s
quel»» témoignages de l'estime et de la confiance dont
Tons voulez bien m honorer.
Les circonstances dans lesquelles se trouve ce pays
■ont critiques pour le moment il ne s agitpour lui
ni de liberté ni de civilisation il s'agit de la mort la
plus cruelle précédée de tout ce que le désordre
l'anarchie etc. etc. peuvent causer de tourmens
une polulation délaissée du monde entier La fureur
croît aveo les revers. Pour moiplacé sur ce theitre
remué par les intrigues I objet des espérance» d une
portion du peuple, quoique pénétre de mon incapacité
je n'en resterai pas moins au poste que 1 humanité me
defend d'abandonner.
Le peu d'inslana que j'ai de libres me prive
du plaisir de traiter ici de l'éducation de ce peuple
que personne ne peint avec exactitude mais mainte
nant tout doit être tourné vers les armes Les
évêques les femmes les enfans les blessés tout pé*
rit plutôt que de se rendre Celle lutte devient cha
que jour plus féroseet malheureusementcomme
elle est toute de pasiioosil est impossible de la
diriger
Vous «avez l'affaire de Missolonghi le brave Stau-
Baris était l'un des chefs qui se sont (ail sauter eux-
mêmes. Son jeune fils esta Céphalonie; je l'enver
rai chez vous quand l'immortel Tombazi enverra soa
fils en Suisse.
Adieu monsieur, je voudrai» répondre M***,
qui je vous piie de présenter mes complimens mais il
faut me pardonner je suis énlouré de peines et de
faiigues.
Croyez, je vous prie etc.
Le colonel Fabvier a écrit, en date du 8 mai
une autre personne résident en Suissé une lettre toute
relative des alfaires d'intérêt privé mais qui se ter
mine par les trois alinéa suivant
Personne en Europe n'a peint les Grecs avec
exactitude ils ont des côtés allreux sous d'autres rap-
poitsils seul admirables et ils passent l'antique 1
L'impression générale faite par le catastrophe de
Missolonghi a été resolution de l'imiter Je vois cré
neler les villages,* huit cent mille Grecs se sont promis
de se faire sauter l'un après l'aetre je vois chaque
paysan creuser une mine sous sa maisonet dépenser
son dernier écu pour acheter de la poudre afin de la
remplir Ce ne sont pas les gens du parlement de,....»
ce qu'ils disent ils les feront
Non, an tel peuple n'est pas subjngable, et la nation
ennemie peut disparaître eu s'acharnaoi a l'exterminer.
PAYS-BAS.
Bruxelles4 juillet.
On reçoit des rapports favorables sur l'état de S.
A. C. le prince archevêque de Matines depuis jeudi
cet état est plus rassurant; la nuit du vendredi au same
di a été bonne, et l'on a maintenant tout lieu de croire
que le danger est passé. Le mieux qu'on espérait a
même déjà permis que Mgr. se livrât dès hier aux
aoins de l'administration de son diocèse.
Les comité philhellénique de Charleroy vient de
verser la caisse du comité centralBruxelles une
aomiue de quatre cent quarante sept florins, quatre-
vingt dix-sept cents, produit de collectes faites en
faveur des GrecsCharleroyGosselies et com
munes envirennautes. M. l'avoest Nalinnes fils
2ui a fait ce versement au nom du comité de
barleroy dont il est membre a annoncé un second
pour le courant du mois prochain. Le comité central
interprète des sentimons de tous les amis de I humanité
vient d'adresser anx dignes citoyens dont les soins de
l'i finance ob e nnent d'aussi louchans résultats les
•c.Ldi de gtâces dues 4 leur noble conduite.
Le Journal de La Haye rapporte que samedi
dernier un orage très-violeot a éclaté sur cette ville.
Le fluide électrique avait été d'abord détourné par le
paratonnerre placé sur la tour de la grande eglise il
a ensuite endommagé eu partie une des tourelles du
local dit salle de lotene de I ancien palais de Rionen-
hofet est tombé dans l'eau derrière les bureaux de»
droits d'entrée et de sortie. Les éclairs se succédaient
avec une rapidité étonnante le bruit du tonnere était
épouvantable et la pluie tombait partorrens. Heureu
sement on n'a pas encore appris qu'il soit résulté des
malheurs de cet orage
Deux jeunes gens de Buren Guelder M.
F. A. baron van Brakefi, âgé de xS ans et ion ftere
âgé de 16 ans se sont noyés en se baignant.
Du SNousrecevons la bien satisfaisante confirmati
on que l'état de S. A. C. le prince-archevêque de Mali-
nés s'est considérablement amélioré dans le moment de
crise on a eu recours des gens de l'art dont la répu
tation est généralement établie. M\I. les professeuta
Ansiaux de Liège et Baud de Louvain se sont
d'abord rendus l'invitation qu'on leur a fatte de ve
nir conférer avec MM. le médecin et les chirurgiens
traitans et ils ont eutièrement approuvé les remèdes
que ces messieurs et en particulier M. Uvtterhoeve
chirurgien du RoiBruxelles avaient prescrits.
Le i.er de ce moisun orage épouvantable
éclaté vers quatre heures de l'après-midi sur la torn-
mune de Châtelineau Hainaul.) A des coups de ton
nerre effrnyans se joignait un vent impétueuxDes
grêlons d'un volume considérable tombaient accom
pagnés de torreos d'eau d'une telle abondance qu'en
quelque minutes la Sambre sortant de son litcou
vrit au loin la plaine .entraînant tout dans son cours.
Des arbres de la plus forte grosseur ont été brisé» par
les efforts de la tempête.
Il paraît que plusieurs points de l'arrondissement
de Charleroi ont été également ravagés.
On mande d'Audsnarde que samedi soir un
horrible assassiuat a été commis au village de Meiden,
dans le voisinage de celle ville. Dans un guet à-ppns
uo ouvrier maçon reçut d'un compagnon du même
métier divers coups de couteau qui I étendirent mort
sur la place on dit que l'assassin est en fuite.
l'y eu hier des désordres graves au spectacle,
l'occasion de M.me Lescht-r-Tergaux une quin-
zaine de jours s'était passée depuis qu'une partie des
spectateurs avait manifesté énergiquement le déplaisir
que sa présence lui causaitlorsqu'enfln cette dtme
s'est déterminée affronter le même orage dans le rôle
de Petit-Jacques de la Pie voleuse. Son apparition
a été accueillie de mêmes sifflets que précédemment.
'Mais il parait que cette fois l'autorité avait résolu
d'imposer silence aux silfleurs; quelques-uns de ceux-
ci n'ayant pas obtempéré l'injonction qui leur fut
faite de sortirdes egens de police voulurent les y
contraindre mais soutenus d'un certain nombre d'a
mis les siffleurs firent résistance ce qui occasionne
un confflit de paroles et des gestes seulement au cen
tre du parquetet pendant lequel la scène resta vide.
Enfin une partie des acteurs de ce conflit furent en
traînés hors de la salle, d autres en sortirent par per
suasion -, ceux de la scène rentrèrent et le spectacle
con'inua jusqu'au bout, sans autres encombres que
quelques sifflets encore la chute du rideau.
Au dehors des scènes affligeantes ont également eu
lieu on a fait des arrestations des altroupemens se
sont formés sur la place de la Monnaie et la garde du
poste du théâtre a agi pour les dissiper...
Il nous vient ce sujet tant de versions différentes
qtt nous nous abstiendrons d'en parler jusqu'à des
inlormations plus précises.