A
FRANGE.
parence que le ioltsi l'idndrs son1 Lut. Tous les
j.'iiissdiics qui se o>on rem dans 1rs nies avec leuts
aiguës distiiif iif sont mi* mort sous le» yeux du peu
oie, et leurs corps sont honteusement jeié» la mer
Le sultan i& he par tous le* moyens possibles, de
profi er de sa vuioite. Pour tranquilliser le peuple,
tous les vivres lui suai tournis a moitié meilleur compte,
et l'on itpand le bruit que c'étaient tes janissaires qui
avaient cause ta cherté piécédente, puisque (et cest I*
Verne plusieurs ortas avaient par privilège la vente de
dilfereii* objets, et en faisant une espèce de monopo cj
cependant, il est bien probable que le gouvernement
est peur quelque chose dons I* baisse actuelle du prix
des provisions de beuebe. Maigre cela, les regards du
public sont tournf* vers le* proviaces et dan* l'avenir,
et oo n'est pas tins inquiétude. Ou commence
craindre que Us ccmmunicalioot par terre ne soient
interrompues; voilà pourquoi toutes les expédiions de
marchandises par celte voie Oui cessé.
Les esprits de Péra continuent deire sur le gui vive
bien qu aucune révolution Coostantinop e u ail ele
accompagnée de ai peu de daogers pour les chrétiens
que celle-ci. Dans les quartiers francs on ne se
croirait pas au milieu du loyer d'une des plus sanglan
tes révolutions, et qui lera peut-être le tour de I em
pire ottoman.
{Extrait d'une lettre particulière.
L'escadre turque est toujours aux Dardanelles; elle
at.e-.d des transports avec des munitions de guerre et
de bouche que I on charge ici avec rapidité.
l)o messager expédie de Teoedos annonce que
l'escadre égypiiefcae forte de vingi bâti mens de guerre
y était arrivée. Elle va rejoindre celle du capitan-
piicha pour agit eu commun contre différentes les de
l'Archipel.
Un convoi de vingt bûiimens égyptien» avec dea
provisions de toute espèce est arrive Navarin es
corte de deux bâiimens de guerre.
Une partie des forces navales d'fiydra et de Speiria
s'est dirigée do Meleliuo sur Scio pour observer les
otouvemuu» do l'escadre du capitan pacha.
Gaselle de Pcttise.
GRECE.
Napoli de Homauiea5 jura.
Notre journal officie! contient la description de la
réception honorable qui a ete faite dans cette ville aux
suivivaus de l'intrépide garnison de iMi«»olongl;iCes
braves firent leur eniree au bruit de nombreuse? sal
ves d'artillerie. La même teudle porte leur nombre,
aooo Constantin Rouans y était aussi arrivé de Salo-
ne avec son oncle Nolhis Bouaris Cbizco Zaveileet
d'autres chefs souliotes que les Turcs s'élaiem vanté
«1 avoir lue. Zonga Raugo Epoldassi et d'autre* chefs
plus obscurs, étaient restes avec leurs troupes Cravu-
ri, résolu de taire L guerre aux Turcs dan» l'Acarnanie
et dans l'étoile et autres lieux circonvoisins ei d'entraver
leurs opérations. On comptait Napolt environ 4<>oc
Boumeliotes. Par ordre du gouverut-meni, la drfonsa
du peu. feri qui se trouve a l'embouchure du port de
Napoli a ele confiée a quarante Mtssolooghiote*.
ESCLAVON1E.
Semlirt 10 \iullet.
On connaît Be'grade les mouveroens sanglons de
Consiantmop e dans toute leur etendue toutefois les
ja .issane» te tiennent tranquilles. Mais les nouvelles
des autre» provinces de l'empire turc sont plus loqoie.
ta lcs, on assure que les jan ssaires se sont insurges
h Pfiilippopoli et A Jrnoplt, et avaient menue des
d positions pour marcher sur Constaniinople «fin de
•fc o rir ieU's treies d'arme». On dit même qu'il* au
raient a Adnnopie invité le» Grecs ta.re cause cota-
muue avec enr ce qoi pourtant n'est p«s croyable. Il
est naturel que daos les lettres oo ne fasse des commu
nication» qu'avec la plus grande circonspection vu ies
circonstance cri i jio» où l'on se trouva.
