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dues »ur le mime place celle du sénst où il y a
sept mois la révolution a éclaté. Vers la fin., S. M
exhorte les Russes ne pas reprocher aux familles
des condamnes les fautes de leurs parons.
Le jugement des conspirateursy est-il ditfou-
dé sur la (ierce dee loi* a. été par nous mitigé en tant
que les dcveiredela justice et la sûreté de l'empire le
permettent.
Le coeur russe resta toujours et restera /«mais
inaccessible ces odieux complots tramés eu secret**
Les actions de grâces solennelles prescrites par le
manifeste ont été rendues dans la matinée de mer
credi dernier sur la place du sénaten présence de
l'empereur et de l'impératrice au nu lieu des troupes
et avec le contour* d'une fou le inombrable.
PRUSSE.
Berliny août
On dit que le roi se rendra sous peu Koeningsberg.
Les dons pour les malheureux Grecs continuent
d'être abondanstel point qu'on pourra tous peu
«xpedier MEyeard, une seconde remise de 4<>,ooo
écus. M. Eynard a été très flatté de ce que le comité
grec Berlin l'a chargé de faire parvenir aux Grecs
les bienfaits de la Presse il t'est fait admettre dans
l'association de Berlin, poor venir eu secourt des
Grecs, et il u souscrit poor one somme considérable.
Depaie plusieurs semaines oo remarque ici un
échange tréa-irequeai de couriers, eotre 1m principales
cours de l'Europe deux chasseurs de campagne rus
ses venaot en courriers de Pétersbourg l'un allant
Paris et Londrrs. et l'autre a Dresde et Carisbad
ainsi qu'un courrier du cabinet aultichien, venant pa
reillement de Petersbourg et allant Vienne, ont tra
versé Beriio dans la journée d'hier,
s ANGLETERRE.
Londers 11 août.
Le mi aère exemple qui de'vore le peuple
dans toutes les province» d'Angleterre, a lait naiire
chet plusieurs hommes versés depu:s long temps dans
les affaires publiques dee projets divers pour donner
de l'emploi cette masse effrayante de pvolétairm que
la ruine des grosses Ubriquea et l'us»ge des machines
laissent tans ouvrage et sans pain. Un de ces projets
réunit beaucoup de suffrages l'auteur te foode sur un
mot profond rlu leu ministre marquis de Londônderry,
qui disait que pln'ô: que d'abandonner le pcople I oi-
aiviié il fallait lui faire creuser des lottes, sauf les lui
faire combler le lendemain.
On reproche généralement Londres et toutes
les grandes villes d'Angleterre de manquer de ces
monument qui font honneur l'industrie et l'opu
lence d une nation. Il serait donc désirer que le mi
nistère elle parlement se concertassent pour effectuer
quelque grande entreprise monumentale qui, pendant
plusieurs années, employât des milliers de brss, fût-ce,
dit uue lettre insérée dans plusieurs gaxettes, une
copie des pyramides d'Egypte ou de la tour de Babel.
On a reçu hier au bureau des affaires étrangères des
dépêches de lord Granville, notre ambaasadeur Paris.
Un vol devplut audacieux a été commisla ouit
de mardi mercredi dans le maison de campagne
de M. Greenwood près de Brompton, où réside ac
tuellement le due d'York. La chambre coucher de
5. A. R. est au rea-de-chautsée et côté de celle
où te trouvait le coffre avec l'argenterie. Quelque bruit
dans cette chambie avait fait prendre aux voleurs
la précaution de tourner la clef qui te trouvait de leur
rAté, constituant ainsi S. A. R. prisonnière cbez
elle, ils avaient renforeé celle barricade en plaçant one
lourde chaise contre le ports. 11 partit toutefois qu'ils
furent troublés dans leur opération car ils n'enlevè
rent qu'un* partis de l'argenterie et on trouva près
do coffre plstiesrs des outils qui avaient Vervi a l'ef
fraction.
Un événement affreux vient d'arriver Liver-
poolan immense megasih haut de huit étages et
rempli de marchandises de diverses Sortes, s'est écroolé
avec un horrible fracas. La perte est immense maria
ee qu'il y a de plus déplorablec'est que plusieurs
hommes et enfans, qui étaient occupés mettre du vus
en bouteille dans les cavesont été ensevelis sous le*
débTis.
Des personnes qui se vantent d'avoir reçu des
confidences de lord Cochrane avant son départ affir
ment que le projet de cet habile marié est de s'empa
rer d'abord de l'île de Rhodé et d'y proclamer aus
sitôt le rétablissement de l'ordre de Maltesous son
nom primitif de Saint- Jean-de-Jérusalem. Le pacha
disent-ils qui commande dans cette île est nn rené
gat chrétien qiii veut expier son apostasie en rendant
un éminent service la religion. Il o'attend que l'ap-
paritioo de lord Cochrane pour lui remettre la forte-;
resse qui défend l'entrée du port.
Alorning Hélard.
Cette nouvelle est une redite qui a besoin de coù-
Grmation.
Une lettre de l'agent de Lloyds la Corôghè
du tg juilletmentionne un grand nombre de dépré
dations commises par des corsaires colotbbiéhàkant
respect pour aucun pavillon. Outre tin grahd nombre
de navires espagnols, un bâtiment sarde et deux anglail
out été fouillés et pillés.
On écrit de Gibraltar que trois navires espa
gnols prises du corsaire colombien Républicana
sont arrivés dans ce port, avant leur départ pour la
Colombie.
FRANCE.
Ptitis g août.
On lit dans un journal i C'est par fentrémise de
M"" la duchesse d'Albufera que M. le comte de Sur-
villers Joseph Buonaparte a obtenu du gouverne
ment français et subsidiairement des haales puissan
ces, l'autorisation de résider en Europe. Il y a eu deux
réunions diplomatiques chea M. le baron de Damas,
pour détermiuer le lieu de résidence et l'on rapporte
que les étals romains ayant été indique's M. le priées
de Castelcicala ambassadeur de Naplesa vivement
combattu celte proposition. Après quelques discussi-
oasoa s'est prononcé pour la Belgique.
Le 3t juillet, la rëgeute de Portugal a prête serment
la charte, s'est promeuée dans 1a ville et a été au
spectacle.
La gazette du i er août contient une proclamation
dans laquelle lé regente déclare qu'elle rèstera la têts
du gouvernement jusqu'à la majorité de ta nièce.
La gazettd du 3 annènee la nomination d'un txtt-
veau ministère composé comme il suit M. d'Almei-
da, auX affaires étrangères; M. Grégot. h l'intérieur;
M. Soldanha d'Oliveira Daun, la guerre; M. Braao-
camp, baron déSobrali, éui financés. {Etoile.)
lit I LU
TRIBUNAUX.
Lé fameux air c'est l'amour famour etc., vaudevil
le de la Marchande des Gott'\ons après avoir fait le
tour de la France sur tous les violons des ménétrier
sur les orgues de Barbarie, comme sur tous les pianos
do nov jolies musiciennes, est venn retentir aujourd'hui
la sisième chambré de police correctionnelle.
MPaccioi éditeur de musique, acquit cet air ee
1816 d'un célébra compositeur de contredanses, nom
mé Musard il le vendit et le publia en vertu de cet
acte de propriété. Depuis cet air fut importé en Alle
magne par use montre k musique, et na compositeur