nonce la Écnvelle l'assemblée dans lei termes foivstfe: La guerre, mea compatibles la guerre I (Applau dissement très vifs et prolongés. Cette nouvelle, que sous recevons l'heure même, doit réjouir le tceut de Voué Itlandais, a M. O'Connel a dit.- Jamais je ne me suis levé avec tant de plaisir pour parler une assemblée de ca tholiques. L'Angleterre est en guerre (Grands app'au- dissemens.) Quelle ose maintenant maltraiter f lrlan sfe! (Grands applauditsemens Iremendous cheerss Le Moriiin^- Chronicle fait ce sujet jet relies ions suivantes Un tiers de nos co-sujets et ce tiers est le plut belliqdeus ne peut contenir sa joie la nouvelle que le pays va s'embarquer dans une guerre, lls'so réjouit- aent de la perspec.ive d'une goerre aon pas parce qu'ils pensent que les sacrifices et charges que cela doit occasionner seront plus que compensés par le succès qui accompagnera cette entreprise maisjparce qu'elle les mettra même d'obtenir de nos craintes ce qu'ils n'a vaient pu obtenir de notre justice, w Le Courier dit qae c'est diffamer bassement les Ir landais que d'insinuer qu'en cas de guerre, ils se tour neraient contre l'Angleterre, ou refuseraient même de combattre pour elle. Qael est. dit-ille rebelle au- daok.ua qui conseillerait 1 un ou l'autre. M. O'Con nel, nous eu sommes surs, ne sera jamais l'homme qui "jouera un pareil rôle. Une dépêche télégraphique a annoncé ce matin l'amirauté que toute la flotte, y compris le Glocestèr partie da Sheerneset qui a lea troepes de la garde son bord, a mis la voile de Portsmouth pour le Por tugal avec un vent ftvorable. Le premier bataillon du 60* carabiniers (rifle corps du duc d'York, s'est embarqué le 18 du courant Plimoutb, sur le TFindsor-Castle pour le Porte gai. Le trône du roi des Birmans et son char, qu'on montrait Londres pour s sbli-, ont été vendus l'encan et avec d'assez grandes difficultés. £0 vain disait-ou, que le char avait coûté un lac da roupies qu'il était orné de no,000 pierre* quik la vérité, n'é taient pas toutes données comme fines les enchères montèrent péniblement de iooguinées 1000 pour le ebar et 100 guinées pour le trône. On sait que ces ohjms avaient été pris dans la dernière guerre conUe lea Birmans. Le 15 su soir on a ressenti Augsbourg quel ques minutes avant 9 beurea une secousse de trem blement de lerre assez sensible. Son mouvement était ondulatoire de l'est k lonestet il a duré quelques se condes. Depuis 9 jours, un brouillard épais obscurcit constamment l'atmosphère. On annonce que le filssfoé do président Bolivar doit arriver daos peu de joors Getrève pour y faire sou éducation. Il sera placé dans l'institution de M Topfer. Le fils du président des Etats Unis de la Pista est de puis six mois Genève daos le pensionnat de M. le ministre Humbert. - Du 2 n décembre On a reçu hier matin an calé de l'Amérique du nord Cl du sud une lettre de Lisbonne dont la partie I* plus remarquable, en supposant qu'elle soit exsete est la tentative de la reine douairière de s'échapper du château de Quelozet de ae mettre k la tète des rebelles. Le Sun journal ministérielcite une lettre de Lisbonne, 9 décembre dans laquelle il est dit que les insurgés soutiennent leur entrepriseet on craiot qu'ils ne réussissentpuisque nous n'entendons par ler d'aucune opération contre eux! La ville de Lia- bonne parait dépourvue de troupes. Oporto est ou vert anx insurgés mais il est probable qu'ils se diri- 1 getont sur Lisbonne. FRANCE. - Paris 22 décembre D'aprèr las dernières lettres de Vigoil parnlt qua AIle capitaine général venait d'infoitner Alle com mandant supérieur de la province de Tûy que, par u* courrier exlraordinai>e S. Al. C. lui avait Lu connu.:e combien elle était mécontente de la conduite du géné ral Silveira et des Portugais réfugiés en Espagne qui*, par leur rentrée k maio armée en Portugal, avaient dooné lieu k de justes t-'eprésentanons de le part des cours de Lisbonne et de Londres. D'après l'ordre royal, l'avis aurait été transmis tous lea capitaines- généraux de poursuivre le général .Silveira ainsi qae tous ceux de ses compatriotes qui l'ont spivi avec dé fense d'admettre k l'avenir aucun réfugiéPortugais. Etoile. Correspondance particulière de la Quotidienne. Francfort, 17 décembre, i Des lettres que nous recevons de Vienne noua an noncent que le prince Estberaxy a reçu pour ins rue- lion de rassurer le cabinet britannique sur lea détermi nations de l'infant tlou Miguel; on parln même de certaines démarches tentées aoprès de l'inlant pour Ini arracher des concessions en faveur du système consti tutionnel ou parlait de son départ de -Vienne, mais 00 igoore encore le lieu qui sera choisi peur sa vétt- dence. La cour de Viennesi l'on en croit les mêmes lettres, l'aurait contraint de renvoyer des gentils hom mes portugais qui avaient beaucoup d'influence sur son esprit ils ool reçu l'ordre de quitter Vienne dans les 48 heures. Je puis voos donner encore comme certain qu'il est partide cette .capitale le 6un. courrier porteur d'un ordre aux troupes autrichiennes de s'arrêter sur La frontière* de Naple*. Il règae une grande fermen tation dans les Abrutzes et dans les états du pape il serait bien utile aujourd'hui que la cour de Vienne ua donât pas elle-même l'exemple d'un ôobli des princi pes conservateurs qu'elle a fait triompher doua l'Italie eu 18x1. AFFAIRES DE LA GRECE. Oo nous écrit de Genève, 17 décembre.- lord Cochraoe est depuis trois jourS-dans cette ville. Il a reçu l'accueil le plus empressé de M. Eynard et des membres do comité philbelléniqne de Genève. Les bktimens qoi-composent sa petite escadre sont réiiniea dans ce moment Gibraltar. Il vient de la.renforcer de deux bateaux vapeur et de quelques chaloupes canonnières achetés dans le* ports de France et d'Ita lie, et ae dispose i aller prendre meessammeot le coramnodemeoi. Il n'a point jugé k propos dè dévelop per d'avance son plan du campagne. On ne serait ce pendant point surpris qu'il débutit pour aller bloquer Alexandrie, où l'on présuma qu'ils s'est assuré d'avance des iotell'genees parmi les Francs. - Nous avons dea nouvelles de Madrid du 18 décem bre et de Lisbonne du tu. On n'y savait rien de positif sur la véritable situation des choses dans les pro vinces portugaises en proie k la guerre civile. Du rôté de l'Alentéjtr, il parait qu'avant d'être repoussé eu Espagne le brigadier Magsssi qui s'était d'abord dirigé vers les Algarves avait repassé U Guad ana .et était trouvé encore une fois non loio d'Estrémoa peu de dislaace des troupes constitutionnelles. Sou intention étaitdisait-on de se réunir dans la provin ce de Beiru aux forces du marquis de Cbavék et du vi comte de Caoélasqui de leur côtéauraient fait ou mouvement dans ce sens abandonnant de gré ou de force la route de Porte. Mais il j a peut être dans

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Le Propagateur (1818-1871) | 1826 | | pagina 2