FRANCE
Pari». J7 juin.
Le jardinier «a cbei de* jardiai dn roi s Cetn-
fùègne s'est brûlé la cerrelle avani-hier. Oo assure que
le procureur du roi informera aor cet événement.
Il parait que cet homme était trii malheureux dana
^on ménage. Son fil* aîné le maltraiiait souvent de
parole*, et même l'a frappé dit-on
v Lundi dernier il vint Paris et acheta pour trois
«eut franc* de robe# h sa femme et &es filles. Le len
demain, dans une scene violente avec sa femmeil se
plaignit du peu de reconnaissance qu'elle avait pot^ te
eoin qu'il venait prendre. Il parah que cette feoSira est
d'une violence extrême .- elle prit les étoffes, le* déchi- i
ra et le» brûla devant lui
Le jour suivant, ce malheureux homme entra ehes
M» filles t les embrassa avec tendresse et sortit. Un
qusrt d'heure «pris on entendit uo coup de fusil. «Il
paraît, du la mère, que l'on chaste aujourd'hui de
bonne heure.» Mais ta fille aînée eut sor-le-cirçiup
un-pr«sentiment de «on malheur, elle courut la chaos
bre de son pèreet le trouva étendu sana vie aur le
plancher
La ville de Reims a reçu la journée do aacre de'
Charles X, 75,000 ir. pour aider la reatauration de
Fégliae de St.-Rémi.
Le maire de Reims avait indiqué au roi, pendantron
séjour, combien une communication entre la pl^ca d*
l'hôvl-de ville et la place royale serait utile et embel
lirait la ville; S. M., a accordé une tomme de 6o,ooo
fr. pour subvenir* ouvrir cette nouvelle rue.
La chambre des députés a terminé au|ourd'bui
l»a débats sor la budjet des voies et moyens par fàdop-
tion de l'art- y qui interdit toute perception de con
tributions directes ou indirectes autre* que celle* auto
risées par là prêtante loi, et a ensuite adopté l'ensemble
de la loi par voix contre 43.
Une médaille en bronse a été frappé» pour con
sacrer l'époqoe mémorable du rejet de lalot, sur le droi t
d'aînesse par ht chambre des pairs 8 avril 1816). En
vain l'auteur sollicité le ministère de M. de Puyœau-
fin; le directeur de la monnaie des médailles s'est refu
sé concourir cet »cte de la reconnaissance publique
envers le* nobles pairs de France. La médaille a donc
été frappée dans une ville hors de la France, et te
veod publiquement.
On écrit de Marseille le 7 juin .- Les Egyp
tiens arrivés dans cette ville par la gabarre de S'. M.,
là Truite, ont terminé leur quarantaine; ils habitent
ont» maison de campagne une lieu de la ville.
Il est parti d* notre portil y a huit jours, pour
Alexandrie, deux bricks de 18 canons, construits pour
le compte du pacha. i
M. Alexandrequi a poussé l'art mimique au
dernier degré de perfection et dont les journaux an
glais ont vanté le talent extraordinaire vient d'arriver en
France, aa pairie et se propose de donner des repré-
tentations Paris. M.'Alexandre change comme il loi
plaît, de visage, d'accent et même de taiHe il devient en
quelques minutes, on petit-mai;re élégant, un vieillard
Contrefait, une jeune fille, de manière produire Cilla-
•ion la plus complète. Sir Walicr Scott, dont il a fait
les délices Edimbourg, lui a adressé une pièce de
Vers très-spirituelle dan» laquelle, faisant allusion
ses fonction»de shérifil disait à-peu près.- A voir
le grand nombre de personnages divers que vont réu
nisses en vous, je ne puis vons prendre que peur un
attcoupemect illégalet je vous ordonne de veut dis
perser-
't
AFFAIRES DE LA GRECS.
