f5 tient. Trois goélettes sont encore parties pour la mer de Marmara. On assure que les marchands drapiers grecs ont refuse au aéraskier de se charger des fourni tures de I habillement de l'armée. Le ut, le seraskier a fait étrangler en secret soixante douze personnes dont quatre capitainesun porte- enseigne et huit caporaux leurs cadavres ont été por tés de nuit Top Çapon et jetés la mer. Il y a aujour d'hui grand conseil chez le mufti. Les anciens ulémas de première classe y sont convoqués ainsi que plu sieurs redjats et oedjeb effendi. Du a6. Le complot qui vient d'être étouffé avait pour but de faire revenir ici nuitamment les janissaires exilés en Asiedont quelques centaines s'étaient déjà glissés dans la capitale, où le» autres devaient pénétrer en masse du côte de Scutari. Un grand nombre d'ulé mas et de saftas attendaient leurs arrivée pour taire cause commune avec eux et probablement égorger le ■ultan et ses conseillers. Un des conspirateurs fut arrêté an moment où il allait distribuer des armes. Lorsque les nouvelles des victoires remportées par les Russes sur les Persans lut connue ici, l'agent persan, Daud Aga, a voulu faire une visite» M. de Minctaky, Cl lui a même demandé des passeports pour la Russie mais M. de Minciaky s'est refusé l'un et l'autre. ILES IONIENNES. Zante20 octobre Les affaires de Romélie ont pris tout coup un as pect beaucoup plus favorable. Un grand nombre d'ba- bi nos, abattus par la misère et en proie au plus affreux dénuement, se son insurgés de nouveau contre la Porte Le seraskier qui était parvenu s'emparer de toutes les sources qui alimentent Athènes a été obligé de cé der sa cooqoête la bravoure dss Grecs. Des lettres de Napoli de Romanie, du 3o septembre •ssurent quel* ministre anglaisa Constantinople a pré venu officiellement le reis-eftendi que sa cour avec celle de Russie, était décidée empêcher une elfusion ultérieure de sang dans l'Orient. C'est le commodore Hamtlton lui même qui a donné celte nouvelle au gou vernement, en le prévenant qu'il attendait sons peu des instructions de sa cour a ce sujet. Le bâtiment vapeur la Persévérance a mis la voile avec 1 5 autres bâ .mens grecs armes, pour aller rejoindre la flotte grecque Samos. Les diss» mations de Coriotbe sont entièrement étein tes. Loodos et Nalaropulo ont reçu l'ordre de marcher pour aller renforcer l'aimée de Karalhkaki Eteusine. On a expédié 5 bâtimens grecs Schiatbos et Ycopolo pour transporter les Olympiens qui agissaient sous le ordres de Caratossoet les réunir l'armée. Le vieux Colocotroni Caliopulo, Nicétas et d'autres chefs en core ont marché contre Ibrahim. La dernière bataille livrée Ltvorsi a été extrêmement opiniâtre, et a duré trois jours mats enfin Ibrahim a été contraint de se retirer TripoliUa avec une perta considérableet il est bloqué par le corps d'armee de Colocotroni. ITALIE. Triesle 15 Novembre. r On apprend par la voie de Livourne qu'on avait dé couvert le 18 octobre Tripoli de Barbarie uoe con juration contre le pacha ourdie par son fils ainé. Le fils aurait été exilé Derna et l'on pense qu'il anra pu être étranglé dans le voyage. Cet événement a jeté dans la condensation toute la ville et principalement les négocian* européenscréanciers pour des sommes considérables do prince exilé. Il lègne en outre Tri poli uoe maladie épidémique. (Obs. de Triesle.) ALLEMAGNE Irancfort20 Novembre. Le Spectateur mennoune une lettre d'Alexandrie du 28 septembreannonçant le de'partdans peu de jours, pour la Morée de60 70 bàtimens bons voi liers et bien armés yy compris une i5e de transports. Enfin ce journal parle de la prise d'un pirate grec, le brick le Thèmisloclepar la corvette anglaise la Médina qui fit prisooniers sans coup férir ao hom mes de l'équipage y compris le capitaine. ANGLETERRE. Londers 20 novembre Le Times annonce d'après de bonnes sources, que les représentations de l'Angleterre et de la France amé neronten faveur des Grecs, 00 arrangement moins avantageux ponr la Porte que si ce gouvernement obs tiné eut accédé plutôt ce qu'exigeaient la fois la justice et l'humanité. Du Une lettre reçue de Batavia ,jen date du y août, annonce que les troupes hollandaises ont été défaite dans un engagement avec les indigènes de la partie orientale de J-va Cette lettre ne donne pas i ce sujet d'autres détailsce qui rend la nouvelle au moins suspecte. FRANCE. Paris 22 novembre. r Samedi prochain doit êire traduit devant le rribnnal de police correctionnelle i° M. Molle médecin Paris, prévenu d'avoir aupposéun vol de 180,000 fr., com mis dans son domicile et que lui-même aurait ensui te reconnu faux 2* un maçon nomme Ménagé qui s'était jeté demi-vêin dans la àeine, pour faire croire que de* brigands l'avaient ainsi maltraité, et pour appitoyer sur son sort. La goelette la Bonne Emmaarrivée au HâVre le i3 de ce mois, venant du Sénégal en trente-cinq jours apporte dea nouvelles fort affligeantes de cfctte colonie. Le brick Toujourt-le-Même, venant de Mar seille entra daus la barre le do aoûtet toucha au mi lieu des passesil fut entrslné sur le banc du sud, et se perdit. L'administration de la marine fit procéder^au sauvetage; et, poor le protéger contre le pillage des oèg-es de Gandioile on envoya vingt-cinq soldat*, commandés par un oificier. La presence de cet mili taires contint les nègres pendant trois jours mais le nuit suivante, lesA^edetles apperçurent deux nègres qui pillaient i la faveur de l'obscurité les soldats fi rent feu et les tuèrenton reconnut qu'ils étaient fila du chef de l'un des villages de Gandioile. Alors les nè gres se soulevèrent, ils jurèrent de venger la mort de leurs camarades. Informé de leurs dispositions, l'offi cier demande du renfort par ia voie des sémaphores, ou lui-envoie vingt-cinq hommes. Le jour suivant, les signaux indiquent l'urgenco de nouveaux secoursle maire fait connaître l'ordonna teur commandaoi en l'absence du baron Roger en tournée, que les habitaos de Gandioile doivent atta quer le lendemain. On tait partir trente homme* dans la nuit le dimanche sous le commandement du ca pitaine Méçbia. Cependant les nouvelles qui parvien nent de la barre sont de plu* en plus inquiétantes. On se détermine envoyer une compagnie avec deux piè ces de canon le lendemain matin. A six heures do matin, cent hommes sous les armes, e< n'attendant plus que dai vivres et uoe embarcation. Malheureusement, les heures s'écoulent. Pendant ce cruel retardles quatre-vingts hommes stationnés près de la barre sont attaqués par les ndirs quarante soldats sont tués les autres criblés de bles sures le brave capitaine Méchio meort avec le lieute- (1) Ces nègres habitent trois villages situés quatre lieues sud de Saint-Louis, et un quart de lieue de la barre. Ils sont au nombre de Sooo environ, et obéissent Damai, coi de* ïolofa.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2