5 Le directeur du bureau de poste isby Suède étant dérédé on a découvert que ee fonc tionnaire inûdèie avait soustrait depuis I année 1^96 en vit on 600O lettres. MColf nbuen, propriétaire du charbonnage de Produit, s mis 100 ruuids dechaibonàla disposition des hospices de Mons pour être distribuées aux indi- gens. v M Prosper Brouet vient d'envoyer aux mêmes hos pices 2S chemises pour les pauvres de la ville. FRANCE. Parts11 février. Le comité grec de Paris vient de publier une adresse tous les anus des Grecs avec le compte sommaire des recettes et de dépenses du comité depuis son ori gine et le compte particulier du a" semestre de 1820. Cette udresso contient un exposé rassurant de l'état de la Grèce après la cinquième campagne qui il faut l'espérer sera la dernière. C'est vers la (iu de celte campagne dit le comité, que toutes les puissances de I Europe ont cru devoir intervenir enfin et d'un commun accord, pour s'opposer l'extermination des chrétiens d'Orient. On ignore encore do quelle nature sont les propositions laites au divao et quelles condi tions quelles limites seraient mises l'affranchisse- ment de la Grèce mais il n'est pas douteux que. la déclaration et la garantie de son indépendance depen. dront de la force qu'elle pourra opposer ses impla cables ennemis. Les secours nécessaires pour maintenir les Grecs dans une situation imposantsont donc très urgensno cessons pas de les solliciter avec une ferveur égale l'indomptable courage des Grecs. La propagation toujours croisante de la langue française en Corse, déterminé l'inspecteur de l'univers cité, séparor la classe do rhétorique dans les collèges en deux sections distinctes; l'etude de la littérature moderne, lo matin et celle do la littérature ancienne le soir. Mais ces études n'empêcheront pas celle de la littérature italienne, et les prolesseurs après avoir tait admirer les beautés de Corneille et de Ratine ne po seront pas sous silence celle d'Alfieri et de Matastase. Dons la nuit do samedi au dimanche dernier la malle-poste venant dq Paris et celle qui était partie de ^Strasbourg ont été arrêtées dans leur marche une demi lieue de Strasbourg par une espèce de mon tagne de neige que le vent avait iormée près de Kœ- nigshellen. M. l'ingénieur da l'arrondissement a ete~ obligé de se transporter sur les lieux avec un certain nombre d'ouvriers, qui percèrent bieotôt la montagne, et donnèrent ainsi passage aux deux couriers. Le cirq ue de l'écuyer Avrillon s'est écroulé Marseille, cous le poids de cinq six pouces de neige. La perte de M, Avrillon est considérable mais per sonne D'à été blessé* Floueri1 1 février. Uo événement déplorable arrivé Rouen le S de ce moisl'Hôtel du Midi est de»enu depuis ce temps le sujet de toutes les conversatious et lo texte des versions les plus différentes. Quoique nous avions déjà ob'tenu quelques renseignemens exacts ce sujet, nous n'avons point voulu les publier avant d'avoir re- cueill. des détails positifs sur les circonstances qui l'ont accompagné. La nommé Drake de Londres, âgé d'environ 5o ans, demeurant galeriedebois du palais-royal, Paris était arrivé du Havre le matin dans l'intention do repartir le soir pour Paris. Il apportait de Londres trots serpens sonnettes et plusieurs jeunes crocodiles. Malgré les précautions qu'il avait prises pour les ga rantir du Iroid pendant la route, il reconnut avec douleur après son arrivée, que le plus beau des trois était mort.-il le sortit delà cage avec des pinces. Les '-unesqui paraissaient l»Dguissansfurent transpor tés avec leur rage dans la salle manger et déposés par lui près du poêle. Là le sieur Drake les rsr cirent avec une baguette crut remarquer que l'un d'eux ne don nait aucun signe de vie pour s'en assurer il eut l'im prudence ou plutôt la t.mériié d'ouvrir la cage, de prendre ce reptile par la tête et par la queue et s'ap- prochant de la croisée il voula it en le maniant s'assu rer s'il était mort lorsque l'animal fait subitement na quart de cercle avec sa tête et lui enfonce un de ses crochets la partie postérieure et externe delà main gauche. Le sieur Drake jette un cri prononce quelques mo|s en anglais, et voulant prévenir tout autre acci dent ii ne lâche point le serpentqu'il rémet Jars sa cago; niais dans ce moment il est de nouveau mordu A la lace palmaire de la même main. Drake sort dans la cour, demande avec la plus vive instance un méde cin cherche de l'eau, et n'en trouvant pas assci vite frotte sa main sur la glace qui se trotuve sa portée. Deux minutes après, il s'empare d'une corde et se liga ture le bras au-dessus du poignet. Son agitation et son inquiétude allaient toujours croissantlorsque M. le docteur Pihorel arriva. La presence de ce médecin rsraina le courage du sieur Drake, ce fut avec joie qu'il vit a river un ré chaud et des Ers pour cautériser les plaies opération qui eut lieu de suite et de manière intimider tous les asai^ans. Le malade prit un demi-verre d'huile d'o live la tranquillité paraissait revenue lorsqu'au bout de quelques minutes Ie3 symptômes les plus funestos se manifestèrent et viBieat Qier tout espoir de sauver la victime. Les phénomènes qui se sont offerts pendant tout le temps qu'à duré ce qu'on peut appeler i'agonie du malade, ne ressemblaient pas complètement ceux qui ont été vus par d'autres observateurs ce qui tient sans doute la difiérence du climat et la rigueur de la saison M. Pihorel a dû noter avec la pins grande exacti tude les accidens depuis l'instant des blessures jusqu'à la mort du sieur Drake, qui a eu lieu huit heures trois quarts après l'évenement Un lapin qu'on a soumis l'épreuve de la morsure de l'un de ces serpens, y a succombé en peu de minu tes. Toutes les observations recueillis dans cette fâcheuse circonstance feront, assure l-on, l'objet d'un mémoire que M. le docteur Pihorel doit adresser l'académie royale de medecine. Ce triste exempte doittu reste servir de leçon tous ceux qui font état de montrer des animaux mal faisans et dont trop souvent on a occasion de remar quer l'imprudente confiance ou l'audacieuse témérité. ALLEMAGNE. Francfort9 février. Le Spectateur orientalsous la date de Constan- tinopln, 12 décembre dit qu'il est de nouveau parti 7000 hommes de troupes réglées sous le commande ment des deux colonels qui ont ordre de se rendre en tonte hâte daus l'Attique où elles feront partie du corps du sérasquier. Fabvier est en ce moment Egine, où siège le gou vernement grec Le susdit Spectateur du 29 de'cembre dit la Commodore anglais llaradton se rend tantôt Na- poli tantôt liydra tantôt Egine 011 le contnlie sur le choix d'un préaident, et on dit qu'il a beau coup. d'influence. RUSSIE. Moscou20 janvier. Depuis le commencement de l'hiver, nous avons déjà eu 3 dégels et ensuite ie froid a repris il est maintenant midi en plein soieil de t5 degrts s\ii- yatit I» tetcioœèue de Reaumur. Le traînage ne pce;

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2