a poblicistes 'es p'ut distinguas dont s'honore notée pa trie a publie naguère des remarques sur le nombre des cours provinciales établir, pour les causes civiles, dans l'organisation jurliciaire dos Pays bas. Le projet de loi y relatif, qui vient d'être soumis la ichambre des étais généraux et dont le haut intérêt touche la société entière, nous porte soumettre, nos lecteurs, l'analyse evplicative de I écrit de M, 1 arle. Nous ne porterons aucun jugement sur le projet même, que nous regrettons de ne pouvoir insérer au Propagateur vu les bornes étroites où il doit forcément se circons crire. Nous ne préjugerons rien non plus sur I issue des débats de L. N P.; mais nous osons laire un aveu franc, loyal sincère .-c'est que, dans les discussions qui ont précédé la communication du projet; M. 1 arte nous a paru avoir victorieusement combattu ou refuté •es adversaires sur tout les deux journalistes dont il cil ques'ion dans l'article suivant. Cette brochure contient la réfutation do plusieurs articles de journaux dont les auteurs ont cherché prouver qu'il nous fallait autant de cours que nous avons de provinces. La majorité de la commission royale s'est proponcée pour l'erection de sept cours M. 'Parte n'en veut que trois et voici en résumé les raisons qu'd allègue d'abord il est de la plus haute importance que les ju- g-s supérieurs soient en tout dignes de leur ministère or eomb.en d'hommes réunissent les nombreuses con naissances et les hautes vertus dont il est besoin pour rester impassible au milieu des passions ci des intrigues Îui environnent la magistrature judiciaire Dans ce 'ays sur tout les hommes pfolondément instruits sont eneore bien rares: nos universités donnent des espérances déjà même l'on commence s'apercevoir des effets de leur institution mais ce sont des hommes formes par l'expérience qu'il faut pour remplir les dif ficiles fonctions de juges supérieurs et bien des années ■'écouleront encore avant que le nombre de ces hom mes la soit augmenté parmi nous Ii est fort peu etendu l'époque actuelle et semble décroître mesure qu'il s'opère des mutations dans la judicature. Cette asser tion que l'on appelé injurieuseest trop positivement démouireè pou' qu'on puisse s'en dissimuler l'exacti tude. Il ne s'agit pas dans une question comme celle- ci de se nourrir d'illusions les bons juges dit M. Ta te sont plus nécessaires encore que les bonnes lois et le nombre des bons juges chez nous suffit peine peupler trois cours. En second lieu il importe de distribuer les arron- dlsst mens des cours et tribunaux de telle manière que tous soient occupés qu'aucuo ne «oit surcharge. En parum de ce principe M. Tarte établit encore que ti ois cours sont suffisantes qu'e'les le sont dès aujour d'hui qu'elles le seront plus forte raison lorsque nos législateuis réformant le code de procédure fran çais auront aimplfie les formes de la justice. Moins de nullités superficielles et l'instruction des affaires par mpnioires de faits rendront les procès plus faciles et moins longs. En outre si l'on augmente comme il en est question la compétence des liibauaux de pre mière instance pour juger en dernier ressortil est certain vue mon» de causes seront portées aux cours d'appel. Que I on accomplisse donc le \œu des juris consultes du courrier de la Meuse et du Journal de la Belgique que l'on érige dix-huit cours pour dix- huit provinces les juges supérieur» seront, la plupart du taras désœuvrés. Certaines provinces du nord ne donnent la cour do la H4ye que quinze causes pat année celle de Drenthe n'en fournit quelquefois que deux; ainsi les cours provinciales, composées de de t'ente juges supérieurs chacune expédieront «n un m is en quinze jours l'ouvrage de toute une annee et chômeront le reato du temps. L'inconvénient serait l moindre sans doute dans l'hypotèse des sep! cours pour tout le Royaume ;-niais il faut comme du M. Tarte d'après Montesquieu que le magistrat trouve le tra vail après le travailet nous pensons avec lui que l'établissement de sept cours terail manqer ce but. Après ces considérations de la première importance, en vient une autre qui mérite pas non plus d'être dé daignée l'économie. M. Tarte pense avec raison que l'économie se trouvait en opposition avec l'inté rêt des citoyens et la dignité de la magistrature, il faudrait la sacrifier. Mais lorsqu'au contraire elle s'ac corde parfaitement avec l'un et l'autre c'est un poids f de plus dans la balance. L'érection de dix-huit cours imposerait dit-il, la nation une charge d'un mil lion de florins., et le résultat de cette énorme depense ne serait autre que de lui donner un bon nombre de juges au dessous de leur noble ministère. La nécessité bien reconnue d'augmenter l'aisance de nos juges su périeurs est une raison d'economie de plusqui s oppose ce qu'on en angtnenie le nombre. Tels sont les principaux motifs dont M. Tarte ap puie son opinion j ils sont développés dans sa brochura avec tout le talent qu'on lui connaît et l'on sent du reste combien doit être deftclueuse l'analyse d'un opuscule aussi substantiel. Toutes les objections du Courrier de la Meuse et du Journal de la Belgique qui dans cette affaire se sont trouves parfaitement d'ac cord entr'eux y sont refutées d'une manière peremp- toire. M. Tarte pense que l'établissement de dix-huit cours est une tdee de la congrégation que nos ultra- montatns redoutent pour ce pays-ci un ordre judi ciaire supérieur celui de France; qu'ils prévoient la rétablissement de l'appel comme d abus et craignent do la part (te juges ve.itableroent capables et impassi bles une application sévère de la loi. Extrait du Sentinelle Journal des Sciences militaires par MM. 'e comts Durupair de France, le général comte de Ségur; le colonel Milletle baron /lupin, de I Institut le général Le Couturierle chevalier de Ktrclhoff d Anvers ancien médecin en chef des armées les généraux s/lhx et baron Des Michels le pro fesseur terrgetc. Paris, chez Corréard rua Traversière Saint Honoré n® 33. On souscrit au bureau du Propagateur.J Tous les militaires instruits s'accordent assigner, ca Journal, dont le titre indique l'objet, la première place parmi les recueils périodique* consacrés Part de la guerre Em brassant le vaste c> relé de tout ce qui est en rapport direct avec cet ail il offre des mémoires originaux des notices snc les ouvrages nouveaux de son ressortdes articles nécrologi ques sur les militaires qui se sont distingué* par leurs écrits ou par leurs sciences etc., etc. Enfin, rien n'y est négiigo de tout ce qui peut iuléresser Ie9 officiers des troupes de terri et de mer. Cet ouvrage, qui a ohter.u i'appiobali#o de plusieuii augustes personnages y jouit du plus grand succès, que l*'® rédacteurs chercheront mériter de plus en plus. Nous recotû* mandons ce Jnuruai tous les officiers de uotre armée «t même nos officiers de santé mil taires car la médecine de® troupes et l'administration des hôpitaux sont spécialement traitées dans ce Recueil. Deuxième chambre des Etats-Généraux. Séance du a if- La séance s ouvre midi et demi. Présent, ^3 membre». Après lecturo et I approbation du procès-verbal C de l« séance précédente le président fait donner lec ture de l'arrête qui l'autorise a recevoir le serment M. Van de Poildéputé de la Hollande. On procède par la voie du sort au renouvelle» ment des sections qui nomment pour président et vices-président; Il i,re MM. LeClercq et Barthe-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2