s. tes commissaires toresdoiventdit-on arriver ici vers la fin de ce mois leur retour d Ackermann. RUSSIE. Pétersbourg y a3 octobre On mande de Twer en date du 13 L empereur son arrivé a reçu psr un courier la nouvelle de la clôture des négociations Ackermann. Les plénipo tentiaires turcs ont adopté et signé, le 6 octobre le projet de convention qui 'au nom de la Russie, leur avait été proposé» D'après le dernier article de cette -convention les ratifications doivent être échangées, au plus tard en si* semaines,-Ackermann. Le Journal de Pétersbourg contientsous le titre d'article officielce qui suit Les rapports reçus du général-major prince Men- chikof, depuis ton retour TiRlis (tes couriers avaient été arrêtés par le gouvernement persan et ce n'est que de Tliflis qu'il a pu faire parvenir la série de ses rapports préseoteol des renseignement d'uu haut in térêt sur les circonstances qui ont porté la cour de Téhéran attaquer subitement la Russie. Ce» réussi- gnemens vont être publiés ci-dessous, tels que le prin ce Meochikoli lui-même les donr.e, et si la déclaration du cabinet de Pétersbourg n'avait déjà prouvé que l'a gression des Persans offre un caractère d'iojustice et de perfidie, dont il serait difficile de trouver un plus triste exempleles détails qui suivent suffiraient pour faire apprécier 1 Europe labienveiliante loyeautéavec laquelle la Russie n'a cessé d'agir envers la Perse et les causes à-la-lois étrangères et déplorables qui ont entraîné le «chah dans une guerre eu moment où la politique la plus amicale d'une partet de l'autre les premiers intéiêts de son empire, lui commandaient impérieusement le maintien de la paix. Mous avons eu occasion d'annoncer, qu'après avoir été accueilli et traité avec beaucoup d'égards Tauris par Abbas-Mirza le prince Mencbtkolf avait quitte cette ville pour se rendre auprès du schah de Perse au camp de Sultaniéh. En route il lut tout-à- coup devancé par Abbas-Mirza qui s y tendait égale ment, en toute Lâie. Ce voyage inattendu, la précipi tation avec laquelle il se faisait les bruit» de guerre dont il était accompagnéne pouvaient que frapper le prince Menchikolf. En effet arrivé Sultaniéh il trouva la guerre résolue. Suivant trois pièces dont voici la substance; La prem.ère depécheest datée de Sultaniéh le 3 juil let; elle contient des détails sur les ministres du schah, dont le premier après de sa chute ne vit d'autre moyen pour conserver sa place qu'uoe guerre contre I a Russie eu représentant le moment comme très-favo rable il était appuyé par Abbas-Mirza. L'ambassa deur qui en eut connaissance-, De tâche que de ga- gner da temps pour avertir les autorités de Géorgie; cependant il n'espérait guère» de pouvoir temporiser attendu qu"on semblait résolu de rompre les négocia tions s il rejetait ce qui lui paraîtrait inadmissible. La seconde dépêche est de la même date. L'ambas sadeur annonce que les procédés polis des Persans son égard ont cessé depuis son arrivée Suitanich que sa tente est entourée de gardesqu'à l'audience que le sebah lui a donnée on ne lui a pas rendu tout les honneurs dus son caractère, que le tcAab n'a pea voulu prendre de sa main la lettre de l'empereur mais lui a fait signe de la déposer sur son cousin ce qui est uu manque de respect envers l'empereur d'après les coutumes de Perses et que dans lesexcu- ses ce sujet, on a prétexté des malentendus. Tout se~ faitdit l'ambassadeur est sur l'instigation d'Abbas Mtrza qui, dans sa fougue guerrière, veut aller l'extrême. La troisième pièce est du 4 juillet. L'ambassadeur y rend compte d'une conférence qu'il a eue avec les ministres du ssbab qui avaient elevé de nouvelles pré tentions auxquelles il avai» répondu qu'il défait démon der sa cour des ordres y relatif-. Sur cela les minis tres se sont bornés dire qu'on Ini donnerait Ic's moyens de retourner Tiff», et que de nouvelle» négociations pourraient s'entamer datte une ville fron tière sur le choix de laquelle on s'accorderait. Ab- bas Mirza était parti le même jour pour rassembler des troupes Karabatk sur les frontière» rie la Russie se berçant de l'espoir des l'emparer de Ttllts, de dicter la paix la Russie, et se croyant un Tametlao un Nadir schah ALLEMAGNE Francfort26 octobre. On écrit d'Allona 20 octobreqhe l'épidémie qui règne depuis quelque temps sur les côtes de la mer du Nord faisait aussi do grands ravages dans ce pays dans les mois d'août et de septembreon y comptait un malade sur cinq personnes. La maladie n'était ordinairement annoncée par au cun signe avant-coureur. Un fort et court frisson une chaleur biûlante de violentes douleurs de tète au frontle Vomissement d'une e'norme quantité de ma tière noire et biieuse des déjections du même genre drs douleurs au creux de l'estomac et le teint entiè rement jaune, étaient les symptômes qui caractéri. saieol le commencement de la maladie et qui après des intervalles de rémission se renouvellent tous les deux on trois jours jusqu'à la fin de la maladie. Une diminution graduelle dans l'intensité de ces accidens amenait la guérison leur augmentation produisait une létharg e qui durait des jours eutters al était suivie d'une prompte mort. Chez les convalescens qui ont été privés de* secours de la médecine^et qui n'ont pas observé une diète con venable il se manifeste plus tard une enflure qui lient de l'bydropisie. Maintenant les traces de la maladie ont presqu'entièrement disparu, et le danger de la ceu. tagion a tout-à-fait cessé. l)u 29. Pendant les fêtes qui ont été données Moscou la suite du couronnement de l'empereur Mi- colas il a été tiré un feu d'artifice qu'on peut considérer comme une des choses les plus extraordinaires en ce genre. Après plusieurs effets où l'on remarquait ces feux verts dont les Chinois et les Russes ont seuls I» secreton a lait courir quatre charstirés chacua par quatre chevaux de front,* ces chars étaient garnis d'ar tifices et les chevaux lancés pleine carrière ont par couru trois fois une place très-vaste qu'éclairaient des miliers d'artifices. On peut juger de la beauté et de la profusion de ce feu lorsqu'on saura que le bouquet seul était composé de 34 mille fusées et 4o mille serpenteaux et que 41 pièces de canon liraient en même temps. ANGLETERRE. Londers a y octobre. On vient de terminer la monnaie de Londres une nouvelle série d'espèces d'or d'argent et de cuivre. Le Times -dit que l'emprunt grec a éprouvé le même sort que cet homme de la parabole qui allant de Jérusalem Jeticbo, tomba entre les mains dus voleurs. Les condamnations mort prononcée» aux as sises de Lancasue contre les nombreux prisonnier» convaincu» de rébellion et de destruction des machines, - ont été commnnées en emprisonnerqent et déporta tion. Dix dôs coupables seront déportés pour la vie, quatre subiront dix-huit mois de prison, huit douze mois onze six mois ,et dix trois mois. FRANCE. Paris 29 octobre. Dans la nuit du 18 au 19 de ce moisd'horribles profanations ont eu lieu dans le cimetière du Père-La- Chaise. Plusieurs cadavres d'hommes, de Jemiaciy- M I

HISTORISCHE KRANTEN

Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2