mrb1.1îi3 rie école moderne, que les maladies n>eni*»fc£ proviennent presque ioujours de l'irii'ation des pas sions ils attachent donc le plua grand pria ce qu'on appelle le traitement moral. On écrit de Madrid 8 février Le brik français l'F.uryalc arrivé il y a peu de jours d'Alger Carthagène y n apporté la nouvelle que la paix venait d cire couclue euire le gouverne ment espagnol et la régence d'Alger, ei que les captifs espagnols avaient déjà été tais en liberté. C'est ce ba- tiineoi qui a conduit Alger le commissaire chargé rie remettre au dey la somme qu'il réclamait depuis tant d'années. Toutes les lettres qui arrivent de Madrid et de la frontière d'Espagne confirment les nouveanx succès des royalistes portugais. Dans les premiers jours de février les trois principaux chefs royalistes avaient réuni ieurs force», qui ne s'élevaient pas moins de dix mille hommes, et avaient marché sur Amarante et Porto en poussant devant eux les généreux constitu tionnels Stubbs et d'Angcja. Il paraît qu uoe première action defuvoiable aux constitutionnels avait eu lieu Villa Realet qu'un corps détache de royalistes avait pris possession de Braga capitale du Mioho. Les mêmes lettres confirment que la coufusion ré gnait Lisbonne. Nouvelles de la Péninsule venues des bords de Ailour. En comprenant lés 36 ooo hommes de la nouvelle levee que la roi d Espagne vient d ordonner sa force militaire sera de /joo.ooo hommes. L'armée que i'espagtie a rassemblée sur les fontières du Portugal offre le plus singulier spectacle. Compo sée de troupes de ligne dénués de tout et de volon taires royalistes bien vêtus et abondamment nouiris cette aitiiee se divise en deux partis près d'en venir aux mains chaque instant. La désertion règne pres- qu'au môme deg'é dans les deux par lis. Les uns pas sent la fioutière pour aller rejoindre les constitution nels les autres pour gro.sir les bandes des réfugiés. On fait de grands préparatifs Cadix ..pour y loger une division de tioupes françaises qui doit s'embarquer incessamment dans plusieurs ports de France. Le gouvernement espagnol espère que la France l'appuiera contre le gouvernement portugais et l'on i« foude sur ce que la France forme sur la frontière une espèce d'armee d'observation. ANGLETERRE. Londres 15 février. L'importation des grains étrangers en Angleterre a été de 5oo,5oo quarter de blé, go3.5oo quorters d'a voine a38,5oo Jquarters d'orge, 63,ooo quarters de seigle, 104,000 quarters de fèves, 46,5oo cuarters de poiset 3ç),000 barils de farine. Du 16, On apprend de Brigton que M. a été attaquée hier de la goutte aux jambes. Les nouvelles relattvemeot M. Canuing sont très* satisfaisante». La Chambre des Communes a voté le» esti mations de l'artillerie la somme de 970,894 '>v- iterl Lue somme additionnelle de 9000 livres sterl. par au a été votée pour le duc et la duchesse de Clarence une majorité de 167 suffrages contre 75. La chambre des pairs a adopté la même allocation l'ucaanité. Le marquis d'Abrantès est mort par suite d'une attaque d'apoplexie 1 hôtel de l'ambassadeur portu gais. 1 Le colonel Penden qui a commandé les. forces auglaises dans la bataille contre les Asbantées est arrivé Londres. Il apporte la nouvelle de la mort du roi des AshanUespar suite de se» blessure». Un reievefait des faillites déclarées en Aogl«c terre dans le cours de l'annee 1826 porte leur nom bre 7416- ALLEMAGNE. «s Francfort16 février. La Gazelle universelle de W Grèce donne de» nouvelles du 6 au 16 décembre on y voit un détail intéressant des elfors faits en dernier lieu par les Grecs pour secourir l'Acropoiis d'Athènes. Celte foiteresso avait été abondamment pourvue de tout et pour long temps, mais divers combats livrés ou soutenus pen dant un siège de quatre mois faisait craindre la gar nison de manquer bientôt de poudre. Un émissaire fut dépêché vers le gouvernement qui résolut aussitôt de satisfaire leur demande. Mais comment y parvenir L'ennemi cerne de toutes paris l'Acropoiis avec vigi lance des fossés et des palissades l'entourent qui charger d'une si importante expédition? Le parti en est pris le choix tombe sur le colonel FabvierCelui- ci propose aux officiers et aux solda-.s la dangereuse tentative leur peint les difficultés de l'exécutiou, ruai» en même temps la gloire dont elle les couvrira et au lieu d'avoir des craintes officiers et soldats montrent le plus grand empressement d'avoir part une entre prise dont l'objet est la célèbte Athènes et les intérêt! de toute l'a patrie. Lorsque tout fut prêt le colonel monta avec ceg troupes régulières sur le vaisseau de ligne de M Je an N. Chadschi-Alexandri d Ipsara ils firent voile do Methana lo 10 au soir abordèrent le t3 8 heures du soir près des Trois Tours et marchèrent aussi tôt en ordre do bataille vers I Acropolis où il parvint faite entrer ses munitions (ropipant air.si pour la deuxième fois la vigilance de Reschid-patha d'une m inière aussi glorieuse pour la troupe régulière quo pour sou digne commandant. Do la SUISSE, i3 février. La réponse de Rome aux propositions de la confé rence tenue Lucerne en novembre dernier pour la réorganisation de l'évêcllé de Bêle est enfin arrivée» En conséquence, M. le conseiller de Roli, de Soleure, et M le conseiller Pfj fFer, de Lucerne, se sont rendus le 4 février Arau pour solliciter l'adhésion du gou vernement d'Argovie au projet du concordat. Cepen dant aucune concession réelle n'a été faite p.r la coue d.'Rome qui continue refuser au gouvernement d'Argovie une part quelconque dans l'élection de ses chanoines, quoiquç ce même gouvernement doiva payer annuellement pour les frais de cette institution uoe somme d'environ huit mille francs. (G. de Laus.) De /'ITALIE, 10fcvrierl On écrit de Rome que le premier détachement de troupes autrichiennes qui évacuent le royaume de Naples est arrivé le 2 dans cette capitale du monda chrétien. Ce détachement doit être suivi de quatorze autres dont le dernier passera Rome le 7 mars, et qui formeront un total de 9g56 hommes avec a35(| chevaux. La roi de Naples a commué la peine de mort en celle des travaux forcés perpétuité l'égard d'un nommé Richard Mappuliégalement impliqué dans la conspiratiou qui éclata en 1820. On écrit de Pelerme en date du 25 janvier que te chevalier D. Gaetane Abela prévenu d'être l'un des chefs de» troubles révolutionnaires de 1820, et qui avait essayé de faire sauter la prison où il était dé tenu vient délie condamnés mort et exécuté. T ous ces complice >nt été condamués la réclusion pour un temps plus ou moins long suivant le degr» de leur culpabilité.

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 3