2 accompagné du chef de l'état major général de l'ar mée, baioo de Muffing. ANGLETERRE. Londers16 décembre. Les navires de S. M. Galalea et Plumper partis de foi tmouih avec des ordres cachetésont été obli gés par les vents contraires dé relâcher Yarmoulh dans t Ue de Wighf. Le vaisseau et la frégate russe sont partis pour la Méditerraitnee. Oo a reçu des nouvelles d'Oporlo jusqu'au 7. A cette époque la ville était dans un état d'alarme et d'auxieté. Le marquis de Chaves était déjà parve nu disait-on jusqu'à Mirandella environ 5o mil les d'Uporto mais 00 regardait l'approche de la ville par cette route .- comme étant fort difficile par suite les localités. Clsudino était a Villa-Real at Mello Sala- monde ou Salvamoode défilé près de Braga. 4 II y a deus rouies de Bragaoce Oporto par Bra gance, Mtrandella Villa-Real Amarante, Penifield, Oporto ou Bragance Ghaves Braga et Oporto. Villa-Real et Salvamonde étant sur les routes par des quelles une attaque peut-être faite sur Oportoet Claudino et Mello y étant postés, l'un Villa-Real et l'autre Satvsmonde. prés da Braga, ils pourront s'opposer la marche de marquis de Chaves sur Opor to. Ils pourront se replier ensemble sur cette ville et s'unir au généralSmbbs, qui a déclaré qu'il défendrait Oporto jusqu'à la dernière extrémité et qu'il com battrait dans les rues même si ses hommes lui resteot fi ièles. Le colonel Valdes vient d'être fait prisonnier, après a'êt'e battu vigoureusement. Oo dit que ses gens oot passé aux insurgés sous le marquis de Chaves Jusqu'au 7 on n'avait pas reçu Oporto de non. Telle* satisfaisantes des mouvemens de Claudiuo et de ftlelloqui commandent les troupes royales. Le rri des révoltés est meurent les Anglais vive don Miguel A Oporto les seniimens du peuple sont loin d'être favorable nos compatriotes. Une lettre d'Oporto en date du 8 dit que Mello a marché pour defeodre la lingne de la Taurega. Toute la province de Tra- los-Montes s'est déclarée en laveur de don Miguel. (Courier Nous avons reçu la lettre suivante d'Oporto par le George and 'Ellen qui mit la voile un jour plus tard que le tanny. bouse, et en conséquence ti n'y a pas de nouvelles plus Iralches en ville. Dès le 8 nous avions sppris que l'alarme au lieu d augmenter avait plutôt diminué Oporto et qu'on espérait beaucoup que les troupes constitution nelles d'après la position avantageuse qu'elles occu paient pourraient arrêter les rebelles quis ils trou vaient des obstacles Oporto iraient chercher fortune ailleurs. Le capitaine d'un vaisseao marchand qui est parti d'Opoi lo le 8 rapporte qu'il a vu entrer dans le port deus bateaux vapeur ayant des troupes anglaises bord. Lorsqu'on lui eut fait observer qu'il n'était point parti d'Angleterre des bâtimens de cette espèce il cpntioua soutenir l'exactitude de son assertion ce qui paraîtrait confirmer ce qu'on a dit des troupes en voyées de Gibraltar Lisbonne et de celte dernière ville Oporto. Le nombre des insurgés de toute sorteestdit-on, de 15,ooo hommes mais celte stipulation moins qu'il n'y ait erreur matérielle dans 1'éooncé de 5,oeo au lieu de i5oo est incompatible avec l'hésitation qu'ou dit avoir été remarquée dans les mouvemens des iusurgés depuis le pillage de Bragance. Ce fut ce pil lage et la promesse de livrer Oporto pendant trois jours m même sortqui avait si lort alarmé les Anglais lors des dernières nouvelles. Le marquis de Chaves possède d'immenses proprié tés sur les frontières de Portugal il jouit duue graode influence dans le parti de l'église. Plusieurs bâtimens sont déjà sortis de Vigo pour faire des prises sur les Portugais mais nous suppo sons qu'ils ne leront pas de distinctions eolre les pa villons t et quelle réparation obtiendra t on pour la violation des propriétés dans un pori|«sp»gnol Les restes du marquis de Bastions mort le 48 novembre Naples, bord du vaisseau the Revanche, ont été selon son désir transportés Malte pour y être inhumés La marquise de Haslings doit restes Naples quelques temps. On lit dans le Britiich Traveller que le due de Wellington avait quitté Loodres en cbaise de poste, accompagné d'un seul officier militaire et d'un «eul domestique cheval. Aussitôt qu'il fut connu que S. S. avait quitté Aspley-House-, le bruit se répandu qu'elle était partie ponr prendre le commandement de l'armée anglaise en Portugal. La voilure passa par Grosvenor p ace dans la direction de Vauxhajl- Bridged'un pas très-rapide- S- S. postait uu costume de voyage. FRANCE. Paru18 décembre. On assure que ceux d'entre les dépotés qui ont pu se réunir jusqu'ici la chambre ont 1110 tiré de gran de! alarmes sur la direction de politique lra> ç-*>e. Ceux même qui sont le plus disposés applaudir aux systèmes de M. de Villèle, sont effrayes du langage de M. Canning. La plupart eofin croient s'apercevoir qu'ily a quelque honte pour la France se <rainer la suite d'un ministre étranger quila tribune de soo pays, s'annonce comme ayant cherché et réussi ren dre nos opérations eo Espagne préjudiciables la France. Hier des drigées colorées en vert ont été saisie* chex un conGseur et des poursuites sont dirigéesno tamment contre le marchand de couleurs qui a vendu, comme ne pouvant être nuisible, l'araeoite de cuivro qui a servi les colorer. Lord Cothrane était Lyou il y a quelques jours, il a quitté cette ville pour se rendre Genève. Uoe lettre de Madrid du 8 courantannonce que les insurgés portugais ont passe Je 'l'âge sur le pont d'Abrantès le 3 de ce mois. Elle ajouta que l'ambas sadeur anglais Lisbonoe a aussitôt proposé la prin cesse régente de se rendre bord d'un des vaisseaux anglaia qui se trouvent en rade. Pilote.) Ou savait auasi Madrid, le g décembre, que la colonne des royalistes qui a pénétré dans l'Aleos-Tejo par Villa-Viciosa, avait eu un engagement avec la garoison d'Elvaa, qui avait fait une soi lie dana l'inten tion de tomber sur leur arrière-garde mai* ceux-ci avaient repoussé les constitutionnels dans les euviroua d'Evorade Moule ou la rencontre avait eu lieu. Quotidienne) Il parait que les progii* de Sylveyia u'oot pas été de longue duréo» Arrivé Lamego apiès la prise da Bragaoce, il fut attaqué et mis en déroule par on parti de constitutionnels sous les ordres de Pampfoc^ de puis reloulé sur Brsgance où se trouvant investi de tous côtés il a fini au bout de trois jourspar se rendre discrétion. Quant aux traosfuges portugais entrés par l'Estramadure ils avaient été complètement battua pat le commandant d'Elvas, et poursuivis jusqu au delà des frontières de Portugal. Oi assure avoir \u parmi le* motu et blesses plusieurs olficiers espagnols. Extrait da Pilote.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2