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ALLEMAGNE
francfurt27 Novembre.
Le tpectateur oriental, contient des nouvelles de
Constsntinople du 6 octobre. Elles maodeat que le
«ultan lors des manœuvres de ses nouvelles troupes
portait un jour en bandoulière le superbe mousqueton
dont l'embassadeur de- France comte Ouilleininoi
lui a fait cadeau en 1824. Le même jour le grand visir
a donné un magnifique dîner tous les ministres euro
péens près de la Porte. Les attributions du nouveau
ministre des finances soot plus restreintes. On a induit
l'espoir que l'agiotage des monnaies si nuisibles au
commerce intérieuret si prèjudicieux aux véritables
intérêts de l'empire, cessera.
Parmi les améliorations que le sultan vent introduire
celle de fixer invariablement la valeur des monnaies
est une des plus importantes et des plus indispensa
bles.
On a été, Constaminople, témoin d'une scène dont
OU a peu d'exemples dans l'histoire. Un arménien a
fait mettre son père en prison parce qu'il avait depen-
aé la fortune de sa mère. Ce malheureux père attend
dans la prison l'expiration des trois moisau bout des
quels il «si d'après la loi relâché.
ANGLETERRE.
Londers20 novembre.
Une lettre de Parisreçue hier donne quelques
détails sur l'arrangement qu'on propose pour l'établis
sement de l'indépendance de la Grèce. On assnre que
les cinq grandes puissances européennes, la Russie, la
Prnsse l'Autriche, la France et l'Angleterre, 6e sont
réunies pour faire une représentation énergique au gou
vernement turc sur la nécessité de terminer la guerre
3ui se poursuit en Grèce sans qu'on ai: la perspective
e v oir se terminer favorablement pour l'un ou pour
l'autre des belligérant; pour déclarer que les puissance*
européennes «e peuvent plus souffrir qu'elle se proton
ge, et pour inviter le gouvernement turc prendre des
mesures pour l'arrêter.
1 Les puissances unies ne désirent point intervenir
d'une manière directe moins qu'elles ne soient for
cées, de le faire par le refus du divan d'agir d'après
leurs recommandations mais s il en était ainsi les na
vires de guerre des puissances qui auraient des stations
sur les côtes de la Grècerecevraient l'ordre d'empê
cher le débarquement dans la Morte de tout armement
nouveau et saisiraient tous les navires chargés de mu
nitions pour les troupes déjà dans ce pays.
Il ne sera pas permis au pacha d'Egypte d'envoyer
des expéditions contre la Moréa. On dit que ce sont
là en résutué les conditions qu'on impose la Porte
et qu'on peut regarder comme définitives. Elles étaient
contenues dans les dépêches envoyées par un messa
ger, mardi dernier, M. Stralfort Canning Conslan-
tinople. Il n'est pas probable que le gouvernement
turc s'oppose des demandes ainsi présentées, on as
sure d'ailleurs qu'il est si las de la guerre, qu'il ne de
mande qu'un prétexte décent pour la terminer
FRANCE.
Paru29 novembre.
Hier matin Mme la daupbinea été voir aux ate
liers de la ville faubourg du Roule le modèle d'une
statue de Louis XVI que MRaggi va jetter en bror
xe pour la ville de Bordeaux. S. A. R. a teconnu avec
attendrissement les traits de son auguste père et elle
a bien voulu témoigner l'artiste qu'elle était satisfaite
de son ouvrage.
Cette statuequi représente Louis XVI debout revêté
au manteau royal, a dix-hui tpieds de haut sans compter
la plinthe, et ,'par là est le plas grand colosse qtie
l'on ail vu en France: elle s'elévera sur la vaste
place du Château-Trompette Bordeaux.
Il existe aujourd'hui en France plus de trois cents
jeunes Brésiliens qui y font leur éducation ou s'y li
vrent l'élude des sciences et des arts L'empereur du
Brésil entretieut en France trente pensionnaires militai
res naturalistes et artistes il n'a de pensionnaires dans
aucun autre pays de l'Europe. Lorsque la clause du
traité de commerce relative rétablissement de paque
bots entre les deux pays aura reçu son exécutionles
communications en devenant plus faciles et plus fré
quentes, donneront une nouvelle impulsion aux échan
ges et aux transactions commerciales. M. le baron de
Pèdra Branca chargé d'alfaires de S. M. l'empereur
du Brésil a présenté les elèves brésiliens S. Esc. le
ministre des affaires étrangères qui leur a lait l'accueil
le pius bienveillant.
Dimanche dernier, le sieur M***, imprimeur
demeurant rue de Reoilly n.* 52, passa la soirée chex
un marchand de vin de la rue Saint Antoine, avec
Marie Joublin blanchisseuse. A onze heures et de
mie ils sortirent mais peine étsit.il sur le seuil de
la porte que cette fille lui porta un violent coup de
couteau dans le côté gauche. Ce malheureux lut trans
porté chez lui dans un état désespéré, Marie Joublin
qui a pris la fuitea été arrêtée hier
Du 2 décembre.
La commission nommée pour l'érection d'un ao-
numeut la mémoire de Talma, pris, dans sa der
nière séance, l'arrêté suivant.-
Un tombeau simple, portant pour inscription le
nom de Talma sera elevé au cimetière de l'est.
Une statue sera érigée fa mémoire de Tairai,
elle sera placée la Comédie-Française, qui a été au
torisée l'accepter.
Les listes des souscripteurs seront rendues publi
ques.
On écrit de Baltimore, fin d'octobreque neuf
négriers sous divers pavillons et portant ensemble
2,56o esclaves avaient été pris par les croiseurs an
glati»
Parmi les objets curieux et inléressans que l'on
découvre dans les fouilles que l'on fait Pompeia, ou
a dernièrement trouvé cinq bocaux de verre, dans quel
ques-uns desquels étaient des olives dans un état de
conservation aussi parfait que le sont celles de la ré
colte de l'année dernière. Les olives sont la fois en
tières, molles et de la forme de celles qu'on appelle
clives d'Espagne. Elles oui une odeur rance un peu
forte et un godt âcre qui laisse sur la langue une seu
aatiou piquante et astringente, il semble que ce soit
un prodige incroyable puisqu'il s'agit d'uu fruit dé
taché de sa plante depuis 18 siècles mais c'est cepen
dant un fait constant. Ou a fait l'anslyse d'une parti*
de ces olives, et les autres ont été déposées au muséa
dans les bocanx mêmes où elles ont été trouvées.
On écrit de Naplesque le 12 novembre, le Vé
suve vomi quelques colonnes de fumée blanche. Cet
événement na paraît pas avoir eu d'antres suites car la
journal du i5 qui nous est parvenu ce matin, n'en fait
pius mention.
Une lettre du consul danois résident Tripoli
annooee que les Algériens se proposent de courir sur
l«> navires hambou geois.
TH1BUÏIAU1.
Le tribunal correctionnel a condamné hier un an
de prison et 5oo fr. d'amende le sieur Pouiton dè-
claté coupable de contravention aux lois et ordonnai»-