<3) 7canons ce sont le Spartiate vice-im'ral lord Amellus BeauderK), l'Océan, le fï'cltesley, le fL ind- sorCastle, le Aie taille f Albion le Genoa le Gloucèster ei de deux (régate», llomney elle Py- ranmsIl y a Oporio la Galatea ,de 4'i canons,* le Dispatch de 18 le Plumper de 10 el Le Jlry- nard de 1 o. La station de la Méditerranée se compose du 7 le Revenge (sir Ilarry Neale), de b frégates et i5 hricks ainsi devant Lisbonne, devant Oporto et dans la Méditerranée il se trouve 36 bùiiinens da guerre anglais. Des lettres de Lisbonne annoncent que les trou pes anglaises ne peuvent maintenant agir dans l'inté rieur de ce pays cause des pluies qui tombent dans cette saison. (Globe and Praveller.) Un violent incendie s'est manifesté le i3 a une heure de l'après-midi dons un des banmens de l'an cienne cour actuellement le Musée où se trouvent les cabinets de physique et d'histoire naturelle la bi bliothèque la galerie de tableaux et autres objets d'art. La bibliothèque renferme environ 100,000 volumes, outre plusieurs manuscrits rares. Les détails au prochain n.' M. Henri van der Noot est mort le i3, l'âge de 97 ansdans sa retraite de Strootnbeek. Il a con serve sa raison jusqu'au dernier moment de sa vie a dicte ses dernières volon'és avec le plus grand sang- froid, et réglé lui-même ordre de ses funérailles, qui doivent se faire avec la plus grande simplicité. Ce qui suit est extrait de la correspondance de T Algemeine-Zeiiung, datée de Home, 24 décembre.* Le comte de Celles, ambassadeur plénipotentiaire de la cour des Pays-Bas a entamé ses négociations non point directement avec le saint père triais avec l'autorité compétente la con^reganone de sagririli. 011 apprend que les actes des négociations qui ont eu lieu précédemment aux Pays-Bas avec le nonce du pape d'alors, Mgr. Nasalli ont été demandés celui- ciet remisa Mgr. Mazio consultant de la congréga tion susdite et assesseur au tribunal de l'inquisition charge spécialement par S. S. de la suite de cette affai re de sorte que Mgr. Nasalli n'y est plty pour rien, Le correspondant semble envisager des difficultés relatives au collège philosophique. La cour de justice et-la chambre des avocats de Mayence, instruits qu il était aussi questiou de suppri mer le droit français dans les provinces rhénanes de liasse ont envoyé une adresse respectueuse au grand- duc dans laquelle ils représentent S. A. combien une semblable décision serait luDeste aux habiians de ce pays- Le ministre de la justice a détendu de mettre sous les yeux du grand-duc uue représentation aussi inconstitutionnelle. Journal des Débatls. L'éditeur responsable de l'Écho du Nord vient de recevoir une assignation pour comparaître devant le tribunal de police correctionnelle de Lille, le 17 de ce mois. Il est prévenu d'avoir excité la baineet au mépris du gouvernement en imprimant dans le numéro du 5 janvier, deux articles sur la nouvelle loi de la presse. Le premier du ce journal est tiré du Courrier français, et le second du Constitutionnel, qui ne soni ni l'un ni l'autre poursuivis a cette occasion. Il s'agira de savoir dans ce nouveau procès si les arti cles de politique qui circulent librement dans' toute la France sous fe couvert de deux journaux, devront être arrêtés et condamnés quand ils sont reproduits par un journal de province. NOTICE SUR MADAME LA COMTESSE DE JERSEÏ. Les journaux étrangers et nationaux, et, sur-tout, les gazettes françaises, setviies éciios des premiers ou inventant quelque* rêves fabuleux se son' plû débiter, sur le compte de M 1,10 de Jetsey un amas de conjectures hasardées ou de-r.ottons apocryphes. Les deux trompettes delà Renommée se sont octup. es de celte D-.ine elcomme c'est assez d'usage pHroii la gent journaliste, on s'est peu inquiété de la vérité pourvu tjue Ion piquât la curiosité d>> public ou q*,o l'on fournît un aliment la malignité de nos gobe- mouches de nos clubistes etc. Sons respect pour le sexe pour le malheur pour l'infortune, on a usé, largement et méchamment, du droit de tout dire et certes la liberté de la presse n'a point en cette fois se plaindre de restrictions d'entraves!.C'est bien le cas do l'avancer l'âne donne le coup de pied au lion agonisant Quoi qu'il en soitde tout ce que les journaux di vers ont publié sur M nM de Jersey il n'est quart au fond que le seul article insère au Propagateur du 9 noverubie dernier n.° 88, qui contienne, pius ou moins la vérité Cuite Darne qui effectivementa joué un grand rôle politique, a fini par être la victime dèsinstrurueos secrets qui l'ont fait agir. l'out eparlerque de ce qui a irait son malheureux procès, et sans prétendre critiquer la chose jug'e, if paraîtrait, d'après le placet en grâce même que cette Dame a adressé S. VI., et que I auteur de cette no- t've a rédigé sur les documens fournis par elle; i! pa raîtrait disous-nous que l'on a été loir» d'observer son égard ces formes régulières protect ices que senrbl»garantir ou que doit prescrire un code de lois, chez Its nations civiliséeshospitalières. Il résulterait, en résumé, du placet de IM.me de Jersey que la police a enleve de chez elle par la force, toute sa corres pondance ses papiers etc. pièces précieuses a la fois et authentiques, qui eusseut dû servir de point d appui fondamental sa défense. Llle se plaint en outre qu'on lui a fait son procès dans une langue étrangère qu'elle n'entendait point du tout, qu'on lui a refusé un tn'erptète, etc. Il est vraiqoe le talent de M. L de Soute r, notre roociloyen, qui la defendue, pouvait, en quelque sorte, suppléer te que M.°" de Jersey 3ppelie un déni de justice niais enfin il est de fait qu'elle a porté plainte de ce refus au pied du trône. Elle va plus loin même elle dit ouvertement que» sous le règne, sous I égide tuielairc d'un pnne e cttoyert, d'un monarque constitutionnel elle s'est vu Ira tec avec plus de dù/ete que chez le* Asiates mêmes que chez les peuples que nous taxons de sauvages, de bar bares, où, par-tout elle a reçu protecuon hospita lité M-me de Jersey Gnii son placet par dénier toutes les fables réuat.dues impudemment sur son compte par redresser certains latfs, par les expliquer etc. Enfin, il paraîtrait, d'après elle qu'elle est la victime p.uiôt des mesures arbitraires que l'on a developpees, contre elle, avant son arrestation, que des griei's qu'on avait lut imputer. Abordant une autre question nous dirons qu'il est faux de toute fausseté que cette Dame s'occupe filer S.t-BA comme l'ont avancé benevolpraent les gazelles. Loin d être réduite cet excès de misère et d'abjection elle y vit elle y est traitée, la ptstcls ou chambre de liberté avec tou3 les égards dus ses malheurs son rang. Les autorités eclm'nistratives et locales de cet établissement savent concilier les devoir» de leur charge avec ceux de la justice, de l'humanité. D'ailleursM.m,! de Jersey dont la garde-robe et les joyaux répondent l'éclat qu'elle a dû faire :rar ses charmes et par son extraction, ne devrait en aucun ess recourir des ressources étrangères pouç s'usr sgrer ua droit une existence que la loi lui concède..

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3