LE PROPAGATEUR,
JOURNAL D'YPRES,
MERCREDI to Octobre, 18*6.
PAR AUTORISATION
SA MAJESTÉ
TOI
PAYS-BAS
POLITIQUE, LITTÉRAIRE, COMMERCIAL, JUDICIAIRE ET HISTORIQUE.
D'AFFICHES, ANNONCES, AVIS DIVERS, ACTES DU GOUVERNEMENT,-
g. l
DE
nOVERTTRFS DES PORTES DE LA TILLE
Du i au i5 octobre 6 heures
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îoêm> annee'.
SE'fjé
DES
FERJUETURES DES PORTES DE LA VILL»
Du l au t5 octobre 7 heures.
DES VILLES ET DISTRICTS DE LA PROVINCE DE WEST-FLANDRE (OCCIDENTALE.)
- 1 V1 1 1
Le pria deaabonnemenU est de iSfraues par aooée, gjjf.nr» 5o caot. pour 6 mois. S francs pour 3 mois. L'abonna
Msnt ne le paiera qu'à l'échéance. On a'ebonne chrl l'éditeuret tous lee buraux dea postea aux lettres du royaume.
Le pria des iuaertious dans ce Journa', «si de il oenlimrs par lignes et cellee en dessous de 7 lignes, se payent 1 franc.
P HÉ M RI DES.
Le 6 octobre i655 mort de Baron., acteur tra
gique. Son genre de mort est remarquable. En
uant le tôle de don Diègue dans le Cid son épie lui
tomba des mains comme son rôle tel igait et la re
poussant du pied avec indignation iî en rencontra
malheureusement la pointe dont d eut le petit doigt
piquéCette blessurelaquelle il ne fit d'abord
point attention devint fort grave la gangrène s'y
étant mue; on lu 1 conseilla de faire amputer sa
Jambe mais il s'y refusa et mourut.
Le y Octobre 9*9mort du Roi de France
Charles le Simple. Après avoir perdu une grande
bataillecontre Hugues le Grand il se réfugia chez
Herbert comte de Vermandois qui fenferma au
ebdteau de Pironne et Ty laissa mourir de faim
Voilà entre mille autresune des gentillesse» de ee
bot» viens temps, objet des regrets des honnêtes gens
du Conservateur de la vieille G**ei(e et du Jeurnal
de* Debatt t'86, mort du célèbre musicien Sac-
ehioiauteur d Œdipe etc.
Le 8 Octobre 1361 duel entre le chien d" Aubry
de M ndtdicr et son assassin. Le champ clos fut
marqué dam F île Votre-Dame. Macaire était armé
d un gros bAton le chien avait un tonneau percé
pour ta retraite et ses relancementOn le Idche
aussitôt il courttourne autour de son adversaire
évite ses coups le menace tantôt d'un côté tantôt
tf un autre le fatigue et enfin s'élancele saisit
la gorge le. renverse et F oblige de faire l aveu de
ton crime en présence du Roi.
Lr ci octobre i3v3 le fsapeJean XXII excommu
nie rempereur Louis de Bavière- îbicj. mariage
de Louis X II et Marie d Angleterre. 1793, pri
se de Us ville de Lyon. Les villes et les campagnes
voisines, au lieu de former avec elle une confédéra
tion invincible servirent d instrument sa ruine
paraissant extérieurement obéir une impulsion de
terreur, mais ravies peut-être en secret de satisfaire
cette jalousie trop ordinaire contre les cités floris
santes.
GRECE. ^^^7
Napoli di Romanie a6 août.
Le générai Gouras, qui garda la citadelle d'Athènes
arec i,5oo homme*, a public la proclamation mirante
lorsque R S Utd t'approcha de la villa, dont la nom
•eut retrace aux Grecs le* plus beaux aouvenir*
Chargé, comme nous le somme» tous, de défen
dra la ville sacrée d'Athènes tl est de notre devoir
d'adresser d'abord nos ferventes prière* au Très Haut
pour qu'il daigne couronner nos efforts et de procla
mer ensuite devant la Grèce et devant l'Europe civi
lisée les semimens dont noos sommes pénétrés et la
duos espoir qui nous anime.
Exemple récent de valeur et dr patriotisme, l'hé
roïque Missolonghi sera notre modèle. Ainsi, tant que
nous aurons des vivres et des munitions, tant que nos
bras vigoureux pourront manier le glaive tranchant de
la vengeance nous combattront tous avec tout l'en
thousiasme que donnent les trois grandes protectricea
de la Grère la rel'gion le patriotisme et la liberté.
Mais si dieu délaissé «es entans, si nos compatrio
tes négligent de oous apporter du secours, si l'Europe
s: cou a tte de son tôle de spectatricealorset nous
prenons a témoins ceux mêmes dont nous avons in
voqué les secours alors la mortsortant des débris
dss Propylées, nous enaevelira sous les ruines du Para
tbéuoo, du temple de Neptune et de celui d'Erecthée.
SignesJ. Gouttas, les demogéronie* d'Athènes.»
AAibènes, 10 juillet 1816.
Mouslapha-bey, que Redschid a laissé dans l'Acar-
nania a écrit au général Tzongas qui se trouvait
Penteyous, dans la province de Lidoriki, qu'il lui par
donnerait toutes ses fautes et le nommerait armalola
dans la province qu'il choisirait, s'il voulait lui envoyer
•es armes et celles des antres Grecs; dans la cas
contrairece bey le menaçait de marcher contre lui
avec toutes ses force*. Le général lui répondit en pea
de mots que les pallicaris avaient goûté le*bienfaits de
la liberté et qu'ils ne voulaient pins reconnaître le joug
infâme du sultan et qu'ils invitaeot ceux qui avaient be
soin d'armes venir les prendre. Mouslapha-bey, na
pouvant plus contenir sa colère, marcha contre Tzoo-
go» la tète de aooo Turcs; un combat s'engagea, et
il dbrait déjà depuis trois heures lorsque le général
Saalxarvolant su secours de ses frères avec ses
brSve* soldats, attaqua l'ennemi sur res derrières;
les Grecs se ranimèrent, et fondant alors snr les turcs
les poursuivirent jusqu'à un village nommé le Kan
de Scorda. Dans cettp affaire les Turcs perdirent
beaucoup de monde i, et un grand nombre d'esclave»
et de dépouilles forent ia récompense des vainqueur*.
Dans la Peloponesales Spartiates et la* Motéolag