M. Eynard fait entourer, ira frais, le jardin botanique de Genève d'une grille en 1er. La peste fait toujours d'assez grands ravages Constantinople elle a pénétré dans le quartiers des Francs, et s'est répandue parmi les équipages des bâ- timens marchands. On écrit que le gouvernement turc va établir proebainement des lazarets l'instar de ceux qui eiisteut dans les pays civilisés. Etoile.) Une personne qui est arrivée Naziele 17 juillet y troivé plusieurs milliers de fuyards la plupart de la Candie et de la Morée. On y préparait quatre bâti» mana de guerre. Le 19, Canaris arriva blessé la main au col et l'épaule, il avait quitté la flotte grec-» que le aS et après avoir lait panser ses blessures il comptait la rejoindre le 3i. Ses bràlots n'avaient lait aucun mal k la flotta turque qui cependant n'avait pu •tlectner le débarquement aur Samoaayant été deux lois repoussée. Le comte d'HarcourtM. de La Vigue et trois an tres Français étaient arrivés Milo le 11 juillet. Ils ce disposaient partir pour Naooli a bord d une goé lette Ipsariote qu'ils avaient nolisée cet etfet. Le a5 la Irégalo anglaise le Sernigapatam l'est rendue Satnoset an a retire l'agent anglais at sa fa mille. Deux navires Ioniens y ont également recueilli i leur bord environ zoo personnes qu'ils ont du por ter Syraou dans d'autres Iles de l'Archipel. La flotte turque était en vue. Les Turcs ont brûlé Athènes. Les prisonniers greca qu'ils font sont envoyés Négrepont. La prisa de cette ville par les Egyptien* a déjà été eenoacee et démentie le désastre qu'annonce aujour d'hui l'Etoile mérite-t-il quelque confiance j c'est ce que nous ne tarderons pas de savoir. J arratHEs de la. crbcb. Les lettres les plus autheotiques delà Morée annoncent qn Ibrahim pacha la suite de* chagrina et de* fati gue* qu'il avait éprouves dana le pays de* Malaouea e retteoli plusieurs attaques de fièvre. Nouvelles d Espagnevenant du bord det Adour. Il existe en ce moment un pro|et de former une es pèce d assemblée des commune* qui serait chargée de voter I" impôt et tout ce qui J est relaiitifmai* qui ne pourrait être cooauliée aur la cooiactiou dea lois. Notre gonvernement vient de recevoir la nouvelle officielle que U cabinet des Tuteriea avait reconnu le gouvernement constitutionnel de Portugal. Un bâtiment vapeur anglais était entrée Lis bonne porteur de la nouvelle que l'infant don Miguel n'acceptait point la couronne tous condition. Celte Cction du nouvelliste ati par trop maladroite car l'in- faot don Migoel qui est Vienne aurait certainement fait connaître ton refus par un antre caaal que celai de Londres. D'aillenrs rien ne le presse de faire con naître sa détermination et il a le temps d'y songer puisque la princesse qu'oo lai destine pour épouseet qui doit l'eîever au trôaeest peine entrée dans m b* aaoée. TtllBCWAUX. La cour da cassation t'est occupée avaut-blor du pourvoi d'un paovre savetierigé de vingi-no ans. condamné la peine de mort par la cour d'assistés de Chaumoot Haute Marne pour avoir leoté de met tre en circulation deux pièces d'un sol blaochie* au moyen du mercure. M* Lambert a présenté d'office quelques moyens k l'appui de son pourvoi. U soutenu que le mol altérer dans le sens de la loi^ c'est corromprechanger en mal et que ce n'est ni corrompre ni changer en mal une pièce de monnaie de billon que de la, revêtir du signes propres k lui donner i'apparenc trompeuse d'une monnaie d'argent. Appliquer un tel fait la peine da mort aérait une rigueur exorbitante. Oo ne doit pas .oublier que la loi de 1791 n'infligeait que >5 année* de fers aux moonoyeurs. M. Laeave-Lapagne-Barris avocat général, a fait observer que le condamné ne s'étant pas pourvu con tre l'arrêt de mise ea accusation l'examen de la cour ne doit se porter que sur l'arrêt de condamnation. Or il résulte de la déclaration du jury que le nommé André s'en rendu coupable d'avoir mit en circulatioA des pièces de monnaie fausse sachant qu'elles étaient f-iusse» dès lors la cour .faisant application de l'art. 13a a justement prononcé la peine portée contre le fait déclaré constant. Disons la gloire de la jurisprudence des Paya- Bas qu'elle ne considère le délit do blanchement dea espèces de cuivre que comme escroquerie et partant paisible seulement d'une peine correctionnelle plusieurs jogemens conformes ont été prononcés contra de* in dividu* qni ayant blanchi des cents les faisaient passée pour des pièces de a5. PAÏS-BAS. Bruxelles11 septembre On mande de Helmond province du Brabanl sep tentrion il en date du 7 de ce moisqu'une maladie épidémique, qu'on nomme fièvre catharrale épi dé- miquerègne dans celte commnnequ'environ cent personnes en sont attaquées et que quelques-unes en sont mortes. La lettreajoute que le mal ne paraît point près de s'arrêter et qu il se communique d'uoe maison l'autre. Le 6 une femme en démence s'est noyée en te jetant dana un abreuvoir Thioes Liège,) Deux cicognet noires s'étaient montrées depuif quelque temps dana les anvirooa de Bi!dt( Frise unes été tuée d'un coup de fusil le t. er de ce moi» l'autre se montre eocore de temps en temps. -— La régence de Groningue a publié le 7 de ce mou un avis par lequel elle informa les habitans non- moyennes atteints de la maladie qui règne dans celte ville qu'ils peuvent se rendre dans le bâtiment de l'arsenal, où ils seront soignés gratis, ce bâtiment ayant été cédé par S M. pour cal usage. MM- les médecine qui se soot chargés de celte honorable besogne sont MM. les professeur Bakker Siratingh et Heodrik*. Une lettre de Cérigo 15 aoûtadreaaée aa Constitutionneldit que l'amiral d'une des stations des puissances chrétiennes dana le Levantvient de rap peler une loi qu'il prétend applicable on corsaire armé par le colonel Fabvier; il accuse an toi-disent aspirant de la marine royale de servir tan* autorisation sur ce bâtiment l'amiralauteur de cette déclara tion est dans l'erreur ajooie la lettre car ce jeune homme estimable est M. Tromper Belge d'origine MTremper est notre concitoyen homme d hon neur et eo ta qualité d'étranger exempt de la juri diction qu'on veut loi imposer. Le s 5 août dernier une trombe s'est éleéée sur la rade de Reval et t'est dirigée avec on grand bruit vers les bords de la mer en passant ditgonale- menl au-dettus du port, où elle brisa an navire char ge de bois, et les mâts de cinq antres bâtiment; elle détruiait les bains aur les bord* de la mer et dispa rut enfin dans nne fotèt vouioe dont elle déracina et renversapluaicuu arbres.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 3