5* France et la Russie prennent partet qui est fondé sur le protocole signé St-Pétersqourg pour assurer l'indépence de la Grèce, D'après ce traité les Grecs seront délivré des Turcs, quant au commerce et quant la législation intérieure mais il paieront un tribut la Porte en reconnaissance de sou ancienne juridiction sur eux. Dans le cas où la Turquie refuserait de se rendre aux demandes des gouvernemeti3 européens une ar mée russe passera le Prnlh et une flotte anglaise oc cupera en même temps l'Archipel. INous avons des raisons pour savoir que S. Exc. ie duc do Wellington a fait ces stipulations pendaul ;a mission Sl-l'étcrs- boorg. L'Autriche avec sa lenteur ordinaire s'est obstenue d'y arquiscer de peur qu'on ne croie,qu'el!e ait aban donne même l'ombre delà légitimité mais si elle dif féré son consentement pins longtempsles autres puis sances agiront sans elle, (Tintes.) FRANCE. Paris11 février. Le libraire Peytieux a payé dit-on io,ooo fr. M. d'EspBgny, le manuscrit de la comedie de Y homme habile, qui obtient en ce moment l'Ouéon un succès complet et mérité. *ouce Co a sections elle Affaire de M. Maubreud. Suite du numéro précèdent. M. l'avocat du roi Une note écrite de la main du prévenu et saisie sur lui au moment de l'arrestation prouve qu'il avait lormé le dessein d'aller St.-Denis outrager le prince de Talleyrand.... M. Maubreuil J'ai reconnu l'écriture de la note.;. M. le président N'interrompez pas; vous répon drez quand le ministère public anra parlé. M l'avocat du roi Rien n'excuse l'action du pré venu il n'était pas dans l'état de légitime dtlense. Condamné par la cour royale de Douai cinq années de prison tout le monde sait qu'il s'est évadé de sa pri son ainsi cette cause présente le triste spectacle d'un homme déchu de son rang sur le banc des prévenus d'un soldat qui abuse lâcbemenl ue sa force l'égard d'un vieillard et qui cioit se venger de prétendues injures par une action vile. Il se plaint d'un avocat qui, dit-il, après avoir acheté le droit de le dé fendre a déserté sa cause mais que peut cette alléga- iioo contre la délicatesse des membres du barreau. Nous requérons quil soit condamné cinq années de prison 5oo f. d'amende et qu'à l'expiration de sa peine il soit sous la surveillance de la haute police pen dant dix ans. M. de Maubreuil Voulez vous me permettre de me deiendre voulez vous me fermer la bouche? Je auis depuis longtemps votre victime il faut que je suc combe un peu plus tùtun peu pius lard. Voulez- vous m entendre M le président: Je ne sais pas ce que vous avez dire. M de Maubreuil: Je vais essayer. Si on me ferme la bouche si I on me preud au colietnUe voulez- vous que je fasse Je suis déchu de mon rang, de ma naissance a d>t 1 avocat dn roi; pourquoi suis je déchu de ce ranc ®e.i parce qu'il, plu M de Talleyrand c'est p„Ce que ai tau des étions pour les Bourbons. M. Talleyrand, U a avril 18 «4 m'a appelé dans son cabinet la il ma promis uoo,ooo fr., |e titre de lieutenant-généralet m'a chtrçé de cette q; ?5iq?, de cette mission infâme de faire assassiner Napoléon et toute sa farnife. C'est parce que j'ai eu cette mil- siou que je suis déchu de mon rang. J'avais les or dres par écrit, on n'a pas voulu m'entendre mais si j'ai eu la générosité de ne pas laisser commettre cet assassinat j'ai encore quelques sentituens de cetlo ancienne noblesse qu'on a tant ravtlée. J'ai fait chasser un des vos ambassadeurs de Lon dres.,.. J'ai dénoncé le prince au eoogiès... Pourquoi m'a t-il mis dans le cas de le (rappe-r. J'ai frappé sans violence, le plus légèrement possible... Je ne suis pas en ctat de faire 5 ans de prison... Quant au geut-à-pers je ne savais pas qu'il put avoir lieu pour un souilei. Voilà ce que j'avais répondre. Ce que je dirai en- suiie c'est que l'on paralyse d'une manière étrange ma défense..,.. On dirai que les avocats son incapa bles de rien faire contre la délicatesse oui j'en con nais M. Teste qui est nn homme de talent et ua honnête homme.J'ai ici dos lettres que j'avais écrites ma famille et que mon avocat m'a rapportées; ainsi mes lettres ont été volées.... Tant que vous me met trez au demi-secret, au milieu d'individus couverts de poux partageant leur nourriture que voulez-vous que je vous dise Ma famille est ruinée moi-même je suis épuisé en fortune.Une des deux personnes qui étaient avec moi couchées sur la même paillasse, vous dira qu'on m'a offert de l'or à- la Force. A l'heure qu'il est je ne sais pas ce qu'est devenu ma malheureuse malle... J'ai donné un pouvoir en blanc, et je crains qu'on n'en abuse... Je voudrais voir ma sœur... Voilà mes papiers couché avecj'ai peur qu'on ne mes les enlève je vous les livre, M. le président, je vous les confle... On m'a offert de l'or pour ne pas dire ceci pour ne pas dire cela Mon avocat peut ne m'avoir pas trahi mais je l'ai été tant de fois qua je suis excusable de le soupçonner... J'ai été maltraité par M. Delavau qui se prèle toutes ces choses-là. Hier j'ai écrit M. de Villèle... Ma famille doitivoit des droits, une réparation... Cette lettre pour qu'on ne m'en fil pas de micmacparle du gouvernement comme s'il n'était pas le mien je dis votre gouver nement... Cette lettre de M. de Villèle il est bien éton nant que I avocat l'ait enlevée, il me la rapportée. Pourquoi l'a t on reprise? Pourquoi m'a t on envoyé la Forcç. Un nom mé Bautnier j qui refait le royaliste, et qui me disait qu il voulait tuer M. de Villèle.... Je nie que I on m ait poussé sur M. de Talleyrand qu'une coterie m J ait poussé, cela est faux.... Qu'on tue M. de Villèle, qu'on le larde, cela m est égal. M* Bautier obtient la parole. M. de Maubreui! dit le jeune avocat m'avait confié les pièces de son procès elles lui ont été fidèlement remise. Personne n a employé la violence la menace ou la séduction pour me faire abandonner sa cause. Il voulait absolûmes que ie fisse comparaître M. de Talleyrand et tout le monde sait que les grands fonctionnaires ne paraissent que devant les assises. M. de Maubruil Je ne vous accuse pas mais voilk des lettres qui disent que vous avez vendu ies miennes; ces lettres sont d'un homme qui est prêt soutenir ce qu'elles contiennent aux dépens de son sang. J'ai «ai' de fois été trahi que In trahison dont on vous accusait ne m'a point étonné. M. I avocat du roi Nous ne craignons pas la pu blicité et nous sommes bien aise de trouver cette cir constance ppur montrer quelle est la nature des alléga tions du prévenu 1: vou-, a dit qu il avait été chargé par le prince 1 a.tey rantf d assasuter la famille Buooaparte et la cour fojjalt vLft Douai déjà ri ou une semblable couû-

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Le Propagateur (1818-1871) | 1827 | | pagina 2