LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT;
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
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rot ne x paiera ifo'i t'ectiéaoca mais les personnes ijui déaireraieet la S'ilder d'avance, obtiendront
ml. (ta l'aboutie cites l'eûnenr, et a l' is le» bureau* dea poste* ans lettres Ju rnyanme
Le pris de* insertion* dois ce Journal, e»t de iS eeotîrun par ligaae al celle* en dessous de y lignes, se payent t frane.
3 mois L'abonne»
nue remise de 10 pet
ÈP HÉ M RI DES.
Le ti Juillet 176» mort de Brndley le plus
grand astronome de I Angleterre de/mit Haltey
célébré par la découverte de I aberration et de ta nu-
talion des étoiles la plus importante découverte de
Tasltonmmie.1793 Marat est assassiné au bain
par Charlotte Cordas. 1798 bataille de Che-
Ireiue en Egypte ils Mouiad Bey après evau
ou moissonner ces plus braves Mameloucks est fur
ai de se retirer au Caire.
Le 14 Juillet 1418 Jean duc de Bourgogne
avec hs Hene Isabau de Bavière épouse de Char
les PIaprès le massacre de Paris arrivé le 11
Jùin précédent fit son entrée dans cetie ville avec
autant de pompe et d acclamations que s'il fût reve
nu de la conquête d"un RoyaumeLe bourreau un
des chefs seaitieux eut l'audace de loucher dans la
main de ce prince qui ne le connaissait point Mais
le duc le fit pendre le lendemain et cette fou il fut
juste par orgueil
Le iS Juillet irgg prise de Jérusalem par les
premiers croisésLa première croisade fut I ouvrage
d un ermite n mmè Pierregentilhomme d Amiens
qui de retour d un pèlerinage la Terre lamie
et touché du malheur des chrétiens d'Orientéchauf
fa tous les espritet les porta cette entreprise in
croyable. Le rmite-guerrier marchait la tête de
son armée t élu d une tunique de lainesans cein
ture et tes pieds nus.
Le 16 Juillet 1691mort subite de François Le-
tellter marquis de Louvoitle plus grand ministre
de la guerre qu'on etif,vu jusqu'alors. C'est d lui
que les troupes françaises doivent les uniformes pur
distinguer les regimens Ies étapes pour fournir la
subsistance dans les marches les magasin* pour
prévenir la disette dan» les camp* et cet Hôtel des
Jnvalidrs où le soldat veterran trouvaitdans un
honnête entretienla tecompcnse de ses honorables
jorviçet.
TURQUIE
Conttantmople 18 Juin.
Le mupbti retrélu le haiii sebérif publié par le tul-
t&o l'occasion de l'inirodiiclion de la discip ioe euro
péenne de ton feliva dans lequel il déclaré qu* fa
nouvelle organisation était en usage originairement dans
laa armées turques avant l'institution des janissaires
et connus sous le nom da satmen troupes permanen
tes et qu'elle n'avait eu conséquence rien de con
traire ans krts du royaume et la religion do prophàit
On «trait depuis long-temps éloigné des affaires tous les
adrersatrea de cette mesuraet les derniers evene-
mens de la Morve avaient gagné beaucoop de grands
qui étaient restés irrésolus. Nedschid-ellendi agent
du vice-roi d'Egypte, qui vient d'arriver ici, a déjà
choisi pour exercer ces troupes dea oificiers parmi ceux
qui se trouvent auprès d'Ibrahim.
Chaque pacha trois queues doit organiser 10,000
hommes de milices, d'après la discipline européenne,
et chaque pacba i deux queues 7,000. Cette mesura
doit être exécutée sur-le-thamps dans tout l'empira
et comme il y a de nombteux corps de janissaires dans
toutes les grandes villes, le gouvernement rencontrera
sans doute de grandes difficultés} elle peut ébranler
l'empire dans ses iondemens, ou procurer la Pore
selon les calculs les plus modérés 3 00,000 honui» de
bonnes troupes. Sous tous les rapports, les suites ea
soet incalculables.
Le nombre des janissaires rebelles qui, pendant le
révolte du t5 s'enfermèrent dan» leur* immenses ca
sernes, était de douxe mille. Ceai l'aga-pacba qui ea
fit le siege et y mit le teuAlors, les chefs se rendirent
prisonniers, les autres furent passés au fil de Cépée. La
soir, 5o commsndsosd'Ortas furent étrangles Le ven
dredi *aga pacha poursuivit ses sucoès. Le samedi, tons
les janiisaires signalés depuis longtemps furent ariéies,
et il fut défendu sous peine de mort, d'en recevoir ches
soi. Les marches furent ouverts. L'âgt pacha fut nom»
me khan.
Du aa. La terrible catarirophe de ces jours der
nier» a fini après una courte luite, par l'anéantis»-ment
de» janissaires* Le lultso-Mabinoud se voit enfin deii-
A