RUSSIE.
Pétersbourç8 \i'iPet.
Le couronnement de S. M. l'empereur sors lien h
Moscou au mois d'août prochain. Les membre» du
corps diplomatique qui se trouvent ici en oat été in
formés par des notes officielles.
La garnison de cette capitale est entre'e aujourd'hui
dans le camp de plaisance forme aux eoviroos de Kra*«
nojéselo.
M. le comte Grégoire WUdimir Orluw conseiller
prive sénateur e> chevalier de plusieurs orJres est
mort ici subitement le de ce mois il était auteur de
différens ouvrages, entre autres da( Mémoires sur
Naples »t d'une Histoire de U musique et de la pein
ture italienne. Il a aussi traduit en français Ci en
italien les iabiesde J. A- Krylow.
Le 9 do mois dernier un detarhement du régi*
ment il infanterie de Kabardin composes de i sous-
officiers et 35 soldats qui avait ete envoyé du poste
d'Ardon, pour escorter quelques chariots militaires
avec des munitions et des femmes de soldats, rencon
tra «5 worstes du potte d'Ardon, une bande de
brigand* cheval, qui sortit de la lorèi où ell*. était
caché. Ces brigand» fendirent sur te détachement
ma ii le sous-officier Putscbkow ne perdit pat la tète
et I les reçut avec une décharge de moosqueiterie qui
ies força de s'arréter.Ceux ci étant revenu* G charge
f arme blanche le détachement qui s'était forme en
bataillon carré les repoussa la baïonnette et a coups
de fusilL'entpervor sur le compte qui lui a fié
rendu de la conduite do ce usiacbvmvat a daigné
conférer la décoration d'honneur de ordre rniiiiai'e
au sous-officier Putsrhkoty. et l'a promu au rang d'en*
teigne,- deux 'Soldats ont également reçu la décoration
d'honneur et des récompenses ont été accordées
te us les autres soldats du détachement.
Un vieillard âgé de ia3 ans vient de monrirua
port de Pierre-Pauldans le gouvernement de k*mi-
srhsika iRty lieues d'Allemagne de Pewrsbouig.
Né «ou* le règne de Pieree-le-Grand il avait «te te-
mot» de dix couronnement. Il n'avait jamaisbu d'eau-
de-vie, eu qui est extraordinaire parmi le* Ru»>as- Ma
rié ciuq fois, il a eu de sae différentes fournie» 38 en
fant ha postérité se composait au utomeot de sa «tort
de ^38 ludividus.
Paris 2a juillet.
On prétend que M le duc de Laval-Montmereucy,
ambassadeur de France près la cour de Rome ré
cemment arrivé Paris doit remplacer Madrid Mr.
de Monstier.
On attend toujours de Londres M. le prince de
Polignac.
On écrit de Genève ty juilletque Mgr le due
et M,me la duchesse d'Oilesn»se rendant Chatn.
béry avec une partie de leoi famille pour y trouvée
ie roi et It reine de Sardaigne n'ont pas tn.nqne de
visiter les bords enchanteurs do lac; ils se sont anêiée
Coppet chex le baron de Staël puis su Bor âge
chez Mr. le duc et M®'l» duchesse de Clermoni 'ton
nerre où les principaux magistrats de la république
ei M. le cure de Genève.qui avait dit la mes»e a L.
A. R Versoy ont eu l'honneur de dîner avec elles.
Pendant que Ton parcourait les jardms et que l'on
jouissait de la belle vue qui s'eten'j U fois sur le lac,
sur la ville et jusques au Moût UIstc, les apprêt* d'un