3 dre. Nous apprenons qu'on IVtenJjil i Napo'i de Bout allie. S'il faut ajouter foi une lettre particulière de Madrid, pub'iée par la Quotidienne, S. M. C. son auguste frère don Carlos et la reine elle-même conçoi vent de vives inquiétudes l'idée de l'établissement d'une constitution en Portugal. S. M. dit on, prétend qu'on a médité sa ruir.e et elle de sa famille en don nant aux libereaua d'Espagne un dangereux exemple dont ils ne manqueront pas de tirer avantage pour exciter une autre révolution. FRANCE. Pans 08 jui/let. Lord Cochrane, attendu avec impatience Napoli n'y était pas encore airivé la Gn du mois de juin. L'empire ottotusn contieot quarante neuf mil lions d'habitant des ports vastes commodes et re nommes dans la mer Noire, dans l'Archipel, Rho des, CniJie sur les t êtes orientales de la Méditer- vanee eu Arabie et Egypte daua la Barbarie et jusqu'à l'embouchure du golie Adriatique. Si l'on con sidéré I etendue de l'emp>re ottomanet la fertilité du plus grand nombre de ses piovinces, on coovieudra qu'il «rat impossible de pféioir où s'arrêterait sa puis sance, ai l'empereur régnant parvenait faire adopter se» peuples le système militaire des autres étals de l'Europe. M. le cheralier de H'gny contre-amiralcomman dant le» iorcei navales liauçaises dans le Levant a •dressé a S. br.r. te ministre de la manne une lettre dait-e de Milo le 19 juta dans laquelle il rend comp te de prises diverse, qu'il a faites de misiica et pirames grecs sur l'Ile de lheuuia et sur telle d'Egyne. dans les paiâges de~ cette dernière surtoutqui est le point, de depact et le centre de cette piraterie, il tsl parvenue avec deux fiegal es et uoe goélette et des etu bai calions armées bien dirigées détruise ou enlever quatone de ces bâtiment pirates. Par une circonstance fortuite continue le con tre-amiral au moment où nous parûmes devaol la pointe de l'île où est siluee la ville le brave Canaris était engagé parmi une foule de ces brigands déses péré de voir des Grecs taire un tel métieril les avait menacés de bsùier lui-même un de leurs bâtiment l'apparition des frrgaies les turbans se sauvèieut et -Canaris viui aussi 01 a bord nous remercier du service que sans le savoir noua venions de lui rendre car il allait périr. J'ai aussi lait brûler les nouvelles pirames qui étaient en consirueliou (Jne partie des principaux ha bitant noua a secondés dans celle opération et je leur ai promis de taire toucher souveot un de nos bâtiment car ce point pour les rassurer contre la veugeaoce des mauvais sujets de Ule. a Voici ce que m ont écrit depuis ce au jet les pri mats ipsariote relugit s Egine a Nous somme» pénétres de reconnaissance do se- court que vous nous avait donné pour détruire les pi rates qui habitant not-e Ile nous espérons être délivrés de ces voleur! ét de tout ce que nous avons souffert cause d'eux. Il en teste encore quatre deux mistilts et deux bateaux pirama ainsi que nous l'avons signale dans la liste que vous aves entre les mainset nous vous supplions de les poursuivre outrance. Nous espérons enGn que par vos soies général une partie de ceuf qui participaient ces mauvaises actions raviendront défendre la patrie an lieu de la noircir aux yeax des nations. Pour nous qui avons jusqu'à ce jour combattu pour notre patrie noua »o«- mes ro'jjottrsdans I* même intenl'on «t nom root* buttons jusqu'au dernier soupir, après avoir m>s noi malheureuse; familles scus vo ie puissante proie non. en vous supplianten cas de malheur de demander pour eiles au roi un asile sur le territoire de «Vite France, si noble et si généreuse envers Us etiangers. Nous sommes evrn le plus profond respect etc. A Egine, le 1 ad mai i8'i6. J'ai l'assurance que quelques exemples qui viennent aussi d'êire donnés tant par nos bàlimens que par ceux de la station anglaise diminueront la piraterie en l'attaquant dans ses moyens, ruais il ne faut pas contp 1er de la voir détruite entièrement tant que dorera la lutte des Grecs, parce qu'alors il nous devient impossi ble de distinguer dans tant de bâtiment armés pour la cause générale ceux qui occasionnellement com mettent des actes coupables.* et qu<* trop souvent peut ftre, pour ne pas enlever aux Grecs un moyen dedefen se nous hésitons a détruire des bàlimens très suspects. Le nouveau gouvernement grec vient enfin et d'après les démarches des divers commandans de sta« lion de déclarer qu'il ne sera délivré aucune patente de course que la juridiction du Iribuoal des prises ne s'étendra pas au-delà des contrebandes de guerre biens constatées et que tout armement de mistik trate pirsme etc. est défendu sous quelque prétexte que ce soit. Il est regrettable que ces mesures n'ayent pas été prise plus tôt, et quoique le gouvernement soit hors-d'état d'en assurer l'exécution elles nous servi ront aumoiasde 'èg'e po ir les cas qui se présenteront TMBUMXUX. M Magailon homme de lettres, auteur de l'e'crit intitulé; Petit Dictionnaire ministériell'imprimeur et 4 libraires prévenus de l'avoir mis en vente ont comparu avant hier devant le tribunal correctionnel sous la prévention d'avoir excité au mépris, la haino d'une classe de citoyens la majorité de la chambre des deputéa Apiès les répliques respectives de M. l'avocat do roi et de M* fier ville l'affaire a été renvoyée huitaine pour le prononcé du jugement. Nouvelles d Espagne venant des bords de T.4dour Des lettres de badajoe annoncent une grande déser tion pour le Portugal, même parmi les officiers. La plupart des iadividus qui émigreat chex nos voi sins sont des olGciers des sergens et des soldats qui servirent sous les drapeauxs des cortès |C'est surtout du côté de la Galice que la désertion est plus sensible. Il parait que des troubles ont éclaté Oporto eulro le parti royaliste et le parti libérai. On écrit de l'Estramadure, que plusieurs compa gnies armées des royalistes ont offert leurs services et ont demandé marcher vers les frontières du Portugal Le capitaine général San-Juan n'a pas accepté cette offre. D'après les instructions qu'il a reçues du gou vernement il met tous ses soins empêcher que le moindre mouvement hostile o'éclale contre les Portu- gais. PAYS-BAS. La Haye 18 juillet. Le major-ingénieur J. D. Pasteur, sous la direction duquel ont été construites les fortiGcations d'Ostende, a été ensuite d'un second interrogatoire la haute cour militaire Utrechtmil en état d'actutitioo du chef de malversation et en conséquente constitué prisonoier. On apprend aussi que des conclusions ont été pot- contre le lia aie na a l« colonel Lcbry..

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3