LE PROPAGATEUR, JOURNAL D'YPRES, )mêm§ si &I P1R AUTORISATION SA MAJESTÉ. LE ROI PAYS-BAS POLITIQUE, LITTERAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE. D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT; des villes et districts de la province de west-flandre (occidentale.) SAMEDI i5 juillet, 1826. DE Vrft |-v. JEL O/ CVWxvV S S J |S i -2 *"i J M c If.t 55^,—- 8** «noée> V.fc>?.c OUVERTURES DES PORTES DELA VILLE Du 1 au i5 juillet 3 1/2 heures DES FERMEUtres DES PORTES DE la VILLE Du 1 au l5 jui/let 9 1I1 hturrs ■W Le prix xle* abonnements est de iSfraac» par année, 9 f"nc* 5o «eut. pour 6 mois, 5 franc» pour 3 mois L'abonne* ment ne se paiere qu'a l'écheauca mais les persouues qui désirera»*t le solder d'aaance, oblieudronL uue remise de 10 pM cent. On s'ahonue cbes "l'éditeurel a nus les bureaux des postes aux leitres du royaume Le prix des insertion* d.us ce Jirariia1, est de i5 centimes par li—ues et celles en dessous de 7 lignes, sa payent 1 ffana. ÈPHÉ Al ÈRI DES. Le 10 Juillet l584 assassinat du prince ci'Orange Dedft, par Gérard, franc -comtois. L assasin subit la peine qu'il méritaitmais Philippe 11 récompen sa sa famille et lui accorda des lettres de noblesse. Louis X/f s'étant emparé data Franche Comté refusa de reconnaître ces lettres, Al. de Fano'des intendant de la province les foula aux pieds, le crime cessa d'être honoré, et la famille Gérard fut remi-.e la taille. 1795, prise de Bruxelles par le général Jourdan. Le 11 Juillet i3oabataille de Courtrai, oh les Français sont défaits par les Flamands, avec perte de 20,000 hommesA la nouvelle de ce terrible échec, le Roi, assembla le ban et Carrière ban im posa le cinquième sur tous les revenus de ses sujets et augmenta les monnaies] il marcha ensuite contre les Flamandset les fît rentrer dans le devoir 169a, bataille de la Boiné oit le prince d Orange défait le Roi Jacques, son beau père,,qu il avait dé trôné deux ans auparavant. Le 12 Juillet 1793, reddition deCondê. Cette placebloquée par les Autrichiens depuis le 9 avril après une défense longue et opiniâtre, fut obligée faute de vivres de capituler. Depuis plusieurs \ours la farn-rie était pat m les habitons et les soldats n'avaient que 2 onces de pain2 onces de cheval uns once de rie et une demi once de suifLe i3, la garnison ayant sa tête le général Chance!, sortit de la place ayee tous les honneurs de la guerre, et resta prtsou- mere. TURQUIE. Comtantmople 18 Juin. par voie extraordinaire par Bucharest. Depuis quelques jours la capitale a offert des «cè'i es d'effroi et de confusion par suite de l'intro duction du système militaire européen. Le 18, dans la matinée, plusieurs otlas de janissaires sortirent avec impétuosité de leucs casernes et se livrèrent aux plu* violentes excès en prononçant les malédictions les plus terribles contre le sultan. Le tumulte s'accrut pro. gfessivemeot de sorte que S. H. se vit obligée de publier un appel tous les musulmans fidèles de se ral fier autour de sa personne pour la d L-nse de la re ligion et du prophète. En même temps on arbora sur l'eglise de Sainte-Sophie l'étendard du prophète, signe indicateur du danger immineut de l'empire et jlU Irène. Celte mesure eut l'elfet désiré et 70 k 80,000 mu. sulmans s'armèrent et accoururent au serail pour te. courir le sultan. Les janissaires rebelles furent attaqués et repoussés coup de canou charges de mitraille jus» que dans leur casernes où par l'ordre du suliao le Jeu fut mis do aorte que tous ceux qui s'y étaient réfugiés périrent dans les flammes. Une autre partis des rebelles se dispersa de tous côtés. Aussitôt après cette défaite qui figurera comme décisive dans les an nales de l'histoire turque le sultan publia un hati- sherif qui abolit tous les privilèges et statuts des ja nissaires. Le reste de celte milice reçut l ordee de sq transporter en Asie. Par ces mesures énergiques on est parvenu k rétablir l'ordre et ce soir quelques atlroupemens près la tranquillité la pluepatiaite règne dans les rues. Pendant ces scènes déplorables les Francs et les Grecs s'étaient enfermés daus leurs maisons mats il faut convenir qu'ils ne lurent nullement molcst s, loue les troubles t'étant passés dans les quartiers tu es II est par cette raison difficile de communiquer der dé tails ultérieurs sur ces grands évéoemens. Le sultan Mahmoud tâchera sans doute de poursuivra cette vie* toire mais vu la formenlation qui règne dans quelques provinces où les janissaires exercent une grande in fluence, l'avenir est tort menaçant pour se haut. «se. Beaucoup de personnes doutent qu'elle repaisse dans une tentative quien une feulé année 18087 a coûté la vie k deux sultans. De la Grèce20 juin. Le bruit se répand que si les Grecs après quelques tentatives perdent l'espoir de résister aux Turcs p ils

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 1