Des lettres de Grèce, venant d'une source authenti
que, sent arrivées ParisElles annoncent que la nou
vel» de la chute de Missoioughi a produit Napoli de
Remanie et dans le veste delà Morte«V-profond senti#
Usent dn douleur et de la consternation. Cette circon»*
tance a favorisé les intrigues des agens de la diplomatie
étrangère. Il parait que l'assemblée nationale a décidé
que la Grèce adopterait les formes du gouvernement
monarchique, et qn'elle anpelleratt sur le trône un prie
ce étranger. D'un antre côté le goovernement grec
a'est décidé faire au divan des propositions d'arrange
ment, d'après cet propositions la grèce reconnaîtrait lé
souveraineté de la Porte ellni paierait on ttibur, mais
elle se gouvernerait elle-même, pourrait avoir.-qoeb]ups
"corps dé troupes organisées pour maintenir l'ordre et
conserverait ra marine. Cette résolution du gouverne
ment grec a été fort approuvée des Anglais, et le nooi-
inodore Hamifton t'est chargé de porter ces proposi
tions Conttantinople. Tel est le résultai des sugges
tions de la diplomatie européenne; tout# l'intervention
des cabinets eu faveur de la Grèce se bornère probable
ment engager le divan accepter l'srrangemeut.qui
lui est proposé. Mais il est craindre que l'acte de sou
mission fait par le gouvernement grec ne rend» le divau
plos intraitable, et que d'an autre côté l'idée d'un pro
chain arrangement n'empêche les Grecs de mettre dan»
leurs préparatifs de défense toute l'activité et l'énergie
que les circonstances réclament
Napoli de Romanie était dan* ut» assez bon état do
défense; les approvisionnemens en vivres étaient insuf>
fisans, mai* H doit y être arrivé maintenant de nom
breux transports de subsistances. Athènes était appro
visionné pour un an.
Le général Roche devait quitter incessamment Na
poli de Romani* pour revenir en firance. Les mêhoes
lettres disant que le colonel Fabvier qui avait doUMe
démission, continuera do servir la Grèce, et on croit
même que o'esi loi que sera confié le commandement
de Napoli de Romanie.
Le colonel Fabvier, dans une lettre du 3 mai; adr*#-
Ȏe un d* ses amis Paris, se plaint beaucoup des
chefs grecs; mai* tant de il) jet* d* plaintes ne peuvent,
dit-il, lui faire oublier qu'il peut être utile encoreà oo»
nation infortunée et il continuera d* la défendre^'dût-
il être encore trahi par ceux qui doivent le seconder,
Courrier Fronçait
Les lettres de Saloaa, qu'on a reçues Cor fou*
parlent avec admiration die l'activité et de la bravoure
de Kitxos Zavetlas pendant la retraite de la garniaoo;
sacrée; c'est lui qu'elle doit en grande partie son sa-
Lutc'est lui qui a dressé le plan d* la sorti* qui s
repoussé la cavalerie arabe qui tombait aur le dos do
ceux qui avaient traversé le camp ennemiet tâchaient
de se sauver sur les montagnes c'est lui enfio qui est
resté et a rassemblé par uo signal convenu, les hom
mes dispersés ça et là après le combatleur a procuré
le uéceisaire pendant toute la route j'aide de se*
infatigables Pallicar* qu'il envoysit d'avance dana
les villages qu'il connaissaitet qui Sana goûter une
nuit de repos a conduit' admirablement ce reste sacré
d'une garnison si brave dans la viHe dé Salons. Ce
brave patriote était encore obligé d aller visiter trot*
fois par jour deux de ses compatriotes blessés dan* lè
combat.- ce sont Zoès Panon et le bravo Macry
PAYS-BAS.
A/on», 5 juin.
La aaison de* chaleur* se pane bien rarement
sans qu'il y ait qnelqne nouveau malheur déplorer»
Samedi dernier10 juin vers 6 heures du soir M.
Amable Mittenolfjeune homme âgé de (6 ans
s'amusait nager dans la Sarnbteprès de l'écluse
de la Buissière. B'entôt il disparait et revient deux
reprise» »n-dessues de l'eau Un psysan nommé Ro-
hinson s'en aperçoitil j'écrie cet homme s»
noyel et il se précipite dâna l'eau tout habillé. I*f