Du il ao(it. Le aultao iioccupe desooaveaux exercice» avec une espèce de passion. Il parait avoir conçu le projet de former une garde-noble de 5oo tiomines pris parmi le» fils des grands de l'empire qui seront en même temps autant d'otages pour la fidélité de leurs pères. On dit que déjà une centaine de ces jeunes gens ont été conduits au sérail où ils apprenneot manier les armes, dans la société du jeone héritier du trône. Au reste le nouvel exercice sem ble trouver des approbateurspuisqu'on voit dans les rues les eofans l'imiter avec des Liions en guise >1». mousquets. Les libelles contre le sultan et le grand- vrisir continuent de paraître. Le gouvernement vient de Dominer un ministre de police qui outre les privi lèges d'unpacha a aussi le droit de pioaoucer des sentences de mort. Smyrne Asie a8 juillet On forme actoellement ici quelques régimens* Le xapilsine Stepbo bulgare avait suivi le colo nel Fabvier Carisia la tète d'environ 800 soldats irréguliers, sous le nom de Slavrofori. Après la ca tastropha, il revint Athènes. Goura fit tous ses ef forts pour le détacher du colonel Fabvier il lui offrit un'e somme considérable s'il voulait l'abandonner et se joindre lui, Stepbo rejeta ses offre* avec indi gnation; alors Goura sema le mécontentement parmi ïe» Slavrofori en leur disantque si depuis longtemps ils n'avaient reçu aucune soldec'était la faute de leur capitaine. Ces perûJèa insinuations parvinrent exal ter les snldsts qui allèrent déclarer leur chefque si dans heures ils n'étaient pas payés de l'arriéré de leur solde, ils mettraient ta ville d'Athènes su pillage. Tous les efforts pour obtenir un plus long délai furent inutiles et Stepbo désolé prévieot l'Epitropie en- voyee par le gouvernementde la position où il se trouvait, en lui annonçant qu'ilo'avait aucun moyen de faire droit aux réclamations de ses soldats. Four toute réponse l'Epitropie s'enfuit la citadelle. Alors les principaux habîtan» d'Athènes s'assemblè rent on parla beaucoup, mais personne ne finança et le soir les trouva eucorg délibérer .- l'heure fatale approchait, les soldsts étaient préparés et attendaient scrupuleusement l'expiration du terme «(signérefu sant obstinément de le reculer. C'en était fait de la ville, s'il ne s'y fût trouvé quelques philhelléuea quelques- uns de ces généreux européens que nous voyous bra ver toute sorte de dégoûts et de dangers pour secourir ces barbares. M. le docteur Csilly, M. le comte Waro inten dant de l'armée régulière, et les principaux officiera organisateurs qui se trouvaient alors Athènes pas sèrent une partie de la nuit solliciter d'un côté un plus long délaiet presser de l'aotre les Athéniens de fournir la somme exigée. Mais tout était inutile; les soldats n'étaient pas fâchés d'avoir no prétexte pour pilleret aucun des habiiaua ne voulait délier les cor dons de sa bourse. HeureusementM. Gemini qui était venu ap porter au comité grec l'offrande du comité de Genève se trouvait là. Il offrit aux soldats de leur accorder une j^irlie de la somme qu'ila demandaientmais ceux-ci ne voulant rien rabattre de leurs prétentions il finit par payer eu entier de sa bourse le racbst de cette an cienne mère des arts. Extrait du Spectateur orient.; PRUSSE. Magdebourg 3o août. M. Franck, conseiller provinciale! premier bourg mestre de cette ville, a fait paraître, le a3 août, la publication suivante D'aprèa un avis communiqué par un médecin de celte ville il est mort avant-hier dans un village si tué hors de mon arrondissementan ouvrier par suite d'une piqûre de mouche qu'il avait reçue au dos de la iniin gauche quelques jours auparavant. Lorsqu'on appela un hrïtnnte de l'artle bras du blessé était déjà »U»q<i8 de la gangrène et le malade avait le tétanos. Un habitant de mon arrondissement a été piqué de la même manière la oiaio droite par un insecte. Le bras est gangrène jusqu'à la jointure da coude et il est vraisemblable qu'on oe pourra pas sauver le blessé. On peut regarder peu près comme certain que les mouches qui ont piqué ces,deux individus avaient pris le venin qu'elles ont communiqué, d'uo animal mort ou malade de l'infiammutiou de la rate. La regence de cet te ville a déjà, par uae publication du 11 octobre »Sa(i appelé l'attention générale sur les suites Innesres qui peuvent résulter pour la santé des hommes et des ani maux du venin provenant d'une inflamation de la rate, traitée sans précaution daoa les aoimaux qui en sont attaqués, et il me suffit de renvoyer cette publica tion. On peut ajouter encore cea exemples que d'a près un rapport de la régence de Potsd.ua plusieurs propriétaires de bétail ont pris maineurrosetnem la gangrène après avoir touche la bouche ou la plaie dor sale d'uo animtl ainsi inlecté. On a encore d'antres ex emples de bergers qui «ont morts pour avoir eoigné des vaches qui se trouvaient dans ce cas. On a ouvert leurs cadavres et on a trouvé l'intérieur gangrène et la (ata dissoute. Un# femme a égalemei t p ri Spaodau pour avoir bu du lait d'une vacba infectée. Enfin, on a vu périr des chieaa et da» cochons vingt quatre heures «près avoir mao^e de la chair d'animaux morts de la gangrène de la rate. Les peaux de ceux-ci communiquent égalémerit le md rt la régeoco.de Kcooigsberg a défendu qu'on tas ecor- cbài. a ANGLETERRE. Londertg septembre U«e lettre de Bérut Syrie du 17 juin parle de l'arrivée d'une division d# la (lotte égyptienne après la prise de Missolongbiet qui y a apporté environ un millier de prisonnier grecs pour la plupart femmes et enlsns. Les propriétaires las vendentdit la lat'.ra, ds ao 60 dollar* par personne et beaucoup de cea esclaves ont été mis en liberté par l'humanité de* Francs les antres sont dispersés dans las différent bsatrs de l'intérieur. L'importation d'esclaves grera date de l'expédition du pacha 10 ttre Candie mai# jamais on n'a manifesté tant de pitié qu'envers les mal heureux qui sont maintenant en vente. Les Franc* et les chrétien» s'indignent de voiries vauvre» captifs ex posés dans les places les plus Irequentées. pour atti rer des acheteursvendus dans les tuesà l'enchère ou changés contre des marchand res dan» les boutiques. S'ils tombent entre les mvint da Turcs, un- foule do mauvais traitement les attendentcar la première pen sée d'un Mahoméian en faisant l'acquisition d'an esclave, est da le convertiret les Grecs sont en gê né 1 al très attachés leur religion. FRANCE. Paru 4 septembre. La cour d'asti»»» mettra en |ugctueot la aipinsioe prochaine un nommé Duhamel, qui prétend descen dre des ancien» Rois de Danenisrck et présente pou* l'établir une longue généalogie. Cet arriéré-neveu des Canut et de Ilsmlet est accusé de faux en écriture pri vée il sera défendu par M' Chaix d'Kstanget' On dit qu'un agent d'efiaires qui avait déclaré une faillite de 700,000 fr. il y a quelques jour»vou lait se réfugier Bruxelles mais ayant manqué la di ligence qui se rend en Belgique il prit un cabriolet do louage pour la rejoindre et l'atteignit en ellet une bene de Paris; mais dans la tiouble où il était, il laissa -daos le cabriolet son portefeuille contenant 400,000 tr. en papier de banqueLe cocher a porto le portefeuille 9 le pictcclure do police.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2