ris qOe S. A. daignera se prêter la conciliation proposée, et, de plus, qu'elle recevra le susdit am bassadeur demain, midi et demi, au pslais de Notre- Dame-d'Ajuda. Âussi'ôt après cette audience S. Exc. sera considérée comme pU n> ment réintégrée dans tous ses dioits et privilèges ctmme ambassadeur de S. M, C. L'exécution immédiate de toutes les promesses faites par l'Espagne dans la circulaire du 38 novem bre signée par S. Esc don Manuel Salmon et par ticulièrement le prompt et total désarmement et la dispersion des corps de Magessiactuellement sur le territoire espagnol, devront être considérés comme des actes indispensables la conciliation. v II reste encore beaucoup d'objets arranger et sur lesquels le soussigné aura l'honneur de s'expliquer avec S. Exc. aussitôt qu'elle sera réintégrée dans ses fonctions, il sera donné cet égard, des instruciions Jean-Guillaume Lima que S, A a jugé propos de nommer son chargé d'affaires auprès du gouverne ment de S. M. C. jusqu'à ce qu'il lui plaise de Lire cbuix d'un agent diplomatique d'une catégorie plus éievee. Le soussigné saisit cette occasion pour renouveler S. Exc. le comte de C»«a-Floiès l'assurance de son estime et de sa hau'.e considération. Au palais de Notre Dame d'Ajuda le a5 décem bre, 1826. Signé D. Francisco d'Alwe'da - Les autres documens au nombre de troisse réfè rent la note ci dessus l'un est une circulaire du mi nistre espagnol don Manuel Salmon en date du 28 novembre par laquelle il fait part au corps diploma tique de toutes les mesures ordonnées relativement aux transfuges portugais. Le second est une note du même ministre espagnol, adressée au ministre de S. M. britannique, et par la quelle il lui lait part de tout re qui a été fait ponr prou ver le désir sincère de 5. M. C. que rien ne vienne plus troibier les relations qui existent entre l Espagne et le Portugal, et que si des incdeDS ont pu paraître en opposition avec le système adopté, ils ne doivent point fil e élever des doutes sur la cooduile politique de l'Espagne. Le troisième document est une re'ponse de M. de Casa Floiès, la note de M. d'Almeida pour l'infor mer de son empressement aller faire'sa cour S. A. R, l'inlante régente. Correspondance particulière. Lès troupes du roi sont entrées Lamégo. Magessi est, dit-on, Vizeu. 11 y a des lettres de Porto, mais on n'y donne pas de nouvelles. Deux vaisseaux de ligne anglais sont entrés ce matin, un troisième et trois transports sont en vue. Il y a, dit-on trois régimens bord, On dit qu'a Porto il doit y avoir près de 2,000 hommes de débarqués. ANGLETERRE, Londres g janvier. L'embaumement du corps du duc d'York, a eu lieu dans la soiiée du 7. On croit que les funérailles seront faites avec Tes for malités qui convennent l'héritier présomptif du trô ne et au commandant en chef de l'armée. Le corps sera expose en parade dans un des salons du palais de St-James et le public y- sera admis indis tinctement. 7hc Londres Gazette coolient les ordres pourlo deuil porter a la cour et par les officiers de la flotte et de l'armée. La nouvelle suivante eitraito du Courrier d'hier parait donner la certitude que le sort des Greis a enfin excité parmi les grandes puissances l'intérêt qu'il a tcu- jouia inspiré aux nations chrétiennes, et qu il De taide- ra plus d'être fixé l'avantage de ce malheureux et brave peuple. On a enfin de bonnes raisons ponr féliciter l'Eu rope sur l'adoption d'une mesure décisive c: définitive, relativement la Grèce par trois grandes puissances, la France la Rusaio et la Grande- Bretagne. Les ca binets de Londres et de Saint-Pélersbourg ont envoyé il y a quelque temps la Turquie leur ultimatum par rapport a celte affaire. v. La cour des Tuileries a accédé la politique de ses allies dans la dernière quinzaine, et il n'est pas pos sible que la Turquie oppose de la résistance aux de mandes de ces trois cabinet". On demande la Forte la reconnaissance pleine et entier» de l.i nation grecque. Cette reconnaissance doit être communiquée officiellement aux trois puis sances qui l'exigent un (oitr fixé.Si elle n'est pas com muniquée au jour fixé les ambassadeurs des cours chrétiennes alliées quitteront simultanément la viile de Constantinoplv. A l'expiration du ternie accorde par l'ultimatum, la France la Russie cl l'Angleterre ou vert ont des consuls en Grèce. PAYS BAS. Liège 1 o janvier On nous écrit de Rome, en date du 28 décembre <t On espère beaucoup pour la réussite des négo ciations entre la cour de Rome et le gouvernement des Pays Bas, A sert arrivée Rome M. le ccrnle de Celles fixa un jour pour recevoir les nationaux. S. Exc. les ac cueillit de la manière la plgs flatteuse M. le comte de Celles a monté sa maison sur le rcêuie ptetl que celles des ambassadeurs des premières puissances représentées Rome. Mgr. ci'Argenteau archevêque ds Tyr in part* injnomme nonce en Bavière doit se niotlre inces samment en route pour Munich, où il occupera le même hôtel qu'a occupé M, le comte do Merci d'Ar- genieauson frèrelorsqu'il était ambassadeur de France en Bavière. Le personnel de sa maison sera de quinze personnes au moins. Ses équipages sont déjà prêts. J'près 17 janvier. Les cvènemens rapides qui se succèdent dans la Pé«- ninsule, les fluctuations et les divergences des cabinets de Versailles et de St.-James, les démarches, presque inaperçues, de celui de Vienne, désorientent nos plus adroits politiques. Une grande énigme est deviner chacun croit en avoir trouvé le motnous croyons plus raisonnable, plus sensé, d'attendre les évène- mens de n'anticiper point sur le temps. Il est néanmoins assez probable cri ne consul tant que les faits historiques de ce siècle et, sur-tout en s'etayant de l'espèce de palinodie politique du cabi net de Madri 1de prévoir que la levée de boucliers des insurgés apostoliques et royalistes portugais quels qu'en soient, d'abord, les succès éphémères, finira par n'aboutira rien. Des Ilots de sang auront ruisselé; toutes les horreurs de la guerre civile, frappe la mal heureuse Lusilanie la ligue de la noblesse et du cler gé la féodalité unie au fanatisme, répandu ses bran dons destructeurs sur une des plus belles contrées do 1 Europe; n'importe! la marche du siècle, le régime constitutionnel, le pacte indissoluble entre le peuple et le trône enfin, le règne auquel tenduot même imperceptiblement les nations les moins préparées suivre ce grand exemple triompheront des obstacles, fouleront la féodalité et le fanatisme leurs pieds et le grand œuvre delà résurrection politique d'une na tion fière et généreuse, digne il être libie sera con sommé Voici l'état officiel de la station navale de vant Lisbonue. Elle se compose do buit vaisseaux ds

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2