par Douvres pour s'assurer qu'il ne se traitait rien de con traire ses intérêts. En effet, la politique n'y eut aucune partet tout se passa en fêtes. Trieste, ai mat. Des lettres d'Aria, en date du 7 mai, arrivées Corfou, annoncent qu'une partie de la garnison de Mis* aoloDghi s'était fait jour au travers du camp égyptien, et s'était réunie Karaiskakiqui se tenait dans les montagnes entre Missolôngbi et Salona. Avant la sor tie de la garnison Moto boizarij, vieiliiard de 76 ans, ans, leur avait adressé on discours dans lequel il lent déclarait qu'il se regardait comme la cause de leurs malheurs, puisque c'était par son conseil qu'ils ayaiant rejette toutes les offres de capitulation, même soua ga rantie anglaise, et qu'il était résolu de se dévouer la premier la mort et de rester dans là place pour mettre le feu aux mines après leur départ. Quelques centai nes de braves se joignirent lui, et l'évèque bénit leur résolution, dont le résultatcoûta, comme on le sait, la vie un si grand nombre de Turcs. Ancône aa mat. Deux bâtimens autrichiens arrivés d'Alexandrie A Livourne, ont été rencontrés par un corsaires grec. Ils portaient tous deux chargement de fèves et des sommes considérables en or et en argent en barres. L'un qui avait pour supercargue un agent du pacha, a été déva lisé et très maltraité. L'autre a été respecté par le cor saire aussitôt qn'après avoir ouvert les plis dont il était porteur, il a vu que la cargaison et les barres d'or et d'argent appartenoient k des Suisses. Le corsaire a dit au capitaine.* Vous soyez que malgré notre misère, nous savons respecter les propriétés des Suisses, nous n'oublierons jamais leur bienfaisance, nous savons ce qu'ils font pour noire malheureuse patrie, et tout ce qui leur appartient est sacré pour les Grecs reconnaissant, quelsque soient les pavillons des bâtimens et le lieu d'où ils viennent. ALLEMAGNE. Munichi\ mai. L'on voit maintenant dans la fonderie royale le mo dèle du monument colossal que notre capitale veut ériger h la mémoire de feu S. M, le roi Maximilien. Ce modèle a été exécuté par M. le professeur Rauch Berlin* Le monument aura 3o pieds de hauteur. Le roi est représenté assis dans un fauteuil antique, revê tu du manteau de prince. Il lient la main droite éle vée, comme pour bénir son peuple, tandis que les premiers doig9 de cette main semblent faire allusion au serment la constitution qu'il lui a donnée. 11 tient 1

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 1