LE PROPAGATEUR.
JOURNAL D'YPRES,
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT/
MERCREDI 5 juii'at1826.
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ.
PAYS-BAS.
OUVERTURES DES PORTES DE LA VILLE
Du t au 15 juillet 3 i;a heures
EERMEUTRES DpS POR TES DE LA VILLE
Du i au i5 juillet i 9 ils heures.
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE VVEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
- J I f
—Le prit de» abonnements est de 18 francs par anode, g franc» So cent. pour 6 mois, S franc* pour 3 moi». I/;
Parut ue se paiera qu'a l'échéance ut*i« le» personnes qui désireraient le solder d'avance, obtiendront nue remise de
eent. On s'abonna chea Pediteur, et a tous les bureaux des posus aux lettres du royaume
Le prix des insertions dans ce Journa', esl de i5 continus par ligues et collé* en dessous de ligues, sa payeur a franc.
abonne.
10 pM
DE
DES
ÈPHÉ M ÈRIDE S.
Le juin 5^3, fin trafique dAlbenn Roi des
LombardsCe laineux conquéraitaprès avoir
Vaincu et fait périr Guniniond, Roi des Gépides
avait épousé sa fille Ro*emonde. Un jour qu il don*
tuait, FérotCj une fêle ses principaux ojfie ters
dans F ivresse du repasd força Rosemonde
bpire dans le crâne de. si m pèreCette femme au
désespoir dune telle barbarierésolut la mort de son
époux, et elle le fit assassiner, pendant son sommeil,
par un de ses officiers.
Le 39 Juin 155g Henri II, Roi de Franceest
blessé Ino. tellement dans un tournois, par Mon t go ni -
mert Le Rot mourut de sa blessure onze j ours après
l avoir reçue. /610, le corps de Henri IF, déposé
au Louvre depuis sa mort, fut conduit Iéglise de
fiotre Dame, où on lui fit des obsèques magnifiques
Celte cèrémon donna lieu de grands désordres
puisque Tévéque de. Paris et le parlement se batti
rent pour la préséance
Le 3o Juin î^on, Tamerlan remporte une grande
vi toire sur le sultan Ba'yizet, qu'il fait prisonnier
avec toute sa famille ce fut après celle victoire, que
Tamerlan s appeicevantque son ennemi était bor
gne et songeant que lui même était boiteux, s'écria:
Qu'est ce donc que ces grands empires de In terre
qui pri sent si jfaeilemerU d'un borgne un bji-
leuj&ï 169 j, le marécka\ de i\oailles se rend
mal re de Girornw, après trente etnq jours de tran
chée ouverte.
Le premier Juillet 1688, troisième bombardement
A figer, par le maréchal d'Estrées. La ville fui
presqii entièrement abîmée par une. gré.'e de dix
mille bombesl6yot bataille de E/eurus près
Charleroi, gagnée par le maréchal de Luxemb urg,
contre les Anglais, Hollandais et Autrichiens
1-65, le chevalier de la Barre est décapité Abbe-
rvillecomme, coupable de la mutilation dun. Christ
qui était sur le pont de cette uilie.
ILES IONIENNES
Cor fou 27 mai.
Le gouvernement actuel de la Grâce vient d'appn»
1er Napoli de Romarin le reste de le garnison de Misa
solonghi qui s'était réfugiée Salona auprès de Coc*
Ut Botxari* la plus grande partie s'est mise en routé
•ans différer et a passé lisihme de Corinlhe pour se
retire 4 No-pali. Le gouvernement pour meure
exécution ce que l'assemblé nationale a d-cre e, a |ug«
convenable dans les circonstances, d'avo-r aupièad*
lui un corps qui, par son activité et sou xèie reconnus,
pût imposer tous ceux quipar des vues particuliè»
res voudraient mettre des entraves la marche de*
affaires. Rien n'est négligé pour donner une autre tour*
nure aux affaires et am-liorer le sort de la Gière.
Uu petit vaisseau venu de Palras nous donne h non»
velle qu Ibrahim-Pacha qui g voulu traver.er l'Eiilé
pour aller au secours de Tripolitzi a rencontré pré»
de DoJavrita une partie des troupes de Londos qui
gardaient les défilés des montagnes un combat très-,
vif s'est engagé enlr'eux dgoi celle aitaire Ibrahim a
été repoussé avec beaucoup de perteet obligé do re»
tourner Patras d'où il était parti.
FRANCE:
Parts3o juin.
Un événement fort singulier est arrivé dernièrement
non loin des limites de la Guilionère dans ie Uau-
pfoinê. Le docteur venant de Voir un malade
rrtou'naii tranquilemeui sur son paisible iluv d fit-»
Denis- de-Brou, sa résidence. Tout près de e vi'Lge,
if (encontre une pauvre bizarrement accoutrée, qui
lui demande l'aumône il se prépare lui fa.te mai*
voyant cette prétendue pauvre taire un mouvement
extraordinaire comme pour tirer quelque chose de sa
poche un soupçon se présente lui et aussitôt il a
retours fepéron. A peine le cheval a-t il (ait deux
pas qu'un coup de pistolettiré presque bout p tr
iant se fait entendre et. la hal'e siffle l'oreil-e dit
dot leur qui, heureusement ,en est qui te pour I» peur.
Arrivé au village, un peu plus \}fe qua l'ordinaire
comme on le pense bien on se met la poursuite do
l'assatsiu femelle que l oti trouve au ouiiet» d-tra champ