4 VARIÉTÉS. Léopoid Chevalier de YVolïït. rende, et qce pr moyen les bateftux I charbon venant de Moos connus tous le nom de bateaux <le Condé pourront pendaol lesdits jours descendre le canalsans devoir rompre charge jusqu'à Nieuport. REPRÉSENTATION DONNÉE A ÏPRES. Les partisans du théâtre ontquelquefois, une lo gique assez b zarre tantôtils soutiennent qu il ne s y passe rien d offensant pour la religion et les bonnes- mœurs tantôtils avouent que la plupart des repr.é- sentations ne sont point sans -quelque dangers œa'.s ils soutiennenten même temps que l'homme du monde doit braver les dangers, BÛn qu'il apprenne mieux les connaîtreLes voilà donc toujours justifies, grâces l'heureuse souplesse de leur esprit Je suis loin de prétendre faire voir icicombien la fréquentation du théâtre est incompatible avec l'esprit du christianisme: cette tâche serait difficile car dans notre siècle des lumières on veut que le christianisme marche et se perfectionne comme tout autre chose on veut qu il donne la main la philosophieet qu'il se laisse épu rer comme dit M. de Pradtpar l'action de la philo sophie moderne d'ailleurs il me faudrait argumenter contre les passions car elles ont aussi leur logique et il est rare que celle-ci se trouve d'accord avec le sim- pie bon-sens. Toutefoisil m'est impossible de passer sous silence un fait qui est de nature faire naître de bien tristes réflexions. La société de rhétorique de la ville d'Y près, qui porte pout deviser Alpha et Oméga vient de représenter, sur son théâtre, une pièce où la morale et la religion sont indignement outragées. Le mépris le plus formel pour la doctrine catholique et une indifférence absolue pour toutes les religions, sent toute la morale de la pièce. Tous les personnages mis en scène rivalisent de zèle et prêchent, l'envile déisme tout pur. Un ermite qui verse des larmes non de repentir, mais de tendresse, au seul souvenir de sa chète Eléonor'e qui mourut victime d'un amour illégitime un ermite, qui parlant au nom du ciel professe l'étrange doctrine que toutes les religions sont bonnes et agréables Dieu; qui se prosterne dans la poussièreet invoque le Dieu de tous les hommes la manière d'Ollach et de Ztbaotb qui reconnaît que la vertu seule suffit pour rendre l'homme éternellement heureux voilà le personnage le plus marquant de la pièce. Si ce n'est pas la jouer la religion et les moeurs qu'est-ce doue?. Les auties personnages de la pièce tiennent dès dis cours non moins revoltans. Ici, c'est un Espagnol qui enlevé une jeune Turque il veut l'épousermalgié l'opposition présumée du père de la jeune fille. Ce projet lui cause de vives alarmes.* il se rappelle son in gratitude; car ce père est son bienfaiteur. D'un autre cotéil craint que le Musulman ne parvienne découvrir le ravisseuret lui enlever sa pmie. Mais Voilà que tout coup, un autre Espagnol se pi évente, pour ca tuer ses scrupules. Vous pouvez tout entre prendre, lui dit ilcontre votre bienfaiteur parce que le Musulman est un hérétique. Tous les moines mendians vous déclareront exempt de piché. J ai en tendu dire, un capucin (i), que les Turcs ne sont pas des hommes ou, du moins que ces hérétiques «ont de celte espèce d'hommes que l'on peut tuer comme on lue les animaux que celui qui enfoncerait le poignard dans le sein d'un Musulman, serait sûr de- recevoir fabsolution Telle estdit il, h p|,i|0?ophie des capucins. Voilà de la belle morale elle est, t'oup 1 Les acteurs oui substitué le mol Utiàtt c,.|„j de capucin, qui se trouvait daus la pièce, et, ,.u l,e„ de dire telle est ta monde des cvpucmiils ont dit iel|e est la morale des ]<àuuc, C'est la savoir varier propos: le mot j&tuif est plus a Tordre du jour sûr, celle Jo la religion catholique, Il est vrai que l'a moureux Espagnol n'a pas besoin de la mettre en pra tique car le Turc consent an mariage de sa fille. Ce pendant, une nouvelle difficulté se présente. L Espa gnol est chrétien pourra-t-il se résoudre épouser une Mahometana Il hésite un peu: que diront nos prêtres, dit-il? On a pitié de son scrupule: un rire dédai. gneux du Musulman, père de ia fille, suffit pour te mettre l'aise. Le voilà tranquille et tout aussi prêt renon cer sa foique s'il s'agissait de la chose la plus indif férente Qui bénira le mariage, deurande-t-il encore Moi, répond le Turc que faut-il de plus? L'Espagnol sa renJ l'avis du Musulman. Celui ci appelle la na ture témoin met la main sur la tête des deux a-narts, et Us déclaré unis devant celui pouf qui le Caraïbe et le Katntschadale fléchissent les genoux. Puis, s'adres sant i'erm te Cher ami, Lut il auire chose Js vous admire lui répond l'ei mite etaussitôt il fève les mains au ciel, et remercie le Dieu de tous les hom mes du soin qu'il a de taire éclaterde nouveaules marques de sa bonté et de sa prévoyance. Le Musul man renvoie, ensuite les nouveaux mariés. Allez en paix, leur dit il: que le Dieu de nous tous vous bénisse, etsi celte solennité ne Vous lie pointaucun piètre aucun iman ne vous liera l C'est là, il faut l'avouer, du neuf. Aussis'il faut en croire des personnes bien informées ,1a salle du spec tacle a retenti d'applaudissemens. De jeunes élégant, parvenus, tout-à coup la hauteur du siècle ont admiré celle morale comme l'ermite. Cet indigne travestissement de la doctrine catholiqueet ce plat déismeleur ont paru, sans doutedes choses tort indifférentes Qu'ils s'applaudissent, tant qu'ils veu lent, de ces mentes pour nous qui avons le malheur de ne pas trop admirer la sagesse moderne nous trouvons dans cette insulte faite la religion de tous les Chrétiens un nouveau motif d'adhérer la doc trine de 1 Église qui condamne les comédies /comms des amusemens incompatibles avec l'esprit du christia nisme. (Extrait du Catholique des Pays-Bas a1L.IIL -t A S. A. I. ET R. LA PRINCESSE u'OilANGE. Pour VAnniversaire de sa Naissance. j8 Janvier i8ay Auguste fille et sœur des magnauimes Ci.ni, Épouse du Héros, l'espoir de la Pairie, Qui s :tuoble émule de Mars Digue des grands Nassaos, vengeant sa dynastie Sceller, de son sang geuerenx Aux champs de Waterloo la paix et la victoire j Mère de ces eufans rejetons précieux De deux races de demi-dieux Qu'à jamais citera l'Histoire, Emblème de vertus, de grâçes, de bonté, Apiîia Princesse lui claire, I)u trône jeune deite, Reçois, ton Arniversàire L'hommage de nos cœurs, le tribut de nos voeux! Les vois-tu, s'élevaut vers la voîke des cieux A ton front maternel, le Belge avec ivresse Ceint la palme d'or en ce jcur« De sm respectde son amour Il t' envirouuera sans cesse. Nous îe jurons par toi, par ton Époux PimtctssK Que, du sang des Nassàcs et que du sang des Gzarij Naissent des descendais de Minerve et de Mars AFFICHESANNONCES ET AVIS DIVERS. EEKENDMAKING. Rij A. 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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 4